The Fort Worth Press - Un incendie fait dérailler les dernières 24 heures de négociations de la COP30

USD -
AED 3.672502
AFN 66.374624
ALL 82.891062
AMD 382.105484
ANG 1.790055
AOA 916.999807
ARS 1445.826396
AUD 1.509662
AWG 1.80125
AZN 1.695795
BAM 1.678236
BBD 2.018646
BDT 122.628476
BGN 1.677703
BHD 0.377014
BIF 2961.256275
BMD 1
BND 1.297979
BOB 6.925579
BRL 5.310804
BSD 1.002244
BTN 90.032049
BWP 13.315657
BYN 2.90153
BYR 19600
BZD 2.015729
CAD 1.394875
CDF 2230.000049
CHF 0.80302
CLF 0.023394
CLP 917.730085
CNY 7.07165
CNH 7.067097
COP 3796.99
CRC 491.421364
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.616395
CZK 20.76375
DJF 178.481789
DKK 6.40673
DOP 63.686561
DZD 129.897998
EGP 47.520501
ERN 15
ETB 156.280403
EUR 0.857898
FJD 2.261501
FKP 0.750125
GBP 0.749325
GEL 2.700162
GGP 0.750125
GHS 11.416779
GIP 0.750125
GMD 73.000063
GNF 8709.00892
GTQ 7.677291
GYD 209.68946
HKD 7.78475
HNL 26.389336
HRK 6.462901
HTG 131.282447
HUF 328.445496
IDR 16651.7
ILS 3.235525
IMP 0.750125
INR 89.888095
IQD 1312.956662
IRR 42124.999835
ISK 127.820348
JEP 0.750125
JMD 160.623651
JOD 0.708969
JPY 154.622993
KES 129.250164
KGS 87.45021
KHR 4014.227424
KMF 422.000349
KPW 899.992858
KRW 1470.020022
KWD 0.306802
KYD 0.83526
KZT 506.587952
LAK 21742.171042
LBP 89752.828464
LKR 309.374155
LRD 176.902912
LSL 17.013777
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.447985
MAD 9.247548
MDL 17.048443
MGA 4457.716053
MKD 52.892165
MMK 2099.902882
MNT 3550.784265
MOP 8.035628
MRU 39.710999
MUR 46.070267
MVR 15.409735
MWK 1737.95151
MXN 18.2142
MYR 4.114026
MZN 63.897023
NAD 17.013777
NGN 1450.250279
NIO 36.881624
NOK 10.095799
NPR 144.049872
NZD 1.732802
OMR 0.384503
PAB 1.002325
PEN 3.37046
PGK 4.251065
PHP 58.991026
PKR 283.139992
PLN 3.631841
PYG 6950.492756
QAR 3.663323
RON 4.367199
RSD 100.707975
RUB 76.00652
RWF 1458.303837
SAR 3.753008
SBD 8.223823
SCR 14.340982
SDG 601.504905
SEK 9.41351
SGD 1.29484
SHP 0.750259
SLE 22.999887
SLL 20969.498139
SOS 571.823287
SRD 38.643498
STD 20697.981008
STN 21.023817
SVC 8.769634
SYP 11056.894377
SZL 17.008825
THB 31.89005
TJS 9.210862
TMT 3.5
TND 2.941946
TOP 2.40776
TRY 42.517902
TTD 6.795179
TWD 31.297984
TZS 2449.999928
UAH 42.259148
UGX 3553.316915
UYU 39.265994
UZS 11939.350775
VES 248.585902
VND 26365
VUV 122.113889
WST 2.800321
XAF 562.862377
XAG 0.017154
XAU 0.000237
XCD 2.70255
XCG 1.806356
XDR 0.70002
XOF 562.867207
XPF 102.334841
YER 238.414547
ZAR 16.960985
ZMK 9001.19956
ZMW 23.026725
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.4600

    950.22

    +0.26%

  • BEL20

    50.6300

    5063.87

    +1.01%

  • PX1

    19.4900

    8141.21

    +0.24%

  • ISEQ

    15.3000

    12762.12

    +0.12%

  • OSEBX

    10.2400

    1635.54

    +0.63%

  • PSI20

    -0.8200

    8237.95

    -0.01%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8400

    4350.18

    -0.93%

  • N150

    19.0900

    3690.65

    +0.52%

Un incendie fait dérailler les dernières 24 heures de négociations de la COP30
Un incendie fait dérailler les dernières 24 heures de négociations de la COP30 / Photo: © AFP

Un incendie fait dérailler les dernières 24 heures de négociations de la COP30

Un incendie a bouleversé la dernière ligne droite des négociations climatiques de la COP30 au Brésil, privant les délégués de précieuses heures pour forger un compromis sur la finance et les énergies fossiles avant la fin prévue vendredi soir.

