The Fort Worth Press - La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"

USD -
AED 3.672498
AFN 65.999977
ALL 82.398403
AMD 381.487652
ANG 1.790403
AOA 916.999706
ARS 1451.750099
AUD 1.501062
AWG 1.8025
AZN 1.720298
BAM 1.666503
BBD 2.013642
BDT 122.171618
BGN 1.66315
BHD 0.377009
BIF 2960
BMD 1
BND 1.290015
BOB 6.92273
BRL 5.591497
BSD 0.999749
BTN 89.631315
BWP 13.185989
BYN 2.907816
BYR 19600
BZD 2.010685
CAD 1.374695
CDF 2260.000417
CHF 0.791198
CLF 0.023193
CLP 909.849631
CNY 7.04095
CNH 7.02949
COP 3802.96
CRC 498.36831
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.449781
CZK 20.681105
DJF 177.719955
DKK 6.348715
DOP 62.599019
DZD 129.610074
EGP 47.441903
ERN 15
ETB 155.350121
EUR 0.849835
FJD 2.27745
FKP 0.750114
GBP 0.74211
GEL 2.685003
GGP 0.750114
GHS 11.479822
GIP 0.750114
GMD 73.50207
GNF 8686.000047
GTQ 7.660619
GYD 209.163024
HKD 7.780095
HNL 26.349843
HRK 6.404098
HTG 130.901562
HUF 330.345037
IDR 16767.9
ILS 3.200198
IMP 0.750114
INR 89.60435
IQD 1310
IRR 42099.999928
ISK 125.780504
JEP 0.750114
JMD 159.578049
JOD 0.709036
JPY 156.812495
KES 128.900712
KGS 87.450177
KHR 4010.999916
KMF 419.000044
KPW 899.999969
KRW 1482.180107
KWD 0.30735
KYD 0.833142
KZT 515.528744
LAK 21635.000094
LBP 89600.000293
LKR 309.526853
LRD 177.500564
LSL 16.729887
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.42498
MAD 9.13875
MDL 16.926118
MGA 4547.503721
MKD 52.331959
MMK 2100.312258
MNT 3551.223311
MOP 8.011554
MRU 39.760401
MUR 46.170426
MVR 15.460095
MWK 1737.000175
MXN 17.97635
MYR 4.071005
MZN 63.907067
NAD 16.729768
NGN 1459.798755
NIO 36.70083
NOK 10.104395
NPR 143.404875
NZD 1.72338
OMR 0.384499
PAB 0.99977
PEN 3.366502
PGK 4.25025
PHP 58.786974
PKR 280.150322
PLN 3.583194
PYG 6755.311671
QAR 3.641097
RON 4.324501
RSD 99.772024
RUB 78.799658
RWF 1452
SAR 3.749957
SBD 8.146749
SCR 14.468545
SDG 601.496933
SEK 9.22953
SGD 1.287705
SHP 0.750259
SLE 24.050167
SLL 20969.503664
SOS 571.502891
SRD 38.406501
STD 20697.981008
STN 21.25
SVC 8.748333
SYP 11058.38145
SZL 16.705
THB 31.119742
TJS 9.197788
TMT 3.5
TND 2.894978
TOP 2.40776
TRY 42.830501
TTD 6.796861
TWD 31.548501
TZS 2485.980944
UAH 42.082661
UGX 3602.605669
UYU 39.187284
UZS 12002.48737
VES 282.15965
VND 26340
VUV 120.603378
WST 2.787816
XAF 558.912945
XAG 0.014469
XAU 0.000224
XCD 2.70255
XCG 1.801846
XDR 0.695829
XOF 558.501912
XPF 101.874963
YER 238.500625
ZAR 16.71631
ZMK 9001.202091
ZMW 22.594085
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.0000

    942.7

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5056.04

    0%

  • PX1

    0.0000

    8121.07

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    13088.89

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1662.43

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8191.21

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    47.0600

    4211.5

    +1.13%

  • N150

    0.0000

    3748.3

    0%

La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier" / Photo: © AFP/Archives

La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"

Le gouvernement a présenté lundi soir en Conseil des ministres un projet de loi spéciale budgétaire, probablement adoptée dès mardi par le Parlement, prélude à de nouvelles discussions à l'issue incertaine qui devront aboutir "au plus vite en janvier" selon Emmanuel Macron.

