The Fort Worth Press - Zelensky, un chef de guerre sous pression

USD -
AED 3.672499
AFN 66.059361
ALL 82.19003
AMD 381.083856
ANG 1.790055
AOA 916.999753
ARS 1436.560198
AUD 1.500296
AWG 1.8025
AZN 1.697411
BAM 1.666645
BBD 2.010396
BDT 121.977512
BGN 1.666415
BHD 0.376994
BIF 2950.076481
BMD 1
BND 1.291106
BOB 6.897345
BRL 5.405599
BSD 0.998125
BTN 90.095825
BWP 14.089476
BYN 2.928602
BYR 19600
BZD 2.007499
CAD 1.377415
CDF 2235.000186
CHF 0.79482
CLF 0.023305
CLP 914.249576
CNY 7.05805
CNH 7.05275
COP 3803.25
CRC 497.064312
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.962906
CZK 20.6277
DJF 177.741798
DKK 6.364902
DOP 63.920442
DZD 129.649871
EGP 47.535605
ERN 15
ETB 155.430809
EUR 0.85218
FJD 2.2718
FKP 0.744826
GBP 0.746825
GEL 2.696166
GGP 0.744826
GHS 11.458933
GIP 0.744826
GMD 73.00015
GNF 8681.758337
GTQ 7.644685
GYD 208.795095
HKD 7.78308
HNL 26.278878
HRK 6.419801
HTG 130.719511
HUF 326.230385
IDR 16653.3
ILS 3.21002
IMP 0.744826
INR 90.35075
IQD 1307.547114
IRR 42109.999491
ISK 126.289854
JEP 0.744826
JMD 159.914785
JOD 0.708973
JPY 155.706988
KES 128.719942
KGS 87.449469
KHR 3995.739242
KMF 420.000206
KPW 899.99623
KRW 1473.56498
KWD 0.30665
KYD 0.831789
KZT 519.738047
LAK 21649.005748
LBP 89384.445609
LKR 308.676219
LRD 176.17459
LSL 16.904035
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.421389
MAD 9.181547
MDL 16.998794
MGA 4426.927993
MKD 52.448387
MMK 2100.268185
MNT 3547.376613
MOP 8.00029
MRU 39.567444
MUR 46.069811
MVR 15.410239
MWK 1730.805283
MXN 18.033402
MYR 4.094095
MZN 63.895828
NAD 16.904035
NGN 1449.379961
NIO 36.727894
NOK 10.062925
NPR 144.153764
NZD 1.720561
OMR 0.384491
PAB 0.99813
PEN 3.364139
PGK 4.235194
PHP 59.097983
PKR 280.72876
PLN 3.599805
PYG 6821.474222
QAR 3.637851
RON 4.337903
RSD 100.035991
RUB 79.25112
RWF 1452.833404
SAR 3.752466
SBD 8.230592
SCR 15.058409
SDG 601.491688
SEK 9.251598
SGD 1.291425
SHP 0.750259
SLE 24.074628
SLL 20969.498139
SOS 569.407755
SRD 38.587503
STD 20697.981008
STN 20.877716
SVC 8.73374
SYP 11058.380716
SZL 16.89902
THB 31.6605
TJS 9.202937
TMT 3.5
TND 2.926642
TOP 2.40776
TRY 42.677597
TTD 6.773783
TWD 31.223024
TZS 2453.73795
UAH 42.131743
UGX 3549.226882
UYU 39.301403
UZS 11998.346819
VES 264.734865
VND 26313
VUV 121.486164
WST 2.783946
XAF 558.974862
XAG 0.015727
XAU 0.000234
XCD 2.70255
XCG 1.7989
XDR 0.695185
XOF 558.974862
XPF 101.628043
YER 238.374987
ZAR 16.87205
ZMK 9001.200492
ZMW 22.882829
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.3000

    947.02

    +0.35%

  • BEL20

    11.4700

    5000.5

    +0.23%

  • PX1

    63.3800

    8085.76

    +0.79%

  • ISEQ

    180.8900

    12919.56

    +1.42%

  • OSEBX

    12.7000

    1641.11

    +0.78%

  • PSI20

    -24.8600

    7993.87

    -0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8800

    4354.64

    -0.93%

  • N150

    24.2300

    3695.32

    +0.66%

Zelensky, un chef de guerre sous pression
Zelensky, un chef de guerre sous pression / Photo: © AFP/Archives

Zelensky, un chef de guerre sous pression

La Russie pensait se débarrasser de Volodymyr Zelensky en quelques jours en envahissant l'Ukraine en février 2022. Mais le président ukrainien a tenu, devenant le symbole de la résistance inattendue d'un pays face à un puissant ennemi.

Taille du texte:

Novice en politique lors de son élection en 2019, M. Zelensky, un ancien humoriste, est aujourd'hui confronté à l'un des défis les plus durs depuis le début de la guerre à grande échelle avec la Russie.

Alors que l'armée russe progresse sur le front, un grave scandale de corruption dans le secteur énergétique l'a fragilisé et poussé à limoger son très puissant mais impopulaire bras droit, Andriï Iermak, mentionné dans cette affaire.

