The Fort Worth Press - Ukraine : les combats s'intensifient dans l'est, Poutine met en garde contre des déploiements de l'Otan en Suède ou en Finlande

USD -
AED 3.673042
AFN 70.646126
ALL 92.499425
AMD 387.307427
ANG 1.799586
AOA 872.636041
ARS 928.11083
AUD 1.525088
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.79885
BBD 2.016096
BDT 117.323523
BGN 1.79885
BHD 0.376178
BIF 2876.615314
BMD 1
BND 1.341826
BOB 6.899977
BRL 5.636422
BSD 0.998482
BTN 83.596781
BWP 13.529547
BYN 3.267694
BYR 19600
BZD 2.012693
CAD 1.38295
CDF 2865.000362
CHF 0.884524
CLF 0.034387
CLP 948.834215
CNY 7.250404
CNH 7.263175
COP 4037.985744
CRC 527.937457
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.416418
CZK 23.36504
DJF 177.806392
DKK 6.874204
DOP 59.103242
DZD 134.194527
EGP 48.263969
ERN 15
ETB 57.72665
EUR 0.91975
FJD 2.25895
FKP 0.77056
GBP 0.777877
GEL 2.703861
GGP 0.77056
GHS 15.476661
GIP 0.77056
GMD 67.75039
GNF 8605.196597
GTQ 7.738791
GYD 208.866406
HKD 7.80704
HNL 24.722005
HRK 6.90795
HTG 131.800414
HUF 359.790388
IDR 16304.15
ILS 3.65883
IMP 0.77056
INR 83.722504
IQD 1308.070821
IRR 42105.000352
ISK 138.060386
JEP 0.77056
JMD 156.183031
JOD 0.708704
JPY 153.34504
KES 129.804553
KGS 84.040604
KHR 4095.654173
KMF 454.225039
KPW 900.00035
KRW 1384.090383
KWD 0.30585
KYD 0.832099
KZT 472.991492
LAK 22145.780639
LBP 89416.141642
LKR 302.552311
LRD 195.106921
LSL 18.228098
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.825017
MAD 9.834905
MDL 17.723615
MGA 4544.492987
MKD 56.675098
MMK 3247.960992
MNT 3450.000346
MOP 8.028788
MRU 39.551161
MUR 46.820378
MVR 15.350378
MWK 1731.432513
MXN 18.459204
MYR 4.657504
MZN 63.899991
NAD 18.228098
NGN 1596.000344
NIO 36.753277
NOK 11.003604
NPR 133.754886
NZD 1.697649
OMR 0.384429
PAB 0.998482
PEN 3.753139
PGK 3.917222
PHP 58.460375
PKR 277.909037
PLN 3.931479
PYG 7561.278455
QAR 3.642309
RON 4.580704
RSD 107.845038
RUB 85.766843
RWF 1312.945505
SAR 3.744493
SBD 8.475946
SCR 13.600092
SDG 586.000339
SEK 10.795604
SGD 1.342604
SHP 0.77056
SLE 22.847303
SLL 20969.503664
SOS 570.613934
SRD 29.001038
STD 20697.981008
SVC 8.736721
SYP 2512.53037
SZL 18.225799
THB 35.934038
TJS 10.584134
TMT 3.55
TND 3.097908
TOP 2.385104
TRY 32.982604
TTD 6.77765
TWD 32.813038
TZS 2695.976086
UAH 40.994527
UGX 3724.0745
UYU 40.202345
UZS 12615.313865
VEF 3622552.534434
VES 36.503309
VND 25315
VUV 118.722038
WST 2.803608
XAF 603.317544
XAG 0.035806
XAU 0.000419
XCD 2.70255
XDR 0.753093
XOF 603.317544
XPF 109.689584
YER 250.350363
ZAR 18.273104
ZMK 9001.203587
ZMW 26.085997
ZWL 321.999592
  • AEX

