The Fort Worth Press - La Russie suspend l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes

USD -
AED 3.67298
AFN 69.243509
ALL 93.496283
AMD 394.310025
ANG 1.801759
AOA 914.498403
ARS 1017.000057
AUD 1.56257
AWG 1.8
AZN 1.702199
BAM 1.861532
BBD 2.018579
BDT 119.470037
BGN 1.860176
BHD 0.377024
BIF 2954.865606
BMD 1
BND 1.343467
BOB 6.90817
BRL 5.89026
BSD 0.999762
BTN 84.769428
BWP 13.565323
BYN 3.27172
BYR 19600
BZD 2.015133
CAD 1.41591
CDF 2870.000208
CHF 0.887495
CLF 0.035295
CLP 974.079564
CNY 7.2674
CNH 7.274605
COP 4345.1
CRC 501.694205
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.949817
CZK 23.86845
DJF 178.024823
DKK 7.10339
DOP 60.467905
DZD 133.688149
EGP 50.840499
ERN 15
ETB 127.215412
EUR 0.952455
FJD 2.316501
FKP 0.789317
GBP 0.785259
GEL 2.80962
GGP 0.789317
GHS 14.695735
GIP 0.789317
GMD 72.000237
GNF 8624.267113
GTQ 7.702851
GYD 209.091601
HKD 7.77582
HNL 25.348359
HRK 7.133259
HTG 130.947509
HUF 389.010498
IDR 15968.45
ILS 3.568901
IMP 0.789317
INR 84.875803
IQD 1309.690376
IRR 42087.498004
ISK 138.970092
JEP 0.789317
JMD 156.666413
JOD 0.7093
JPY 152.2925
KES 129.229881
KGS 86.814434
KHR 4019.416552
KMF 466.125012
KPW 899.999621
KRW 1431.219956
KWD 0.30754
KYD 0.833119
KZT 522.134338
LAK 21895.434168
LBP 89525.241757
LKR 290.121165
LRD 179.450816
LSL 17.823592
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.877979
MAD 9.966877
MDL 18.28046
MGA 4688.570776
MKD 58.576828
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.003769
MRU 39.638696
MUR 46.960161
MVR 15.397171
MWK 1733.51481
MXN 20.128445
MYR 4.437045
MZN 63.832341
NAD 17.823592
NGN 1547.260261
NIO 36.786926
NOK 11.10477
NPR 135.632567
NZD 1.725923
OMR 0.384997
PAB 0.999676
PEN 3.709453
PGK 4.044202
PHP 58.25102
PKR 278.075916
PLN 4.074125
PYG 7820.947232
QAR 3.644886
RON 4.73407
RSD 111.393029
RUB 103.750006
RWF 1393.150841
SAR 3.756796
SBD 8.383555
SCR 14.092714
SDG 601.502782
SEK 10.962335
SGD 1.344405
SHP 0.789317
SLE 22.800379
SLL 20969.504736
SOS 571.366025
SRD 35.204982
STD 20697.981008
SVC 8.748084
SYP 2512.529858
SZL 17.814073
THB 33.830162
TJS 10.926959
TMT 3.51
TND 3.16309
TOP 2.342102
TRY 34.876855
TTD 6.785453
TWD 32.534013
TZS 2374.999911
UAH 41.746745
UGX 3657.770502
UYU 43.735247
UZS 12861.806725
VES 50.643563
VND 25396
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 624.340402
XAG 0.031362
XAU 0.000369
XCD 2.70255
XDR 0.758695
XOF 624.340402
XPF 113.511764
YER 250.374974
ZAR 17.651585
ZMK 9001.200062
ZMW 27.517251
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.9700

    894.17

    -0.22%

  • BEL20

    25.0100

    4264.16

    +0.59%

  • PX1

    12.6200

    7436.29

    +0.17%

  • ISEQ

    72.3800

    9853.27

    +0.74%

  • OSEBX

    -1.0100

    1446.73

    -0.07%

  • PSI20

    13.3400

    6365.21

    +0.21%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.7200

    2959.88

    -0.26%

  • N150

    3.0000

    3341.09

    +0.09%

La Russie suspend l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes
La Russie suspend l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes / Photo: © AFP/Archives

La Russie suspend l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes

La Russie a suspendu samedi l'accord sur les exportations de céréales des ports ukrainiens, vitales pour l'approvisionnement alimentaire mondial, que l'Ukraine et les Etats-Unis ont accusé de prendre en otage.

Taille du texte:

Moscou assure que cette décision a été prise après une attaque de drones sur ces navires.

