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Le trotteur français Davidson du Pont drivé par Nicolas Bazire a remporté à la lutte dimanche à Paris-Vincennes le 101e Prix d'Amérique devenant le nouveau champion du monde du trot attelé.
L'arrivée a donné lieu à une vive empoignade entre Davidson du Pont et Galius, piloté par Yoann Lebourgeois, qui a dû se contenter de la 2e place, après avoir pris la tête dans la montée.
Davidson du Pont, deuxième des deux derniers Prix d'Amérique, a cette fois transformé son 4e essai sur le parcours classique de 2.700 mètres. Il a constamment trotté dans le groupe de tête avant de venir attaquer Galius dans la ligne droite finale pour le coiffer sur le poteau.
"Je ne réalise pas. Je ne savais pas si c'était fait. Il le méritait. C'est un cheval incroyable vu ce qu'il a fait depuis le début", a déclaré Nicolas Bazire qui à 21 ans remporte son premier Prix d'Amérique pour son premier essai.
"C'est magique ! je suis content surtout pour les grands-parents (les propriétaires de Davidson du Pont). Il a montré que c'est un crack, il n'y a pas d'autre mot. C'est le cheval de ma vie!", a ajouté le jeune driver qui n'"imaginait pas la victoire, même dans ses rêves".
La jument Flamme du Goutier menée par Théo Duvaldestin a fini troisième dans une course de 2.700 mètres opposant les 18 meilleurs trotteurs de la planète de nationalité française, suédoise, norvégienne et italienne.
Auteur d'une belle fin de course en pleine piste, Flamme du Goutier drivée par Théo Duvaldestin, 23 ans, n'a pas démérité en complétant le podium.
Grâce à sa victoire, Davidson du Pont, 9 ans, à la robe baie (marron) a rapporté à l'écurie Albert Rayon, ses propriétaires, les 450.000 euros promis au vainqueur sur le million d'euros de primes diverses versées aux sept premiers.
Cette édition a été marquée par l'absence du champion Face Time Bourbon, qui n'a pas pu tenter un triplé dans l'Amérique.
Seuls 5.000 personnes, venus pour certaines avec des drapeaux américains, portant des casquettes au nom de leur champion, ont pu assister au sacre du nouveau roi de Vincennes, en raison de la crise sanitaire.
L.Rodriguez--TFWP