The Fort Worth Press - Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon

USD -
AED 3.673042
AFN 70.72223
ALL 92.599072
AMD 387.699673
ANG 1.801525
AOA 872.636041
ARS 928.11083
AUD 1.527417
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.800788
BBD 2.018268
BDT 117.449912
BGN 1.80187
BHD 0.376768
BIF 2879.714202
BMD 1
BND 1.343271
BOB 6.90741
BRL 5.656104
BSD 0.999558
BTN 83.686837
BWP 13.544122
BYN 3.271304
BYR 19600
BZD 2.014861
CAD 1.38295
CDF 2865.000362
CHF 0.883665
CLF 0.034333
CLP 947.340396
CNY 7.250404
CNH 7.263175
COP 4033.18
CRC 528.506187
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.519127
CZK 23.341604
DJF 177.997938
DKK 6.87404
DOP 59.166912
DZD 134.339091
EGP 48.263969
ERN 15
ETB 57.788837
EUR 0.91975
FJD 2.25895
FKP 0.77056
GBP 0.777122
GEL 2.703861
GGP 0.77056
GHS 15.492335
GIP 0.77056
GMD 67.75039
GNF 8614.466706
GTQ 7.746628
GYD 209.091411
HKD 7.80675
HNL 24.748637
HRK 6.90795
HTG 131.942398
HUF 360.23504
IDR 16304.15
ILS 3.65883
IMP 0.77056
INR 83.74465
IQD 1309.516136
IRR 42105.000352
ISK 138.060386
JEP 0.77056
JMD 156.351282
JOD 0.708704
JPY 153.74504
KES 129.940385
KGS 84.040604
KHR 4100.066293
KMF 454.225039
KPW 900.00035
KRW 1384.870383
KWD 0.30585
KYD 0.833019
KZT 473.514111
LAK 22170.249988
LBP 89514.93946
LKR 302.886607
LRD 195.317104
LSL 18.248239
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.830215
MAD 9.845499
MDL 17.743198
MGA 4549.388627
MKD 56.737719
MMK 3247.960992
MNT 3450.000346
MOP 8.037659
MRU 39.593768
MUR 46.820378
MVR 15.350378
MWK 1733.297731
MXN 18.459204
MYR 4.657504
MZN 63.899991
NAD 18.248239
NGN 1596.000344
NIO 36.79287
NOK 10.981935
NPR 133.898976
NZD 1.69837
OMR 0.384843
PAB 0.999558
PEN 3.757182
PGK 3.921442
PHP 58.501038
PKR 278.208419
PLN 3.936692
PYG 7569.423984
QAR 3.645997
RON 4.579204
RSD 107.790402
RUB 85.972867
RWF 1314.3599
SAR 3.751623
SBD 8.475946
SCR 13.614743
SDG 586.000339
SEK 10.814304
SGD 1.342604
SHP 0.77056
SLE 22.847303
SLL 20969.503664
SOS 571.228639
SRD 29.001038
STD 20697.981008
SVC 8.746374
SYP 2512.53037
SZL 18.245433
THB 35.903649
TJS 10.595829
TMT 3.55
TND 3.101045
TOP 2.385104
TRY 32.942604
TTD 6.785139
TWD 32.813038
TZS 2698.880377
UAH 41.03869
UGX 3728.086329
UYU 40.24306
UZS 12629.252797
VEF 3622552.534434
VES 36.560866
VND 25315
VUV 118.722038
WST 2.803608
XAF 603.967479
XAG 0.035806
XAU 0.000419
XCD 2.70255
XDR 0.753904
XOF 603.967479
XPF 109.810782
YER 250.350363
ZAR 18.273104
ZMK 9001.203587
ZMW 26.114098
ZWL 321.999592
  • AEX

    8.0900

    906.64

    +0.9%

  • BEL20

    17.9100

    4088.2

    +0.44%

  • PX1

    90.6100

    7517.68

    +1.22%

  • ISEQ

    149.3300

    9541.46

    +1.59%

  • OSEBX

    5.1400

    1434.12

    +0.36%

  • PSI20

    -49.0500

    6669.78

    -0.73%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    36.5700

    2491.2

    +1.49%

  • N150

    18.6900

    3355.88

    +0.56%

Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon
Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon / Photo: © AFP

Remaniement: Jean Castex démissionne, Elisabeth Borne aux portes de Matignon

Jean Castex a présenté lundi sa démission à Emmanuel Macron, qui l'a accepté, prélude à la très probalble nomination d'Elisabeth Borne à la tête du gouvernement, trente ans après le départ d'Edith Cresson de Matignon, jusqu'alors seule femme à avoir occupé cette fonction.

Taille du texte:

Jean Castex a annoncé lundi à l'AFP avoir remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat "l'a acceptée", a ajouté l'Elysée, qui précise que le Premier ministre assure "le traitement des affaires courantes jusqu’à la nomination du nouveau Gouvernement", après une heure d'entrevue avec le président de la République à l'Elysée.

