The Fort Worth Press - Au Kenya, Nairobi désertée, violences en périphérie lors d'une nouvelle journée de manifestations

USD -
AED 3.672504
AFN 66.097111
ALL 82.900442
AMD 380.972824
ANG 1.790055
AOA 917.000367
ARS 1434.000367
AUD 1.504891
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.679303
BBD 2.014081
BDT 122.345769
BGN 1.680002
BHD 0.37625
BIF 2954.62156
BMD 1
BND 1.295411
BOB 6.910231
BRL 5.439604
BSD 0.999957
BTN 89.908556
BWP 13.285536
BYN 2.874941
BYR 19600
BZD 2.011162
CAD 1.38265
CDF 2232.000362
CHF 0.803927
CLF 0.0235
CLP 921.880396
CNY 7.070104
CNH 7.069041
COP 3799.167132
CRC 488.472932
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.676512
CZK 20.783504
DJF 178.070665
DKK 6.414904
DOP 64.002061
DZD 129.723093
EGP 47.482076
ERN 15
ETB 155.107629
EUR 0.858704
FJD 2.26045
FKP 0.750488
GBP 0.749372
GEL 2.69504
GGP 0.750488
GHS 11.375091
GIP 0.750488
GMD 73.000355
GNF 8689.3058
GTQ 7.659812
GYD 209.213068
HKD 7.784904
HNL 26.337526
HRK 6.470704
HTG 130.906281
HUF 328.020388
IDR 16689.55
ILS 3.23571
IMP 0.750488
INR 89.958504
IQD 1310.007298
IRR 42112.503816
ISK 127.980386
JEP 0.750488
JMD 160.056669
JOD 0.70904
JPY 155.360385
KES 129.352166
KGS 87.450384
KHR 4003.777959
KMF 422.00035
KPW 900.039614
KRW 1473.803789
KWD 0.30697
KYD 0.833383
KZT 505.714163
LAK 21684.626283
LBP 89549.049071
LKR 308.444597
LRD 176.001374
LSL 16.947838
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435968
MAD 9.235994
MDL 17.014554
MGA 4460.567552
MKD 52.925772
MMK 2099.679458
MNT 3548.600426
MOP 8.01889
MRU 39.877216
MUR 46.070378
MVR 15.403739
MWK 1733.997338
MXN 18.174604
MYR 4.111039
MZN 63.910377
NAD 16.947838
NGN 1450.080377
NIO 36.800756
NOK 10.105104
NPR 143.853518
NZD 1.730703
OMR 0.383789
PAB 1.000043
PEN 3.361353
PGK 4.243335
PHP 58.965038
PKR 280.346971
PLN 3.63215
PYG 6877.602713
QAR 3.644958
RON 4.372604
RSD 100.802816
RUB 76.80419
RWF 1454.943545
SAR 3.752973
SBD 8.230592
SCR 13.522517
SDG 601.503676
SEK 9.40005
SGD 1.295504
SHP 0.750259
SLE 23.703667
SLL 20969.498139
SOS 570.471816
SRD 38.629038
STD 20697.981008
STN 21.036363
SVC 8.750268
SYP 11057.447322
SZL 16.934701
THB 31.875038
TJS 9.174945
TMT 3.51
TND 2.933413
TOP 2.40776
TRY 42.526038
TTD 6.778861
TWD 31.289038
TZS 2440.132229
UAH 41.981024
UGX 3537.543468
UYU 39.110462
UZS 11963.250762
VES 254.551935
VND 26360
VUV 122.070562
WST 2.788735
XAF 563.222427
XAG 0.017143
XAU 0.000238
XCD 2.70255
XCG 1.802258
XDR 0.700468
XOF 563.222427
XPF 102.399863
YER 238.550363
ZAR 16.926304
ZMK 9001.203584
ZMW 23.119392
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -87.0000

    4263

    -2%

  • N150

    13.5900

    3685.24

    +0.37%

Au Kenya, Nairobi désertée, violences en périphérie lors d'une nouvelle journée de manifestations
Au Kenya, Nairobi désertée, violences en périphérie lors d'une nouvelle journée de manifestations / Photo: © AFP

Au Kenya, Nairobi désertée, violences en périphérie lors d'une nouvelle journée de manifestations

Des violences ont éclaté lundi lors d'une nouvelle journée de mobilisation à Nairobi, capitale d'habitude vibrante du Kenya où les principales voies d'accès étaient coupées et les rues vides, tandis qu'en périphérie s'affrontaient sporadiquement manifestants et policiers.

