The Fort Worth Press - Au Brésil, le succès grandissant des start-ups de la finance

USD -
AED 3.672498
AFN 66.150161
ALL 82.071137
AMD 381.637168
ANG 1.790403
AOA 917.000515
ARS 1438.237803
AUD 1.507375
AWG 1.8025
AZN 1.662788
BAM 1.664227
BBD 2.01353
BDT 122.174949
BGN 1.663605
BHD 0.376972
BIF 2953.186891
BMD 1
BND 1.288882
BOB 6.933288
BRL 5.432803
BSD 0.999745
BTN 90.68295
BWP 13.20371
BYN 2.923673
BYR 19600
BZD 2.010636
CAD 1.377245
CDF 2249.999716
CHF 0.795397
CLF 0.023268
CLP 912.439682
CNY 7.04725
CNH 7.03698
COP 3818
CRC 500.085092
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.826583
CZK 20.688697
DJF 178.029272
DKK 6.35129
DOP 63.504084
DZD 129.668047
EGP 47.426902
ERN 15
ETB 155.599813
EUR 0.85013
FJD 2.30425
FKP 0.747395
GBP 0.744605
GEL 2.695036
GGP 0.747395
GHS 11.496767
GIP 0.747395
GMD 73.500541
GNF 8693.802358
GTQ 7.658271
GYD 209.155888
HKD 7.779025
HNL 26.33339
HRK 6.407902
HTG 130.989912
HUF 327.029499
IDR 16665.7
ILS 3.219475
IMP 0.747395
INR 90.91155
IQD 1309.654993
IRR 42109.999776
ISK 125.820464
JEP 0.747395
JMD 159.76855
JOD 0.70904
JPY 154.812501
KES 128.950192
KGS 87.450032
KHR 4000.153165
KMF 420.000145
KPW 900.00025
KRW 1473.890159
KWD 0.30659
KYD 0.833138
KZT 515.642085
LAK 21663.54663
LBP 89542.083418
LKR 309.121852
LRD 176.477597
LSL 16.773656
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.419503
MAD 9.176481
MDL 16.875425
MGA 4456.262764
MKD 52.359562
MMK 2099.766038
MNT 3546.841984
MOP 8.014159
MRU 39.76855
MUR 45.920109
MVR 15.405074
MWK 1733.577263
MXN 17.95322
MYR 4.085502
MZN 63.921425
NAD 16.773727
NGN 1452.609768
NIO 36.793581
NOK 10.186199
NPR 145.07403
NZD 1.729525
OMR 0.384503
PAB 0.999745
PEN 3.36659
PGK 4.24862
PHP 58.521946
PKR 280.175459
PLN 3.587795
PYG 6714.60177
QAR 3.643635
RON 4.330597
RSD 99.810003
RUB 79.399996
RWF 1455.582029
SAR 3.75102
SBD 8.160045
SCR 13.509928
SDG 601.503701
SEK 9.30629
SGD 1.289405
SHP 0.750259
SLE 24.05002
SLL 20969.503664
SOS 570.371001
SRD 38.61039
STD 20697.981008
STN 20.847427
SVC 8.747484
SYP 11058.470992
SZL 16.776719
THB 31.506499
TJS 9.193736
TMT 3.5
TND 2.923758
TOP 2.40776
TRY 42.713601
TTD 6.785228
TWD 31.428502
TZS 2469.999911
UAH 42.257233
UGX 3561.095984
UYU 39.181311
UZS 12095.014019
VES 267.43975
VND 26345
VUV 121.461818
WST 2.779313
XAF 558.16627
XAG 0.015865
XAU 0.000233
XCD 2.70255
XCG 1.801744
XDR 0.69418
XOF 558.16627
XPF 101.481031
YER 238.449991
ZAR 16.77845
ZMK 9001.183536
ZMW 23.168822
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.2600

    941.56

    -0.45%

  • BEL20

    23.5300

    5030.06

    +0.47%

  • PX1

    -5.6900

    8119.33

    -0.07%

  • ISEQ

    33.7500

    13015.34

    +0.26%

  • OSEBX

    -2.4700

    1644.59

    -0.15%

  • PSI20

    39.5700

    8114.52

    +0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -152.1700

    4134.41

    -3.55%

  • N150

    -1.8600

    3713.1

    -0.05%

Au Brésil, le succès grandissant des start-ups de la finance
Au Brésil, le succès grandissant des start-ups de la finance / Photo: © AFP

Au Brésil, le succès grandissant des start-ups de la finance

Quand les soeurs brésiliennes Daniela et Julia Binatti ont quitté leurs emplois pour lancer Pismo, une start-up dans la finance, leurs proches les ont jugées bien imprudentes.