Dimanche, M. Castex avait expliqué que "c'est une nouvelle ère qui s'ouvre" pour lui, "sans remords, ni regrets", après près de deux ans à être "Premier ministre de l'intendance".

Grande favorite selon plusieurs sources gouvernementales, la ministre du Travail Elisabeth Borne pourrait gravir le perron de l'hôtel Matignon en fin d'après-midi pour prendre ses nouvelles fonctions.

Emmanuel Macron avait assuré il y a une semaine à Berlin qu'il savait déjà le nom de son prochain Premier ministre, doté selon lui d'un profil "social", "écologique" et "productif".

Depuis, les rumeurs allaient bon train. Seule certitude, croyait savoir son entourage: ce sera une femme. D'autant que 74% des Français sont pour, selon un sondage Ifop publié dans le JDD.

Pour le chef du MoDem François Bayrou, allié d'Emmanuel Macron, il faut une personne, homme ou femme, qui ait "du leadership, de l'expérience". Et il faut une empathie assez grande avec le chef de l'Etat car, "quand le président de la République déteste le Premier ministre, les choses ne peuvent que tourner mal", a-t-il souligné dimanche au Grand Jury, citant le cas de François Mitterrand et de son Premier ministre Michel Rocard (1988-1991).

- Classe politique "machiste" -

Après un weekend dominé par les noms des anciennes ministre Catherine Vautrin (ex-LR), Valérie Létard (centriste) ou Marisol Touraine (ex-PS), c'est celui de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, qui bruissait parmi plusieurs conseillers de l'exécutif lundi après-midi.

Cette technicienne tenace, jugée loyale, est perçue par la macronie comme ayant fait ses preuves au gouvernement pendant tout le dernier quinquennat, des Transports au Travail en passant par l'Ecologie.

Outre l'avantage d'être une femme, cette ancienne directrice de cabinet de Ségolène Royal a également le mérite d'appartenir à l'aile gauche de la macronie, un atout à l'heure où s'annoncent de nouvelles réformes sociales, à commencer par "la mère des batailles" sur les retraites.

Plaçant "la justice sociale et l'égalité des chances" au coeur de ses combats, l'hypothèse de sa nomination était toutefois vue avec circonspection par certains lieutenants d'Emmanuel Macron, jugeant le profil de cette ingénieure devenue préfète "pas assez politique", alors qu'elle doit affronter pour la première fois le suffrage universel lors des législatives de juin dans le Calvados.

Une femme à Matignon? Edith Cresson, la seule à avoir occupé le poste (1991-1992), a souhaité dans le JDD "beaucoup de courage" avec une classe politique "machiste".

Ce choix est d'autant plus stratégique qu'il vient confirmer l'orientation qu'entend se donner le chef de l'Etat, qui a promis de tenir compte de la colère exprimée par de nombreux Français pendant la crise des "gilets jaunes" et lors de l'élection présidentielle, et de changer de méthode.

"La composition du nouveau gouvernement, l'identité des grands ministres, l'identité du ou de la Première ministre peut avoir une importance très forte sur les élections législatives", avait ainsi souligné dimanche soir sur LCI le sondeur Frédéric Dabi, de l'Ifop, en rappelant que "la nomination d'Edouard Philippe en 2017 avait permis à la majorité présidentielle de casser la droite en plusieurs morceaux".

Mais, relève-t-il, "l'impatience des Français" se focalise surtout "sur des questions d'inflation, de pouvoir d'achat, d'environnement et de sécurité" auxquelles il va falloir répondre dans un contexte anxiogène de crise du Covid et de guerre en Ukraine qui favorisent l'envolée les prix de l'énergie et de l'alimentation.

Pour l'heure, le bloc présidentiel est crédité de quelque 26% d'intentions de vote aux législatives et conserverait une majorité à l'Assemblée nationale, défié toutefois par la Nouvelle union populaire écologique et sociale entre LFI, EELV, PS et PCF (Nupes), qui obtiendrait 28% et le Rassemblement national (24%) de Marine Le Pen.

Ces oppositions accusent M. Macron de "casse sociale", fustigeant notamment la réforme de la retraite à 64-65 ans annoncée.

Le chef de LFI Jean-Luc Mélenchon, qui a recueilli 22% des voix au premier tour de la présidentielle, a lui annoncé dimanche vouloir porter le Smic à 1.500 euros net en cas de succès de Nupes aux législatives. Lui-même candidat au poste de Premier ministre en cas de victoire de sa coalition aux législatives, il a ironisé lundi sur Twitter: "Grande tension avant la nomination de mon prédécesseur. Sera-t-elle de droite ou bien de droite ? Personne ne veut le job. C'est un CDD de mission d'intérim."

G.Dominguez--TFWP