Parallèlement, Washington cherche à finaliser rapidement un plan de paix que beaucoup à Kiev voient comme une quasi-capitulation.

Reprenant la rhétorique du Kremlin, Donald Trump réclame la tenue d'une élection présidentielle en Ukraine en pleine guerre, ce à quoi M. Zelensky s'est dit "prêt" si les États-Unis et l'Europe assurent la sécurité du scrutin.

Le président ukrainien âgé de 47 ans a pourtant l'expérience de l'emporter dans l'adversité.

Tandis que l'armée russe marchait sur Kiev fin février 2022 et bombardait le pays, poussant des millions d'Ukrainiens à fuir, il avait rejeté l'offre d'exfiltration américaine et publiait, chaque jour depuis Kiev, des vidéos pour remonter le moral de ses compatriotes.

- "Plus dur" -

"On ne dépose pas les armes", lançait-il dans la première de ses vidéos.

Accueilli en héros en Occident, il a convaincu les alliés de soutenir militairement et financièrement l'Ukraine, tout en se rendant régulièrement sur la ligne de front et des sites de frappes russes, s'entretenant avec des gens ordinaires.

Volodymyr Zelensky préfère "être avec les gens", ce qui lui "redonne de l'énergie" plutôt qu'un travail bureaucratique, a dit à l'AFP un haut responsable ukrainien.

Et il tient tête à Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 25 ans et qui pensait l'écraser avec son "opération militaire spéciale".

Mais l'invasion de 2022 fut pour lui aussi un choc, selon son épouse Olena Zelenska. Comme d'autres, il s'attendait à une attaque plus limitée dans l'Est ukrainien.

En avril 2022, après la libération de Boutcha, il y avait découvert, bouleversé, les corps de civils exécutés pendant l'occupation russe de cette petite ville près de Kiev.

Avant d'accéder au pouvoir, M. Zelensky avait l'ambition de mettre fin diplomatiquement au conflit séparatiste orchestré depuis 2014 par Moscou dans l'est de l'Ukraine.

"Il faut juste arrêter de tirer", avait-il déclaré aux journalistes, s'exprimant en russe.

Aujourd'hui, il admet ouvertement sa haine pour Poutine, qu'il qualifie d'"assassin" et de "dictateur".

Volodymyr Zelensky "est devenu bien plus dur" depuis son élection triomphale à la présidence en 2019, souligne à l'AFP une personne de son entourage, qui le connaissait bien avant sa carrière politique.

"Il cherche à obtenir ce qu'il veut et va au fond des choses, jusqu'à la vérité, on ne peut pas lui faire avaler n'importe quoi", témoigne auprès de l'AFP le haut responsable ukrainien.

- Concentration du pouvoir -

Ce caractère bien trempé a agacé le président Donald Trump, notamment lors de leur joute verbale dans le Bureau ovale en février 2025, restée dans les annales.

L'invasion russe - pire conflit armé en Europe depuis la Seconde guerre mondiale - a mis en pause les luttes politiques en Ukraine. Mais avec le temps, les critiques contre le chef de l'Etat ont commencé à se multiplier.

On lui reproche surtout de concentrer trop de pouvoir, de faire l'oreille sourde aux accusations de corruption visant certains de ses proches, ainsi qu'une gouvernance chaotique.

"Le mot stratégie est une obscénité" dans son administration, a affirmé à l'AFP un deuxième haut responsable ukrainien.

Bien que Volodymyr Zelensky conserve un niveau de confiance très élevé (60% en octobre dernier), celui-ci est bien plus bas qu'au début de la guerre (90%).

Et dans les intentions de vote, il est talonné de près par l'ex-commandant en chef des armées, Valery Zaloujny, selon un sondage réalisé en novembre (20,3% contre 19,1%).

M. Zelensky est sous pression "de toutes parts", souligne le premier responsable ukrainien. "C'est un rôle que peu de gens dans le monde souhaiteraient assurer", ajoute-il.

Pour cette source, le chef de l'État privilégie le style direct et "informel" réclamant une vitesse maximale et cherche toujours des solutions "originales" qui lui permettent parfois de "renverser la table".

- Trajectoire hors-norme -

Le parcours du président ukrainien, père de deux enfants, est des plus surprenants.

Né en 1978 dans la ville industrielle de Kryvyï Rig, dans une famille russophone d'origine juive, il a débuté comme humoriste - à la fois en Ukraine et en Russie - en remportant un concours d'humour créé pendant l'URSS.

En décembre 2012, il anima même la soirée de Nouvel An d'une grande chaîne publique de Russie, en présence de personnalités qui désormais le maudissent dans les émissions de propagande du Kremlin.

Volodymyr Zelensky n'avait pas participé aux manifestants proeuropéennes de la place Maïdan. Mais après l'invasion de la Crimée ukrainienne par Moscou, en 2014, sa société de production, Kvartal 95, avait commencé à se moquer de Vladimir Poutine.

C'est néanmoins son rôle, entre 2015 et 2019, dans une série télévisée à succès, "Serviteur du peuple", devenu ensuite le nom de son parti, qui a amorcé son ascension politique.

Il y jouait le rôle d'un simple professeur d'histoire qui devenait, soudainement, le président de l'Ukraine.

L.Holland--TFWP