The Fort Worth Press - Avec sa musique, l'Israélien Mark Eliyahu conquiert des coeurs en Iran

USD -
AED 3.673042
AFN 65.503991
ALL 82.870557
AMD 381.503986
ANG 1.790055
AOA 917.000367
ARS 1434.006204
AUD 1.505729
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.678705
BBD 2.013364
BDT 122.282772
BGN 1.680385
BHD 0.37694
BIF 2967
BMD 1
BND 1.294944
BOB 6.907739
BRL 5.418041
BSD 0.999601
BTN 89.876145
BWP 13.280747
BYN 2.873917
BYR 19600
BZD 2.010437
CAD 1.383405
CDF 2232.000362
CHF 0.804604
CLF 0.023471
CLP 920.770396
CNY 7.070104
CNH 7.06959
COP 3817.5
CRC 488.298936
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.103894
CZK 20.77405
DJF 177.720393
DKK 6.412285
DOP 64.250393
DZD 129.962727
EGP 47.569904
ERN 15
ETB 155.051714
EUR 0.858404
FJD 2.25845
FKP 0.748861
GBP 0.74968
GEL 2.703861
GGP 0.748861
GHS 11.45039
GIP 0.748861
GMD 73.000355
GNF 8687.503848
GTQ 7.657084
GYD 209.137648
HKD 7.78484
HNL 26.328145
HRK 6.471904
HTG 130.859652
HUF 328.06704
IDR 16691.4
ILS 3.23571
IMP 0.748861
INR 89.97675
IQD 1309.540669
IRR 42112.503816
ISK 127.920386
JEP 0.748861
JMD 159.999657
JOD 0.70904
JPY 155.243504
KES 129.303801
KGS 87.450384
KHR 4005.00035
KMF 422.00035
KPW 899.993191
KRW 1472.865039
KWD 0.30668
KYD 0.833083
KZT 505.531856
LAK 21676.809119
LBP 89516.767233
LKR 308.334728
LRD 175.938682
LSL 16.941802
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.434032
MAD 9.231238
MDL 17.00842
MGA 4458.959547
MKD 52.906919
MMK 2099.939583
MNT 3546.502114
MOP 8.016033
MRU 39.863012
MUR 46.070378
MVR 15.410378
MWK 1733.372244
MXN 18.178775
MYR 4.111039
MZN 63.903729
NAD 16.941802
NGN 1450.110377
NIO 36.787647
NOK 10.102304
NPR 143.802277
NZD 1.730805
OMR 0.384505
PAB 0.999682
PEN 3.360156
PGK 4.24115
PHP 58.978038
PKR 280.247111
PLN 3.633604
PYG 6875.152888
QAR 3.643659
RON 4.372204
RSD 100.804038
RUB 76.499736
RWF 1454.419048
SAR 3.753201
SBD 8.223823
SCR 13.497312
SDG 601.503676
SEK 9.403825
SGD 1.295485
SHP 0.750259
SLE 23.000338
SLL 20969.498139
SOS 570.266164
SRD 38.629038
STD 20697.981008
STN 21.02887
SVC 8.745763
SYP 11058.244165
SZL 16.928669
THB 31.871038
TJS 9.171638
TMT 3.5
TND 2.932369
TOP 2.40776
TRY 42.504604
TTD 6.776446
TWD 31.274038
TZS 2435.000335
UAH 41.959408
UGX 3536.283383
UYU 39.096531
UZS 11958.989413
VES 248.585904
VND 26360
VUV 122.070109
WST 2.790151
XAF 563.019389
XAG 0.017039
XAU 0.000237
XCD 2.70255
XCG 1.801608
XDR 0.70002
XOF 562.932418
XPF 102.347136
YER 238.403589
ZAR 16.92915
ZMK 9001.203584
ZMW 23.111058
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -87.0000

    4263

    -2%

  • N150

    13.5900

    3685.24

    +0.37%

Avec sa musique, l'Israélien Mark Eliyahu conquiert des coeurs en Iran
Avec sa musique, l'Israélien Mark Eliyahu conquiert des coeurs en Iran / Photo: © AFP

Avec sa musique, l'Israélien Mark Eliyahu conquiert des coeurs en Iran

Dans une yourte du nord d'Israël, Mark Eliyahu accorde son kamanche, instrument à corde d'origine perse. Si l'artiste commence à se faire une renommée chez lui en Israël, la plupart de ses fans sont en Iran, pays ennemi où il n'a pas le droit de se rendre.

