The Fort Worth Press - Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux

USD -
AED 3.672499
AFN 66.073567
ALL 82.870557
AMD 381.4977
ANG 1.790055
AOA 916.999821
ARS 1441.4753
AUD 1.505741
AWG 1.80125
AZN 1.733153
BAM 1.678705
BBD 2.013364
BDT 122.282772
BGN 1.67875
BHD 0.376983
BIF 2953.569114
BMD 1
BND 1.294944
BOB 6.907739
BRL 5.342698
BSD 0.999601
BTN 89.876145
BWP 13.280747
BYN 2.873917
BYR 19600
BZD 2.010437
CAD 1.38815
CDF 2229.999833
CHF 0.803965
CLF 0.023435
CLP 919.350363
CNY 7.07165
CNH 7.06997
COP 3805.96
CRC 488.298936
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.627762
CZK 20.788021
DJF 178.006472
DKK 6.413095
DOP 63.979263
DZD 129.960902
EGP 47.561498
ERN 15
ETB 155.051714
EUR 0.858701
FJD 2.26196
FKP 0.748861
GBP 0.749545
GEL 2.707732
GGP 0.748861
GHS 11.370991
GIP 0.748861
GMD 73.000349
GNF 8684.831581
GTQ 7.657084
GYD 209.137648
HKD 7.785415
HNL 26.328145
HRK 6.4661
HTG 130.859652
HUF 327.985502
IDR 16684.25
ILS 3.22337
IMP 0.748861
INR 89.94655
IQD 1309.540669
IRR 42124.999963
ISK 127.770338
JEP 0.748861
JMD 159.999657
JOD 0.708958
JPY 155.330495
KES 129.303563
KGS 87.450404
KHR 4002.334624
KMF 421.999991
KPW 899.993191
KRW 1472.349808
KWD 0.30692
KYD 0.833083
KZT 505.531856
LAK 21676.809119
LBP 89516.767233
LKR 308.334728
LRD 175.938682
LSL 16.941802
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.434032
MAD 9.231238
MDL 17.00842
MGA 4458.959547
MKD 52.906919
MMK 2099.939583
MNT 3546.502114
MOP 8.016033
MRU 39.863012
MUR 46.070177
MVR 15.409874
MWK 1733.372244
MXN 18.18685
MYR 4.110984
MZN 63.900796
NAD 16.941802
NGN 1450.629832
NIO 36.787647
NOK 10.098385
NPR 143.802277
NZD 1.730535
OMR 0.384493
PAB 0.999682
PEN 3.360156
PGK 4.24115
PHP 58.974994
PKR 280.247111
PLN 3.633165
PYG 6875.152888
QAR 3.643659
RON 4.373102
RSD 100.813002
RUB 77.272376
RWF 1454.419048
SAR 3.753229
SBD 8.223823
SCR 13.511902
SDG 601.503673
SEK 9.407755
SGD 1.29544
SHP 0.750259
SLE 23.000032
SLL 20969.498139
SOS 570.266164
SRD 38.629019
STD 20697.981008
STN 21.02887
SVC 8.745763
SYP 11058.244165
SZL 16.928669
THB 31.8565
TJS 9.171638
TMT 3.5
TND 2.932369
TOP 2.40776
TRY 42.508699
TTD 6.776446
TWD 31.272004
TZS 2434.999856
UAH 41.959408
UGX 3536.283383
UYU 39.096531
UZS 11958.989413
VES 248.585897
VND 26360
VUV 122.070109
WST 2.790151
XAF 563.019389
XAG 0.017073
XAU 0.000236
XCD 2.70255
XCG 1.801608
XDR 0.70002
XOF 562.932418
XPF 102.347136
YER 238.398782
ZAR 16.93566
ZMK 9001.203093
ZMW 23.111058
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8400

    4350.18

    -0.93%

  • N150

    13.5800

    3685

    +0.37%

Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux
Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux / Photo: © AFP

Après dix mois d'errance, des réfugiés à Tulkarem attendent de rentrer chez eux

Plusieurs mois après avoir été forcé de quitter un camp de réfugiés de Tulkarem, en Cisjordanie occupée, le Palestinien Hakam Irhil ignore s'il pourra un jour y retourner, une opération militaire lancée en janvier par l'armée israélienne étant toujours en cours.