Taille du texte:

La Journée Saba Saba ("Sept, sept" en swahili, pour 7 juillet) commémore chaque année le soulèvement du 7 juillet 1990, lorsque les Kényans ont manifesté pour l'instauration du multipartisme durant les années sombres du régime autocratique de Daniel arap Moi (1978-2002).

Cette année, cet hommage se conjugue à la vague de contestation qui secoue depuis plus d'un an la locomotive économique de l'Afrique de l'Est contre les taxes, la corruption, les disparitions forcées et les brutalités policières sous la présidence de William Ruto.

Lundi après-midi, la tension est montée d'un cran en périphérie de Nairobi, où des affrontements sporadiques opposaient des policiers, déployés en nombre, à des groupes de jeunes hommes, les premiers répondant aux jets de pierres des seconds par des tirs de gaz lacrymogène, ont constaté des journalistes de l'AFP. Au moins deux blessés ont été évacués.

 

Dans la matinée, sous une fine bruine, le centre-ville de Nairobi, haut-lieu des rassemblements ces derniers mois, était déserté en dehors de quelques passants, boda-boda (motos-taxis) et policiers. De nombreux commerces étaient fermés.

"Je n'ai jamais vu le centre-ville comme ça", a déclaré à l'AFP Edmond Khayimba, un agent de sécurité de 29 ans.

Une carte interactive, recensant une vingtaine de barrages supposés érigés par la police à travers la capitale, circulait sur les réseaux sociaux.

Les télévisions locales montraient également des rassemblements limités dans plusieurs villes du pays, la police y ayant parfois déployé des canons à eau.

- "Ruto doit partir" -

Les dernières manifestations du 25 juin, au départ pacifiques, avaient déjà été marquées par des affrontements et pillages dans le centre-ville, au grand désespoir des commerçants.

19 personnes avaient été tuées et 500 autres arrêtées, l'exécutif affirmant avoir "déjoué un coup d’État", tandis que les manifestants l'accusent de payer des vandales armés pour discréditer leur mouvement.

Le 25 juin devait rendre hommage aux plus de 60 victimes du mouvement citoyen inédit de 2024, qui avait culminé, à la même date l'an dernier, avec une brève prise du Parlement par les manifestants, essentiellement des jeunes de la "Génération Z".

Pour beaucoup urbains, éduqués et connectés, ils réclamaient le retrait d'une loi budgétaire controversée ainsi que le départ du président Ruto, élu en 2022 sur la promesse de défendre les plus démunis face au coût de la vie et au chômage.

M. Ruto avait formé une alliance avec le vétéran de l'opposition Raila Odinga, mais ce fragile mariage, considéré par certains comme un moyen de préparer la prochaine élection de 2027, n'a que peu convaincu.

 

"Ce que (Ruto) a promis au pays, il ne le délivre pas. Ce slogan de +Ruto doit partir+, nous ne le lâcherons pas, nous le ferons vivre chaque jour", ajoute-t-il.

- Années 1990 -

Les violences policières entachent l'image du Kenya, considéré comme l'un des rares États stables et démocratiques dans une région troublée.

En juin, le meurtre en détention d'un enseignant, arrêté pour avoir prétendument critiqué un haut gradé de la police, a ravivé la colère contre les violences policières. De même, un vendeur de rue victime de balles perdues en marge d'un rassemblement est décédé début juillet.

"A chaque fois que les gens organisent des manifestations, ils (le pouvoir) tuent plus de gens, et donc cela continue à s'alimenter", déplore l'analyste Nerima Wako.

Les ONG de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International ont critiqué la réponse des autorités, tandis que l'ONU a déploré les violences, appelant à l'ouverture d'enquêtes "indépendantes et transparentes".

Dimanche, un gang armé a attaqué le siège de la Commission kényane des droits humains, où se tenait une conférence de presse appelant à la fin des brutalités policières.

 

"Nous ne sommes plus dans les années 1990", pointe Mme Lynch, mais le gouvernement "ne semble pas avoir compris que le monde avait changé".

H.Carroll--TFWP