Taille du texte:

"La culture perse, iranienne, est une grande source d'inspiration pour moi", explique le musicien de 39 ans, qui compose des mélodies éthérées, atmosphériques, voire hypnotiques.

"L'un de mes plus grands rêves est de me rendre en Iran, d'y étudier et d'y faire la rencontre de cette culture pour de vrai, parce que je me sens très connecté à elle".

Israël et l'Iran sont deux ennemis jurés et leur profonde hostilité ne donnant aucun signe d'apaisement, Mark Eliyahu ne pourra probablement pas jouer à Téhéran de sitôt.

A défaut, l'artiste israélien donne des représentations à Istanbul, où Iraniens et Israéliens peuvent se rendre, même si les autorités israéliennes ont appelé lundi leurs ressortissants à quitter "dès que possible" la Turquie par crainte d'attaques iraniennes.

Le soir même, le musicien israélien donnait un concert en plein air à Istanbul. La performance n'a pas été annulée, mais le dispositif de sécurité renforcé et des milliers de fans ont pu se bercer de sa musique.

"Lorsque j'écoute sa musique, parfois j'ai la chair de poule, c'est pour ça que je l'aime", dit Farnaz, 29 ans, une étudiante iranienne en bio-ingénierie, l'une des 3.000 fans à se balancer sur la douce musique aux sonorités orientales. Parmi eux, de nombreuses femmes iraniennes et turques, pour certaines habillées en robes d'été et pour d'autres voilées.

- "Illumination" -

Né au Daguestan, aujourd'hui province russe non loin de la Turquie et de l'Iran influencée pendant des siècles par ces deux cultures, Mark Eliyahu a pour père un compositeur et pour mère une pianiste. C'est avec ses deux parents juifs qu'il est arrivé en Israël alors qu'il était encore enfant, à la chute de l'URSS.

Lui a d'abord opté pour le violon, avant d'aller étudier les musiques grecque et turque à Athènes, où il a entendu pour la première fois du kamanche.

"C'est la première fois que j'entendais avec mes oreilles ce son que j'ai toujours eu en moi", dit l'homme à la chevelure bouclée noire. "C'était une illumination".

Il a ensuite découvert que son arrière-grand-père avait lui-même joué de cet instrument aux airs de violon rond.

Conquis, Mark Eliyahu déménage en Azerbaïdjan, en Asie centrale, pour étudier plus encore la pratique de cet instrument avec un expert, Adalat Vazirov, avant de rentrer en Israël au début de sa vingtaine.

Aujourd'hui, le musicien a enregistré quatre albums et multiplié les concerts dans plus de 50 pays. Mais c'est en Turquie que ses concerts sont les plus courus. "En Turquie, je me sens à la maison", déclare-t-il à l'AFP. "Là où je suis né, c'est un endroit où les cultures turques et perses se mélangeaient".

- "Un jour" -

L'artiste a élaboré la plupart de ses chansons sur la route, mais la pandémie de coronavirus a mis un frein à ses déplacements à l'étranger. Bloqué en Israël, il a alors composé la bande originale de la série israélienne d'espionnage "Téhéran" diffusée sur Apple TV.

Mais pour cet homme qui dit ne pas suivre l'actualité, ne rien connaître à la politique et être confiné "dans (son) univers de la musique", signer les mélodies de cette série --qui suit une espionne tentant de saboter les activités nucléaires iraniennes-- "n'était pas un acte politique".

Sa mission est plutôt "de diffuser de l'amour dans le monde, de guérir et de connecter", dit-il dans la yourte qui lui sert de singulier studio, situé sous un couloir aérien d'avions de combats israéliens F-16 qui transpercent de temps à autre le silence.

Mark Eliyahu n'est pas le premier Israélien à être populaire en Iran. Avant lui, la chanteuse Liraz Charhi dont les parents en sont originaires a sorti un album dont certains morceaux y ont été enregistrés secrètement.

Sur le compte Instagram de l'artiste, un admirateur dit espérer "(le) voir un jour en Iran".

Le musicien estime que ses concerts en Turquie devant des spectateurs iraniens constituent déjà "un grand honneur", mais regrette vivement de ne pouvoir se rendre en Iran. "J'espère qu'un jour cela changera", dit-il.

H.M.Hernandez--TFWP