Taille du texte:

Dernier recours après l'échec vendredi de la commission mixte paritaire députés-sénateurs pour permettre de financer temporairement l’État et les administrations, le projet de loi spéciale a été adopté en Conseil des ministres, qui s'est réuni lundi soir à l'Élysée après le retour du chef de l’État de son déplacement à Abou Dhabi.

Mais "ce n'est pas satisfaisant" et "nous devrons au plus vite, en janvier, donner un budget à la nation" qui "devra tenir l'objectif de 5% de déficit et financer nos priorités", a déclaré Emmanuel Macron, selon des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.

La loi spéciale, qui sera examinée mardi au Parlement, "acte donc la volonté du gouvernement de donner leur chance à d'ultimes négociations", a expliqué le président.

L'exécutif écarte toujours l'hypothèse d'un retour au 49.3 pour l'adoption de ce budget, "encore votable sans intervention du gouvernement", a déclaré lors de ce Conseil le Premier ministre, Sébastien Lecornu, selon Mme Bregeon.

Comme l'année dernière, après la chute du gouvernement Barnier, il ne devrait y avoir "aucune voix contre", a pronostiqué le président de la commission des Finances de l'Assemblée, Eric Coquerel (LFI).

Mais ce texte, qui autorise à percevoir les impôts existants, sans nouvelles mesures fiscales, et s'accompagne d'un décret limitant les dépenses aux services votés l'année précédente et jugés indispensables, n'est qu'une mesure temporaire. Les discussions pour doter la France d'un budget de plein exercice devront reprendre en janvier.

Le maintien de la loi spéciale "au-delà de janvier risquerait de fragiliser grandement l'économie française", a assuré Roland Lescure devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale lundi, avant une nouvelle audition prévue mardi au Sénat.

Et sans budget, 200.000 foyers supplémentaires deviendraient éligibles à l'impôt sur le revenu (IR), a également rappelé Amélie de Montchalin.

- "Le plus tôt possible" -

"L'Élysée commence à s'impatienter", explicite un cadre du camp gouvernemental. "Ils veulent que ça s'arrête le plus tôt possible", glisse un autre.

Mais après avoir réussi à faire adopter le budget de la Sécurité sociale, au terme d'une négociation avec les socialistes, Sébastien Lecornu affronte une difficulté encore plus grande sur le budget de l'Etat, les discussions ayant achoppé entre une droite sénatoriale attachée aux économies et aux baisses d'impôts et une Assemblée où la gauche réclame plus de recettes et moins de coupes budgétaires.

Le Premier ministre a relancé un cycle de concertations des groupes politiques. Il a notamment reçu lundi les représentants socialistes, puis ceux du bloc central, avant de s'entretenir successivement avec les communistes, les écologistes et les représentants des Républicains (LR).

"On voit qu'il est dans un objectif de partir de la version du Sénat et de voir comment la rendre un peu plus compatible avec ses soutiens à l'Assemblée nationale", a regretté la présidente des députés écologistes Cyrielle Chatelain, qui souhaiterait voir le processus budgétaire relancé à partir d'une "copie blanche".

Malgré les déclarations de Sébastien Lecornu, des voix s'élèvent, notamment au centre et à droite, pour réclamer que le Premier ministre revienne sur son abandon du 49.3, une exigence des socialistes.

Le chef du gouvernement, selon un de ses interlocuteurs, "ne dit plus non" au 49.3, qui permet l'adoption d'un texte sans vote. Mais "il craint la censure"', estime un cadre du bloc central.

Les socialistes pourraient-ils accepter un revirement sur ce point ? "Quel que soit le mode d'emploi pour l'adoption du budget, la question qui est posée, c'est quel est le contenu du projet de loi de finances ?", a éludé lundi le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

Samedi, le patron de LR Bruno Retailleau a aussi enjoint au Premier ministre de dégainer cette arme constitutionnelle pour octroyer un budget "responsable au pays", avec "moins d'impôt et de dépenses".

Mais pour Amélie de Montchalin, il y aura dans le budget "des hausses d'impôts qu'il faudra cibler, choisir, décider ensemble. Et puis il y aura des économies qu'il faudra cibler, choisir et décider ensemble".

J.P.Estrada--TFWP