    8.0900

    906.64

    +0.9%

  • BEL20

    17.9100

    4088.2

    +0.44%

  • PX1

    90.6100

    7517.68

    +1.22%

  • ISEQ

    149.3300

    9541.46

    +1.59%

  • OSEBX

    5.1400

    1434.12

    +0.36%

  • PSI20

    -49.0500

    6669.78

    -0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    36.5700

    2491.2

    +1.49%

  • N150

    18.6900

    3355.88

    +0.56%

Ukraine : les combats s'intensifient dans l'est, Poutine met en garde contre des déploiements de l'Otan en Suède ou en Finlande
Ukraine : les combats s'intensifient dans l'est, Poutine met en garde contre des déploiements de l'Otan en Suède ou en Finlande / Photo: © AFP

Ukraine : les combats s'intensifient dans l'est, Poutine met en garde contre des déploiements de l'Otan en Suède ou en Finlande

L'offensive russe dans le Donbass s'est intensifiée lundi et a fait 10 morts à Severodonetsk, un important centre administratif encore sous le contrôle de Kiev, tandis que la Russie a averti qu'elle réagirait à des déploiements d'"infrastructures militaires" de l'Otan en Finlande et en Suède, candidates à une entrée dans l'Alliance atlantique.

Taille du texte:

A Bruxelles, l'UE tentait quant à elle de s'entendre sur un arrêt des achats de pétrole russe, refusé par la Hongrie, arguant du poids financier qu'une telle mesure ferait peser sur elle.

A Severodonetsk, une ville devenue importante pour les Ukrainiens depuis que des forces séparatistes soutenues par Moscou se sont emparées d'une partie du Donbass (est de l'Ukraine) en 2014, "au moins 10 personnes ont été tuées" dans des bombardements russes, a annoncé lundi le gouverneur de la région.

Cette cité est quasiment encerclée par les forces de Moscou.

Dans un précédent message lundi, Serguiï Gaïdaï avait fait état de sur Severodonetsk et sur sa ville jumelle toute proche de Lyssytchank, ayant provoqué des incendies dans des quartiers d'habitation.

Malgré les appels des autorités ukrainiennes à évacuer Lyssytchansk, qui n'est séparée de Severodonetsk que par un cours d'eau, le Siversky Donets, et qui est régulièrement bombardée, plus de 20.000 civils - contre 100.000 habitants avant la guerre - sont restés, selon des volontaires qui distribuent de l'aide dans la région.

"Je pense que les gens ne saisissent pas entièrement la situation", a déploré Viktor Levtchenko, un policier tentant de les convaincre d'évacuer. "Nous devons esquiver les bombardements et traverser des zones très dangereuses pour arriver jusqu'à eux, les nourrir et essayer de les évacuer".

Plus tôt dans la journée, les autorités ukrainiennes avaient annoncé que 10 personnes avaient été tuées dans des frappes de missiles au cours des dernières 24 heures : six dans la région de Donetsk, deux dans le bombardement d'un hôpital à Severodonetsk et deux à Mykolaïv (sud).

- Les soldats russes "expulsés" -

Dans le nord-est, les Ukrainiens ont repris le contrôle d'une partie de la frontière dans la région de Kharkiv, selon Kiev.

Diffusant sur son compte Facebook une vidéo montrant des soldats ukrainiens devant un poteau-frontière peint aux couleurs de l'Ukraine, jaune et bleu, le ministère de la Défense s'est félicité lundi que ses forces aient "expulsé les Russes".

Les Russes ont bombardé des semaines durant des quartiers nord et est de Kharkiv, la deuxième ville d'Ukraine, à partir de localités récemment reprises par les Ukrainiens.

L'armée russe a néanmoins affirmé avoir, dans la nuit de samedi à dimanche, tiré des "missiles de haute précision" sur des "points de commandement" ukrainiens dans cette région, notamment à Tsapivka, ainsi que sur des dépôts d'armement dans les régions de Donetsk et de Lougansk (est), qui forment le Donbass.

Les autorités ukrainiennes s'attendent désormais à ce que les unités désengagées de la région de Kharkiv aillent renforcer les troupes russes dans le Donbass, où elles ne progressent que laborieusement, selon Oleksiï Arestovytch, un conseiller de la présidence ukrainienne.

"On se prépare à de nouvelles tentatives de la Russie d'attaquer dans le Donbass", pour "intensifier son mouvement vers le sud de l'Ukraine", avait aussi déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky dimanche soir.