Taille du texte:

Hakam Irhil, 41 ans, affirme que sa maison a été démolie pendant l'opération "Iron Wall" ("mur de fer"), menée par Israël et étendue à plusieurs camps de réfugiés du nord de la Cisjordanie pour, d'après les autorités israéliennes, lutter contre des groupes armés palestiniens.

Avant cette intervention, "notre vie était meilleure", confie ce père de quatre enfants à l'AFP, qui habitait dans le principal camp de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.

Au fil des décennies passées dans le camp, les tentes ont progressivement laissé place à des bâtiments plus solides, grandissant étage après étage au rythme des nouvelles générations.

"Même si notre maison était dans un camp de réfugiés, chaque enfant avait sa chambre", ajoute M. Irhil, qui vit désormais dans une école voisine et dit craindre que ce refuge ne devienne permanent.

- "Crime de guerre" -

En début d'année, les autorités israéliennes "ont chassé 32.000 Palestiniens de leurs foyers situés dans des camps de réfugiés en Cisjordanie", d'après un rapport publié jeudi par Human Rights Watch (HRW).

En dix mois, l'armée a détruit plus de 850 habitations et autres structures dans trois camps, selon le rapport de HRW, ouvrant de larges artères au milieu du dédale de ruelles pour permettre le passage des véhicules militaires.

"Le déplacement forcé" de ces populations constitue "des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité", estime l'ONG, accusant Israël d'"actes de nettoyage ethnique".

D'après l'armée israélienne, "des terroristes opèrent depuis des quartiers de civils" dans les camps de Tulkarem et de Jénine, aussi dans le nord.

Elle a affirmé auprès de l'AFP que son intervention avait entraîné "une diminution significative des activités terroristes dans la région", sans préciser quand l'opération prendrait fin.

Pendant ce temps, Hakam Irhil, dit vivre dans "une salle de classe, avec cinq autres personnes" où "il n'y a aucune intimité".

Dans les couloirs, lui et 19 autres familles ont progressivement aménagé l'espace: des jardinières ont été installées, un évier a été placé dans une salle pour la vaisselle, et des cordes à linge tendues entre les colonnes de l'auvent.

- Droit au retour -

Oum Mohamed al-Jammal, a, elle, dû quitter en février Nour Chams, un autre camp de Tulkarem.

"Nous sommes innocents, alors pourquoi nous ont-ils expulsés du camp? C'est une punition collective", déplore-t-elle, aux côtés d'autres Palestiniens déplacés venus manifester lundi pour réclamer leur droit au retour.

Quelque 150 personnes ont franchi la barrière récemment installée sur la route menant au camp, avant de s'arrêter et de scander des slogans à l'entrée. L'air était chargé de l'odeur du cavadre d'un chien en décomposition que personne n'avait osé enlever par crainte de l'armée.

Des coups de feu ont retenti à l'intérieur du camp, où sont stationnés des soldats israéliens, et un journaliste d'Al Jazeera a été atteint à la jambe, entraînant la fuite de la foule.

L'armée a indiqué que les manifestants avaient pénétré dans une "zone militaire fermée" et que ses soldats avaient tiré sur "un perturbateur" après qu'il a "refusé" de cesser d'avancer.

Des centaines de milliers de Palestiniens ont fui leurs foyers lors de la création d'Israël en 1948 après la première guerre israélo-arabe, un exode qu'ils appellent la Nakba ("la catastrophe"). Des camps de réfugiés ont été créés en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et dans des territoires limitrophes.

Ce traumatisme demeure vif, et les habitants des camps craignent maintenant qu'il ne se répète.

Les Israéliens "disent +en janvier vous pourrez revenir+", lâche M. Irhil, répétant des rumeurs circulant parmi les réfugiés.

"Alors nous nous préparons pour janvier", poursuit-il, redoutant toutefois qu'une autre décision ne reporte encore leur retour "à février, mars, avril..."

G.George--TFWP