The Fort Worth Press - Lula ou Bolsonaro: le Brésil à deux jours d'une présidentielle très serrée

USD -
AED 3.672953
AFN 69.243509
ALL 93.496283
AMD 392.423738
ANG 1.801759
AOA 914.500902
ARS 1016.8984
AUD 1.560379
AWG 1.8
AZN 1.700507
BAM 1.861532
BBD 2.018579
BDT 119.470037
BGN 1.861467
BHD 0.377125
BIF 2954.865606
BMD 1
BND 1.343467
BOB 6.90817
BRL 5.9547
BSD 0.999762
BTN 84.769428
BWP 13.565323
BYN 3.27172
BYR 19600
BZD 2.015133
CAD 1.41498
CDF 2870.000149
CHF 0.884135
CLF 0.035342
CLP 975.200161
CNY 7.266989
CNH 7.27079
COP 4338
CRC 501.694205
CUC 1
CUP 26.5
CVE 104.949817
CZK 23.8843
DJF 178.024823
DKK 7.100305
DOP 60.467905
DZD 133.921653
EGP 50.6403
ERN 15
ETB 127.215412
EUR 0.952155
FJD 2.3165
FKP 0.789317
GBP 0.783485
GEL 2.809847
GGP 0.789317
GHS 14.695735
GIP 0.789317
GMD 72.000004
GNF 8624.267113
GTQ 7.702851
GYD 209.091601
HKD 7.775035
HNL 25.348359
HRK 7.133259
HTG 130.947509
HUF 390.190029
IDR 15959.35
ILS 3.58133
IMP 0.789317
INR 84.84595
IQD 1309.690376
IRR 42087.500947
ISK 138.9201
JEP 0.789317
JMD 156.666413
JOD 0.7091
JPY 152.298008
KES 129.229608
KGS 86.798224
KHR 4019.416552
KMF 466.124958
KPW 899.999621
KRW 1433.575017
KWD 0.30757
KYD 0.833119
KZT 522.134338
LAK 21895.434168
LBP 89525.241757
LKR 290.121165
LRD 179.450816
LSL 17.823592
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.877979
MAD 9.966877
MDL 18.28046
MGA 4688.570776
MKD 58.587186
MMK 3247.960992
MNT 3397.999946
MOP 8.003769
MRU 39.638696
MUR 46.650317
MVR 15.403315
MWK 1733.51481
MXN 20.131099
MYR 4.432499
MZN 63.903933
NAD 17.823592
NGN 1548.179751
NIO 36.786926
NOK 11.138499
NPR 135.632567
NZD 1.722785
OMR 0.384921
PAB 0.999676
PEN 3.709453
PGK 4.044202
PHP 58.313979
PKR 278.075916
PLN 4.064455
PYG 7820.947232
QAR 3.644886
RON 4.729801
RSD 111.351997
RUB 105.4985
RWF 1393.150841
SAR 3.758043
SBD 8.383555
SCR 14.090152
SDG 601.49681
SEK 10.959503
SGD 1.343155
SHP 0.789317
SLE 22.79564
SLL 20969.504736
SOS 571.366025
SRD 35.204967
STD 20697.981008
SVC 8.748084
SYP 2512.529858
SZL 17.814073
THB 33.842499
TJS 10.926959
TMT 3.51
TND 3.16309
TOP 2.342099
TRY 34.873799
TTD 6.785453
TWD 32.506497
TZS 2375.000204
UAH 41.746745
UGX 3657.770502
UYU 43.735247
UZS 12861.806725
VES 49.413523
VND 25385
VUV 118.722009
WST 2.791591
XAF 624.340402
XAG 0.031248
XAU 0.00037
XCD 2.70255
XDR 0.758695
XOF 624.340402
XPF 113.511764
YER 250.374989
ZAR 17.69125
ZMK 9001.193041
ZMW 27.517251
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.6800

    896.14

    +0.3%

  • BEL20

    -7.2200

    4239.01

    -0.17%

  • PX1

    28.8400

    7423.4

    +0.39%

  • ISEQ

    28.2800

    9780.7

    +0.29%

  • OSEBX

    0.5800

    1447.7

    +0.04%

  • PSI20

    9.5100

    6352.01

    +0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.7200

    2959.88

    -0.26%

  • N150

    3.3300

    3338.25

    +0.1%

Lula ou Bolsonaro: le Brésil à deux jours d'une présidentielle très serrée
Lula ou Bolsonaro: le Brésil à deux jours d'une présidentielle très serrée / Photo: © AFP/Archives

Lula ou Bolsonaro: le Brésil à deux jours d'une présidentielle très serrée

Après une campagne à couteaux tirés et un premier tour plus serré que prévu, le Brésil élit dimanche son prochain président: l'ex-chef d'Etat de gauche Lula ou le président sortant d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Taille du texte:

Le pays d'Amérique latine aux dimensions continentales se prépare à cette échéance depuis mars 2021, lorsque la Cour Suprême avait permis à Luiz Inacio Lula da Silva de faire un come-back politique en annulant les condamnations controversées qui l'avaient envoyé 18 mois en prison pour corruption.

