The Fort Worth Press - Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"

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Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"
Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs" / Photo: © AFP

Aux abois, la cheffe des Tories britanniques promet un retour aux "principes conservateurs"

La cheffe des conservateurs britanniques Kemi Badenoch a promis mercredi devant le congrès de son parti, de revenir aux valeurs des Tories, balayés lors des dernières élections et qui peinent à incarner une opposition crédible au Labour du Premier ministre Keir Starmer.

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Le parti de Winston Churchill et Margaret Thatcher, qui a dirigé le Royaume-Uni pendant 50 ans en cumulé depuis la fin de la Deuxième guerre mondiale, n'est plus que l'ombre de lui-même, dépassé sur sa droite par le parti Reform UK.

Lors des élections législatives de 2024, les Tories ont perdu les deux tiers de leurs députés, laminés après quatorze années au pouvoir marquées par le Brexit, des politiques d'austérité, des scandales sous Boris Johnson et des divisions internes.

Si elle reste officiellement la première formation d'opposition au gouvernement travailliste de Keir Starmer, elle est très peu audible dans le pays, et l'enjeu était grand mercredi pour Kemi Badenoch, qui a pris la tête du parti conservateur en novembre 2024 à la suite de Rishi Sunak.

"Nous allons adopter les éternels principes conservateurs qui nous ont conduits au succès dans le passé : la responsabilité personnelle, la libre entreprise, la famille, la liberté d'expression", a déclaré Kemi Badenoch à Manchester (nord de l'Angleterre).

Elle a décliné son slogan : "une économie plus forte, des frontières plus solides", en fustigeant l'actuel gouvernement travailliste, qui n'a apporté qu'"un cercle infernal de hausses d'impôts et des frontières affaiblies après des mois et des mois de chaos".

Les conservateurs se retrouvent débordés par la montée en puissance du parti d'extrême droite Reform UK, dirigé par le chantre du Brexit Nigel Farage.

- Baisses d'impôts et expulsion de clandestins -

Reform n'a que cinq députés à la chambre des Communes mais il est largement en tête dans les sondages d'intentions de vote, devançant également le Labour de Keir Starmer en mauvaise posture après plus d'un an au pouvoir.

La formation de Nigel Farage capitalise essentiellement sur son discours anti-immigration, dénonçant notamment l'arrivée de migrants au Royaume-Uni par la Manche sur de petits bateaux.

Dans son discours, Kemi Badenoch a tenté de réunifier sa famille conservatrice - et a glané quelques ovations des militants - avec un programme axé sur des baisses d'impôts et des économies massives. Elle prône une "réforme radicale" du système d'aide sociale, avec des allocations de base réservées aux citoyens britanniques, et un abandon de la stratégie de neutralité carbone pourtant mise en place par l'ancien Premier ministre conservateur Boris Johnson.

Lundi, elle avait déjà annoncé vouloir faire sortir le Royaume-Uni de la Convention européenne des droits de l'homme, accusée d'empêcher les expulsions d'étrangers, et renvoyer 150.000 personnes en situation irrégulière par an.

Mardi, son challenger à la dernière élection interne, Robert Jenrick, avait lui promis dans un discours aux airs trumpiens de limoger les "juges activistes" qui ont des "biais pro-immigration".

Cette stratégie payera-t-elle ?

La dirigeante quadragénaire, née au Royaume-Uni de parents d'origine nigériane n'a jusqu'ici pas vraiment réussi à réunifier son camp.

- Pas d'alliance avec Reform -

La moitié des membres des Tories pensent qu'elle ne devrait pas mener la campagne pour les prochaines législatives, prévues en 2029, selon un sondage YouGov publié cette semaine.

Et beaucoup évoquent déjà son départ après d'importantes élections locales prévues en mai si les conservateurs essuient une nouvelle défaite cuisante.

"L'abîme dans lequel (les conservateurs) se trouvent est bien plus profond que n'importe quel abîme dans lequel ils ont pu se trouver depuis un siècle environ", insiste auprès de l'AFP Tim Bale, professeur de science politique à l'université Queen Mary de Londres.

Plusieurs députés ou anciens députés conservateurs, et des dizaines d'élus locaux ont déjà rejoint les rangs de Reform ces derniers mois.

Plusieurs sondages donnent les conservateurs en quatrième position en nombre de députés, derrière Reform UK, le Labour et les Libéraux-démocrates, si une élection était organisée aujourd'hui.

Ce serait leur pire résultat depuis les années 1830.

Si cela se confirme, ils pourraient en être réduits à former une coalition dirigée par Reform UK. Une éventualité rejetée mardi par Kemi Badenoch. "Je n'a pas été élue pour faire un pacte avec Reform", a-t-elle assuré.

T.Mason--TFWP