Plusieurs responsables occidentaux, notamment les services de renseignement militaire britanniques, ont souligné ces derniers jours que l'offensive russe dans l'est de l'Ukraine n'avait permis ces derniers temps aucun gain territorial substantiel.

A Marioupol, une grande ville dévastée par les bombes du sud du Donbass, le ministère russe de la Défense a annoncé lundi avoir instauré un cessez-le-feu autour d'Azovtsal, afin d'évacuer les soldats ukrainiens blessés - au nombre de 600, selon les Ukrainiens - retranchés dans cette immense aciérie, la dernière poche de résistance ukrainienne de ce port stratégique.

Moscou propose cependant de les transférer vers des hôpitaux situés en territoire contrôlé par les militaires russes et prorusses, ce que les Ukrainiens risquent de refuser.

- "Pas une menace immédiate" -

Le Kremlin multiplie depuis la semaine dernière les avertissements sur un autre front, celui de l'élargissement probable de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) à la Finlande et la Suède, deux pays que l'invasion russe de l'Ukraine, déclenchée le 24 février, a poussés à renoncer à des décennies de non-alignement militaire.

Le président russe Vladimir Poutine a estimé lundi que ces adhésions ne constituaient pas "une menace immédiate". Mais, a-t-il poursuivi, "le déploiement d'infrastructures militaires sur les territoires de ces pays entraînera bien sûr une réponse".

La Russie avait en particulier expliqué son attaque en Ukraine par le rapprochement de son voisin occidental avec l'Otan, estimant que cela constituait une menace "existentielle" pour sa sécurité.

Avec l'entrée probable de la Finlande dans l'Otan, c'est 1.300 km de frontières terrestres supplémentaires que la Russie partagera avec l'Alliance atlantique.

Après la Finlande la veille, la Suède a à son tour annoncé lundi qu'elle allait demander son adhésion à l'Otan, après une consultation de son Parlement.

Ces candidatures prouvent qu'"une agression ne paie pas", a jugé le secrétaire général de l'Alliance atlantique Jens Stoltenberg.

Il s'est aussi dit "confiant" dans la possibilité pour les Etats de l'Alliance de trouver un compromis avec la Turquie, dont le président Recep Tayyip Erdogan a martelé lundi qu'elle ne "cèderait pas" quant à son refus de voir la Finlande et la Suède entrer dans l'Otan. Ankara leur reproche de faire preuve de mansuétude envers les rebelles kurdes du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan) considéré comme organisation terroriste.

- Une facture de 15 à 18 millions d'euros -

Après une visite en Allemagne où il s'est félicité de l'évolution de la position de Berlin, désormais prêt à livrer des armes lourdes à Kiev, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba était lundi à Bruxelles, pour discuter, entre autres, de nouvelles sanctions contre la Russie.

Ses homologues de l'UE y sont réunis pour tenter de débloquer un projet d'embargo sur les importations de pétrole russe, refusé par la Hongrie qui en est très dépendante - au grand dam des Etats membres les plus proches de Kiev.

"Toute l'Union est malheureusement prise en otage par un État membre qui ne peut pas nous aider à trouver un consensus", a déploré le chef de la diplomatie lituanienne, Gabrielius Landsbergis.

Pour le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, "les Hongrois attendent légitimement une proposition de solution pour financer les investissements (de nouvelles infrastructures) et compenser des hausses de prix, un coût global de l'ordre de 15-18 milliards d’euros".

En attendant, les effets de sanctions inédites déjà prises par les Occidentaux se font de plus en plus ressentir sur l'économie européenne.

La Commission européenne a annoncé lundi avoir abaissé d'1,3 point ses prévisions de croissance économique pour la zone euro en 2022, à 2,7%.

Les sanctions ont notamment poussé le groupe automobile français Renault, leader en Russie -il y possédait la marque Lada-, à vendre ses actifs à l'Etat russe, la première nationalisation d'ampleur depuis le début de l'offensive russe en Ukraine.

Lundi également, le géant américain de la restauration rapide McDonald's, présent en Russie depuis plus de 30 ans mais qui avait provisoirement fermé ses 850 restaurants début mars, a annoncé se retirer définitivement de ce pays.

burx-cat/uh/mba/cls/bds

D.Ford--TFWP