L'Ukraine a dénoncé "un faux prétexte" et appelé à faire pression pour que la Russie "s'engage à nouveau à respecter ses obligations" pour cet accord conclu en juillet sous égide de l'ONU et de la Turquie, le seul entre Moscou et Kiev depuis le début du conflit.

Dans sa vidéo quotidienne postée sur internet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé "que cette décision ne datait en fait pas d'aujourd'hui".

"La Russie a commencé à aggraver la pénurie mondiale de nourriture en septembre, quand elle a commencé à bloquer les mouvements des navires transportant nos productions agricoles", a-t-il affirmé.

"Il s'agit d'une intention transparente de la Russie de faire peser à nouveau le spectre d'une famine à grande échelle en Afrique et en Asie", a-t-il ajouté. Selon lui, au moins 176 navires transportant plus de deux millions de tonnes de céréales étaient déjà bloqués par Moscou.

"Une réponse internationale vigoureuse est nécessaire. Au niveau de l'ONU et en particulier au niveau du G20", auquel la Russie ne devrait plus être admise, a-t-il ajouté.

Une source sécuritaire turque a toutefois indiqué samedi soir à l'AFP que "la Turquie n'a pas été officiellement notifiée" par Moscou de son retrait de l'accord.

Et à Washington, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a accusé la Russie de se servir de "l'alimentation comme d'une arme".

"La Russie essaie encore une fois d'utiliser la guerre qu'elle a initiée comme prétexte pour se servir de l'alimentation comme d'une arme, ce qui affecte directement des pays dans le besoin et les prix des denrées alimentaires à travers le monde", a déclaré Adrienne Watson.

 

L'ONU, garant de l'accord, a appelé à le préserver, soulignant qu'il avait un "impact positif" pour l'accès à l'alimentation de millions de personnes à travers le monde.

Le président russe Vladimir Poutine a multiplié les critiques envers cet accord ces dernières semaines, soulignant que les exportations de la Russie, autre producteur céréalier majeur, souffraient à cause des sanctions.

Moscou a justifié cette suspension par une attaque de drones qui a visé samedi matin la flotte russe de la mer Noire stationnée dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée.

"Compte tenu de l'acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d'experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en œuvre de l'accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens", a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Face à ces accusations, la Défense britannique a réagi en dénonçant de "fausses informations" destinées à "détourner l'attention".

- "Histoire inventée" -

Selon les autorités russes, l'attaque a eu lieu au petit matin samedi avec "neuf véhicules aériens sans pilote et sept drones maritimes autonomes", provoquant des "dégâts mineurs" sur un navire dragueur de mines et sur le barrage de confinement de la baie de Sébastopol.

"La préparation de cet acte terroriste et la formation du personnel militaire du 73e centre ukrainien des opérations maritimes spéciales ont été menées par des spécialistes britanniques basés à Otchakov, dans la région de Mykolaïv en Ukraine", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Moscou a aussi accusé Londres d'être impliqué dans les explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique et promis de soumettre la question au Conseil de sécurité de l'ONU.

"La Russie a demandé à plusieurs reprises une enquête conjointe sur les attaques (...). Le fait que les pays occidentaux aient refusé cette proposition le confirme : ils ont quelque chose à cacher", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova dans un communiqué.

Le ministère britannique de la Défense a dénoncé une "histoire inventée" par la Russie pour "détourner l'attention de sa gestion désastreuse de l'invasion illégale de l'Ukraine".

- "Aggravé les problèmes" -

Peu avant l'annonce de la suspension de l'accord céréalier, le ministre russe de l'Agriculture avait une nouvelle fois critiqué le texte, accusant les pays de l'UE de s'accaparer les exportations ukrainiennes devant revenir aux pays pauvres. Ces allégations avaient précédemment été démenties par le centre de coordination situé en Turquie.

"L'accord sur les céréales, malheureusement, non seulement n'a pas permis de résoudre les problèmes des pays dans le besoin, mais les a même aggravés dans un certain sens", a déclaré Dmitri Patrouchev.

En Ukraine, sur le front Sud, des journalistes de l'AFP ont assisté à des combats d'artillerie dans le village de Kobzartsi, la dernière localité côté ukrainien avant la ligne de contact avec les Russes.

"Ça peut mal tourner par là. Mais nous savons qu'ils souffrent bien plus de leur côté que du nôtre", a assuré un soldat ukrainien, Oleksiï, la vingtaine.

Les deux camps se préparent dans cette zone pour la bataille pour la ville de Kherson, la capitale régionale, d'où les autorités d'occupation ont évacué des dizaines de milliers de civils, ce que l'Ukraine a qualifié de "déportations".

A.Williams--TFWP