The Fort Worth Press - Au Brésil, la chasse aux nouveaux talents du MMA

USD -
AED 3.672499
AFN 68.502058
ALL 83.649612
AMD 383.740041
ANG 1.789623
AOA 917.000036
ARS 1255.766197
AUD 1.520288
AWG 1.8025
AZN 1.690721
BAM 1.668636
BBD 2.020399
BDT 121.679557
BGN 1.673295
BHD 0.376975
BIF 2981.413623
BMD 1
BND 1.279674
BOB 6.939711
BRL 5.532902
BSD 1.000601
BTN 85.690153
BWP 13.33339
BYN 3.274649
BYR 19600
BZD 2.009991
CAD 1.37008
CDF 2885.999886
CHF 0.797801
CLF 0.024758
CLP 950.059613
CNY 7.175299
CNH 7.171625
COP 4015.7
CRC 504.651927
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.749857
CZK 21.105298
DJF 177.719437
DKK 6.39121
DOP 60.195856
DZD 129.787334
EGP 49.513603
ERN 15
ETB 135.374963
EUR 0.85661
FJD 2.24175
FKP 0.736163
GBP 0.737665
GEL 2.710154
GGP 0.736163
GHS 10.400789
GIP 0.736163
GMD 71.496752
GNF 8656.000359
GTQ 7.68709
GYD 209.351631
HKD 7.84972
HNL 26.35014
HRK 6.454901
HTG 131.286287
HUF 341.614547
IDR 16229.1
ILS 3.317097
IMP 0.736163
INR 85.7813
IQD 1310
IRR 42112.492332
ISK 122.319754
JEP 0.736163
JMD 159.910246
JOD 0.709034
JPY 146.956986
KES 129.497617
KGS 87.449884
KHR 4021.000108
KMF 421.49771
KPW 899.989949
KRW 1376.02976
KWD 0.30587
KYD 0.833891
KZT 519.10468
LAK 21529.999766
LBP 89600.000218
LKR 300.589969
LRD 200.999994
LSL 17.729755
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.395067
MAD 9.002498
MDL 16.930368
MGA 4430.00038
MKD 52.70191
MMK 2099.551903
MNT 3586.805132
MOP 8.090897
MRU 39.703205
MUR 45.150234
MVR 15.401083
MWK 1736.498937
MXN 18.667298
MYR 4.260501
MZN 63.960268
NAD 17.729906
NGN 1530.520033
NIO 36.750132
NOK 10.10054
NPR 137.104074
NZD 1.661445
OMR 0.384503
PAB 1.000601
PEN 3.545997
PGK 4.124751
PHP 56.478017
PKR 284.502273
PLN 3.643497
PYG 7755.344063
QAR 3.640596
RON 4.3504
RSD 100.357984
RUB 77.598355
RWF 1434
SAR 3.750444
SBD 8.326487
SCR 14.347863
SDG 600.501933
SEK 9.52609
SGD 1.280975
SHP 0.785843
SLE 22.531123
SLL 20969.503664
SOS 571.52571
SRD 37.36795
STD 20697.981008
SVC 8.755263
SYP 13001.930426
SZL 17.729578
THB 32.590969
TJS 9.681127
TMT 3.51
TND 2.900354
TOP 2.3421
TRY 40.164901
TTD 6.794671
TWD 29.239855
TZS 2629.999644
UAH 41.880479
UGX 3585.88681
UYU 40.653701
UZS 12662.499865
VES 113.437985
VND 26092.5
VUV 119.443863
WST 2.750992
XAF 559.644909
XAG 0.026926
XAU 0.0003
XCD 2.70255
XDR 0.695413
XOF 557.999829
XPF 102.299294
YER 241.850197
ZAR 17.756585
ZMK 9001.194362
ZMW 23.44008
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.0000

    927.32

    0%

  • BEL20

    0.0000

    4547

    0%

  • PX1

    0.0000

    7902.25

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    11482.3

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1632.43

    0%

  • PSI20

    0.0000

    7747.77

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    93.5200

    2535.29

    +3.83%

  • N150

    0.0000

    3672.92

    0%

Au Brésil, la chasse aux nouveaux talents du MMA
Au Brésil, la chasse aux nouveaux talents du MMA / Photo: © AFP

Au Brésil, la chasse aux nouveaux talents du MMA

Caio Borralho a abandonné ses études de chimie pour faire carrière dans le MMA, sport où le Brésil cherche de nouveaux talents après avoir brillé lors de la dernière décennie. A 30 ans, il rêve de reprendre le flambeau.