Taille du texte:

Sept ans plus tard, en juin dernier, leur entreprise a été rachetée par Visa pour la somme mirobolante d'un milliard de dollars.

Pismo est l'un des derniers cas en date de "fintechs" à succès au Brésil, qui est de loin le pays d'Amérique latine le plus dynamique dans ce domaine, avec des solutions innovantes pour un énorme marché de consommateurs.

"Quand j'avais 16 ans, ma mère m'a dit de distribuer des CV dans des banques de l'avenue Paulista (de Sao Paulo) pour trouver du boulot", raconte Daniela Binatti, 46 ans, qui a grandi dans une famille aux revenus modestes.

Aujourd'hui, nombre d'institutions financières installées dans d'imposants gratte-ciels de cette artère emblématique de la mégalopole brésilienne sont devenues des clientes de Pismo.

La société compte plus de 450 employés, au Brésil mais aussi aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Inde et à Singapour.

Avec le rachat par Visa, Pismo est devenu l'une des 21 "licornes" brésiliennes, nom donné aux start-ups dont la valeur de marché est supérieure à un milliard de dollars. Soit plus de la moitié des 38 entreprises de ce type en Amérique latine.

"Beaucoup de gens nous prenaient pour des fous. Il a fallu battre en brèche de nombreux préjugés pour faire notre entrée sur le marché international avec une technologie brésilienne", souligne Daniela Binatti.

La plateforme de Pismo permet à Visa de proposer à ses clients des produits bancaires accessibles de partout dans le monde, grâce à l'utilisation de l'informatique à distance ("cloud") pour y stocker les outils technologiques.

- Contexte favorable à l'innovation -

D'autres fintechs issues de la première économie d'Amérique latine ont fait leurs preuves, comme Neon, qui a reçu l'an dernier un investissement de 300 millions de dollars du groupe bancaire espagnol BBVA.

Le cas le plus emblématique est celui de Nubank, une des principales banques numériques au monde, forte de près de 84 millions de clients et cotée à Wall Street depuis décembre 2021.

Ce succès est dû notamment "à la taille du marché" brésilien: 84% de la population adulte de ce pays de 203 millions d'habitants a un compte en banque, explique Eduardo Fuentes, chercheur de la plateforme d'innovation Distrito.

Et cet énorme marché est réparti entre un nombre réduit d'acteurs majeurs du secteur bancaire traditionnel, "ce qui pose une série de problèmes" que les fintechs se proposent de résoudre, notamment pour diminuer les coûts.

D'autant plus que le Brésil dispose "d'un grand nombre d'entrepreneurs talentueux, dans un contexte favorable à l'innovation", de quoi "attirer les investisseurs internationaux", ajoute M. Fuentes.

Les pouvoirs publics ont d'ailleurs donné l'exemple en termes d'innovation avec le PIX: ce système de virements gratuits et instantanés lancé fin 2020 par la Banque centrale a révolutionné les transactions financières dans le pays, avec un impact considérable sur la façon dont les Brésiliens dépensent leur argent au quotidien.

- Terre d'opportunités -

Le Brésil se situe au huitième rang mondial des pays qui comptent le plus de fintechs, avec 869 sociétés, spécialisées pour la plupart dans le crédit, les moyens de paiement ou la gestion financière.

"Il y a beaucoup d'opportunités dans des niches mal desservies" par les banques traditionnelles, "comme les populations les plus pauvres ou les entrepreneurs", estime Mariana Bonota, de l'association ABFintech, qui représente ce secteur.

La banque numérique Cora a décidé par exemple de miser sur le marché des PME.

"Elles représentent 90% des affaires dans ce pays, et nous leurs offrons des coûts moins élevés et moins de bureaucratie", dit Igor Senra, cofondateur de cette fintech vue par les observateurs comme une licorne en puissance.

Avec 400 employés et un million de clients, Cora a déjà reçu plus de 116 millions de dollars d'investissements internationaux.

Pas de doute, l'avenir est prometteur pour le secteur au Brésil, avec aussi l'essor de l'"open finance", le partage des données de clients entre banques, ou la régulation des cryptomonnaies, prédit Diego Herrera, spécialiste de la Banque inter-américaine de Développement (BID).

T.Mason--TFWP