Taille du texte:

Le site à Belem a été fermé pendant près de sept heures jeudi, forçant les négociateurs à interrompre leurs travaux et à rentrer dans leurs hôtels. Il n'a rouvert que dans la soirée, après une inspection des pompiers. Les négociations, déjà mal engagées jeudi au lever du jour, ne reprendront pleinement que vendredi matin.

C'est le troisième incident perturbant la conférence de l'ONU, démarrée la semaine dernière dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Une incursion de manifestants indigènes, puis le blocage de l'entrée, avaient déjà désorganisé les travaux du sommet, organisé par le Brésil avec l'ONU.

Le feu a éclaté vers 14H00 heure locale (17H00 GMT) en plein coeur du site temporaire érigé au Parque da Cidade, constitué d'immenses tentes climatisées. "Au feu! Sortez!" criaient des participants affolés en courant vers les sorties.

En quelques minutes, la fumée a envahi la zone et les hautes flammes ont consumé une partie du toit dans le secteur des stands nationaux, ont constaté des journalistes de l'AFP. Le pavillon de la communauté d'Afrique de l'Est est l'un de ceux détruits par le feu. Le secteur des pavillons nationaux est fermé, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des agents avec extincteurs puis des pompiers ont éteint l'incendie en six minutes, selon la présidence brésilienne de la conférence et l'ONU Climat.

Dix-neuf personnes ont été traitées par les secours à cause des fumées, et deux pour des crises d'anxiété, selon le ministère de la Santé. Neuf d'entre elles restaient prises en charge dans la soirée.

Aucune alarme n'a retenti, si bien que l'évacuation du très grand site a été menée par des agents de sécurité dans un certain désordre.

- "Détresse émotionnelle" -

"Les difficultés opérationnelles juste avant le démarrage de la COP pouvaient laisser penser que ce type d'incident puisse se produire", a confié à l'AFP une source proche de l'organisation, sous couvert d'anonymat.

Le patron de l'ONU Climat, Simon Stiell, s'était plaint dans une lettre aux Brésiliens, au début de la conférence, de problèmes de sécurité, de climatisation et de fuites d'eau.

"Cela aurait pu arriver n'importe où dans le monde", s'est défendu Celso Sabino, ministre brésilien du Tourisme, sur place.

Mais de multiples participants ont signalé des problèmes de systèmes de câblages électriques ces derniers jours. L'AFP a constaté dans son propre espace de travail des fuites d'eau venant du plafond pendant les fortes pluies tropicales quotidiennes.

Il y a eu "des personnes en état de détresse émotionnelle et de choc", a témoigné Kimberly Humphrey, spécialiste en médecine d'urgence, participant à la COP avec Doctors for the Environment Australia.

- Tout retarder -

La présidence brésilienne de la conférence, déjà en retard sur son calendrier, devait publier jeudi un projet d'accord pour les 194 pays et l'Union européenne membres de l'accord de Paris, pour une adoption par consensus, toujours une épreuve.

A l'extérieur, la frustration des participants qui espéraient envoyer un signal fort sur la coopération climatique est palpable.

"Cela va retarder le processus" alors que c'est le "moment crucial" où "l'on doit prendre des décisions", a dit à l'AFP Windyo Laksono, un délégué indonésien.

- Blocages sur les fossiles -

L'UE a tenu sa réunion de coordination en visioconférence.

"La situation est volatile. On attendait des nouvelles de la présidence en début d'après midi, là c'est compliqué pour eux, ils faut qu'ils relancent un processus clair et propre", confie un négociateur d'un pays développé.

L'un des sujets les plus conflictuels est l'idée de créer une "feuille de route" pour accélérer la sortie du pétrole, du charbon et du gaz, largement responsables du réchauffement, afin d'aller plus loin que l'engagement à une sortie progressive des énergies fossiles pris à la COP28 il y a deux ans.

Le président brésilien Lula l'a remise au centre du jeu mercredi lors de sa visite à Belem.

Mais selon un négociateur qui souhaite rester anonyme, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et le Russie s'y sont fermement opposés. Et cette "feuille de route" ne figurait pas dans une ébauche d'accord proposée par les Brésiliens aux délégations jeudi, et obtenue par l'AFP.

C.M.Harper--TFWP