Taille du texte:

Car le Brésil est orphelin de grandes stars depuis la retraite du légendaire Anderson Silva en 2020, où d'Amanda Nunes, elle aussi considérée comme l'une des meilleures de tous les temps, et qui a raccroché les gants en juin dernier.

Le géant pays sud-américain demeure bien représenté dans le championnat le plus prestigieux, l'UFC (Ultimate Fighting Championship), avec un cinquième des lutteurs classés dans le top 15 des 13 catégories de poids.

Mais un seul d'entre eux est actuellement détenteur d'une ceinture de champion du monde: Alexandre Pantoja, chez les poids mouches.

"Nous vivons une période de transition. Si nous n'avons qu'un seul champion du monde actuellement, c'est en raison du manque d'investissement dans le développement de nouveaux talents", dit à l'AFP Caio Borralho, multiples tatouages et coiffure soignée.

"Dans d'autres pays, il y a davantage de soutien, et cela fait la différence sur le long terme. Il nous faut concentrer les efforts sur les jeunes et nous pourrons ainsi dominer à nouveau ce sport", ajoute-t-il.

- "ADN brésilien" -

Avec une vingtaine d'autres lutteurs, Caio Borralho s'entraîne dans une salle du centre de Sao Paulo avec un seul objectif en tête: remporter le titre des poids moyens (84 kg), catégorie qui a longtemps été la chasse gardée d'Anderson Silva.

Né à Sao Luis, dans le Maranhao (nord-est), il a gagné les quatre combats disputés depuis ses débuts en UFC, en avril 2022.

Mais il sait que d'autres Brésiliens sont mieux placés pour remettre leur pays sur le toit du monde, comme Charles "Do Bronx" Oliveira (légers) ou Alex Pereira (mi-lourds), déjà sacrés par le passé.

"J'ai encore besoin de plus d'heures de vol, d'enchaîner les combats pour emmagasiner de l'expérience", admet celui qui a abandonné ses études universitaires alors qu'il ne lui restait plus qu'un an pour obtenir son diplôme en chimie industrielle.

Après avoir été initié aux arts martiaux en faisant du judo quand il était enfant, Caio Borralho s'est initié au MMA à 19 ans.

Cette discipline qui a connu un essor considérable lors des dernières décennies est intimement liée au Brésil. Le jiu-jitsu brésilien est un art martial essentiel pour être compétitif lors des phases de combat au sol, et les championnats comme l'UFC, co-fondé il y a 30 ans par le Brésilien Rorion Gracie, ont été inspirés par le "Vale-tudo", une compétition où --comme son nom l'indique en Portugais-- tous les coups étaient permis.

"L'UFC est dans l'ADN du Brésilien, cela fait partie de notre histoire. Auparavant, les jeunes commençaient par pratiquer un art martial et passaient ensuite au MMA. Maintenant, ils font directement du MMA", dit à l'AFP Eduardo Galetti, vice-président de l'UFC au Brésil.

Le marché brésilien demeure le deuxième le plus important au monde après les Etats-Unis pour l'UFC, dont les combats sont diffusés dans plus de 70 pays.

- "Rage de vaincre" -

Comme le football, l'UFC et les autres championnats professionnels de MMA sont vus par de nombreux jeunes Brésiliens comme une opportunité de sortir de la pauvreté.

Mais Natalia Silva, 26 ans, rêve aussi de laisser une trace dans l'histoire de son sport.

"Je ne veux pas seulement être une championne, je veux marquer la vie des gens, inspirer des rêves", confie à l'AFP cette jeune femme qui s'entraîne à Contagem, banlieue de Belo Horizonte (sud-est).

Depuis ses débuts dans l'UFC, en juin 2022, elle a remporté les quatre combats qu'elle a disputés, se hissant au 13e rang de la catégorie des poids mouches.

"Si Dieu le veut, le titre sera bientôt à nous", assure cette lutteuse qui a commencé par le taekwondo et doit tresser ses longs cheveux ondulés à chaque fois qu'elle monte dans l'octogone.

La branche féminine de l'UFC n'existe que depuis 2013, mais elle a connu un important essor ces dernières années: plus de la moitié des représentants du Brésil classés dans le top-15 de leurs catégories sont aujourd'hui des femmes (23 sur 42).

"Les Brésiliens naissent avec la rage de vaincre (...). Ici, la situation est compliquée pour la plupart de la population", dit Carlos Junior Lopes, entraîneur de Natalia Silva.

"Ces difficultés nous donnent plus de volonté, de détermination, et si l'on allie ces valeurs à la technique, nous sommes inarrêtables", jubile-t-il.

J.Ayala--TFWP