Lula, qui a fêté ses 77 ans jeudi, a beau être le favori des sondages depuis des mois, l'écart s'est resserré avec Bolsonaro, 67 ans, qui a obtenu un meilleur score que prévu au premier tour (43% contre 48%).

A deux jours du vote, les analystes n'excluent pas que la 6e campagne présidentielle de l'inoxydable fondateur du Parti des travailleurs (PT) échoue au poteau.

Selon le dernier sondage jeudi de l'institut de référence Datafolha, l'ancien syndicaliste est crédité de 53% des votes exprimés, contre 47% pour Bolsonaro.

Les deux candidats, qui se détestent, se retrouvent vendredi soir pour un dernier débat télévisé qui promet d'être très tendu.

"Cette course va se terminer sur le fil", prédit pour l'AFP Brian Winter, rédacteur en chef de Americas Quarterly, "chaque vote va compter, je ne parierais pas sur le résultat".

Bolsonaro a bénéficié d'une dynamique après ce premier tour rassurant pour lui. Ses alliés ont par ailleurs fortement progressé aux élections des gouverneurs et aux législatives qui se déroulaient parallèlement au 1er tour de la présidentielle, le 2 octobre.

Quel que soit le nom du nouveau président élu pour quatre ans, il devra gouverner avec une droite radicale plus puissante.

- "Des cicatrices" -

Mais Bolsonaro semble avoir douté de sa victoire ces derniers jours, relançant ses attaques contre le système électoral brésilien "frauduleux" qu'il avait mises en sourdine.

Il n'acceptera le résultat des élections que s'"il ne se passe rien d'anormal", a-t-il prévenu récemment.

Il vient de lancer une offensive sur des irrégularités présumées dans la diffusion de propagande électorale à la radio qui auraient desservi sa campagne, privée selon lui de la diffusion de quelque 150.000 spots. Mais le Tribunal supérieur électoral (TSE) a rejeté mercredi sa demande d'enquête.

Dans ce contexte, beaucoup redoutent un remake brésilien de l'assaut du Capitole en janvier 2021 par des sympathisants du président américain défait Donald Trump, modèle de Jair Bolsonaro.

Mais les analystes estiment qu'il manque à Bolsonaro le soutien de l'armée et des institutions pour faire un véritable coup de force s'il perd.

Il peut toutefois essayer, d'autant qu'il peut compter sur un socle de partisans prêts à tout. Et, "comme on l'a vu aux Etats-Unis, cela laisse des cicatrices pour le pays", dit Brian Winter.

- Débauche d'attaques -

Ce dernier mois de campagne a donné lieu à une débauche d'attaques et d'insultes personnelles, surtout sur les réseaux sociaux, un champ de bataille plus important que jamais.

Le camp Bolsonaro a accusé Lula de vouloir fermer les églises, promouvoir l"'idéologie de genre" dans les écoles et pactiser avec Satan. Le camp Lula a accusé Bolsonaro de pédophilie et de cannibalisme.

Ces joutes ont laissé peu de place aux vrais problèmes des 215 millions de Brésiliens, telles la relative faiblesse de l'économie, l'inflation et la faim dont souffrent 33 millions d'entre eux.

Lula a surtout fait campagne autour du succès de ses deux mandats (2003-2010) à une époque du boom économique permis par l'envolée des matières premières pour la plus grande économie d'Amérique latine.

Et même si les charges qui pesaient contre lui autour de l'enquête tentaculaire sur les pots de vin liés à Petrobras ont été annulées, Lula incarne toujours pour des millions de Brésiliens la corruption.

Mais il garde des soutiens irréductibles, telle Ana Gabriele dos Santos, employée d'un ranch dans la région semi-aride du Sertao, fief de Lula, dans le Nord-est.

"On était pour Lula à l'époque, on est pour Lula aujourd'hui", dit à l'AFP la jeune femme dont la famille a toujours voté pour le chef du PT.

Bolsonaro peut de son côté capitaliser sur une légère reprise économique avec un reflux du chômage comme de l'inflation, ainsi que sur la défense des valeurs ultra-conservatrices: Dieu, famille, patrie.

"Il est l'un des nôtres", lance Gilberto Klais, un entrepreneur qui exhibe un autocollant géant sur sa voiture, jaune et vert comme les couleurs du drapeau brésilien, dans l'Etat méridional du Parana, un bastion bolsonariste.

Mais en fait, une foule de Brésiliens voteront surtout dimanche pour le candidat qu'ils détestent le moins.

D.Johnson--TFWP