The Fort Worth Press - Entre dangers et moyens du bord, les secouristes libanais sous les bombes

USD -
AED 3.67296
AFN 68.117769
ALL 91.052358
AMD 386.014842
ANG 1.797501
AOA 912.499323
ARS 993.754699
AUD 1.503872
AWG 1.8025
AZN 1.701031
BAM 1.813092
BBD 2.013776
BDT 119.188661
BGN 1.81584
BHD 0.376994
BIF 2944.322901
BMD 1
BND 1.323235
BOB 6.916595
BRL 5.691802
BSD 0.997386
BTN 84.157539
BWP 13.316709
BYN 3.264054
BYR 19600
BZD 2.010438
CAD 1.388575
CDF 2865.000258
CHF 0.872205
CLF 0.034707
CLP 957.679894
CNY 7.162698
CNH 7.119295
COP 4323.25
CRC 509.585435
CUC 1
CUP 26.5
CVE 102.220265
CZK 23.405952
DJF 177.608647
DKK 6.913803
DOP 59.959953
DZD 133.374994
EGP 49.295001
ERN 15
ETB 122.777922
EUR 0.927055
FJD 2.262986
FKP 0.765169
GBP 0.77125
GEL 2.724981
GGP 0.765169
GHS 16.357653
GIP 0.765169
GMD 71.508525
GNF 8599.080392
GTQ 7.697121
GYD 208.667841
HKD 7.773125
HNL 25.162229
HRK 6.88903
HTG 131.211065
HUF 375.592968
IDR 15645.45
ILS 3.722225
IMP 0.765169
INR 84.37845
IQD 1306.572726
IRR 42104.999654
ISK 137.479752
JEP 0.765169
JMD 157.844482
JOD 0.709102
JPY 152.388504
KES 128.660047
KGS 86.202295
KHR 4052.024622
KMF 455.950246
KPW 899.999774
KRW 1386.379755
KWD 0.30662
KYD 0.831186
KZT 490.256791
LAK 21891.686443
LBP 89645.774041
LKR 291.836621
LRD 189.503252
LSL 17.435108
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.832579
MAD 9.863819
MDL 17.887867
MGA 4599.896173
MKD 57.1414
MMK 3247.960992
MNT 3398.000028
MOP 7.984797
MRU 39.735983
MUR 46.417253
MVR 15.40973
MWK 1729.457134
MXN 19.807798
MYR 4.383501
MZN 63.90501
NAD 17.435432
NGN 1681.529769
NIO 36.700905
NOK 10.908555
NPR 134.651253
NZD 1.66474
OMR 0.385012
PAB 0.997395
PEN 3.769908
PGK 4.002892
PHP 58.290996
PKR 277.198439
PLN 4.009974
PYG 7741.582616
QAR 3.635209
RON 4.612502
RSD 108.442975
RUB 98.100487
RWF 1366.897805
SAR 3.756404
SBD 8.347827
SCR 14.042727
SDG 601.499729
SEK 10.72103
SGD 1.32146
SHP 0.765169
SLE 22.790126
SLL 20969.496802
SOS 570.02744
SRD 34.955027
STD 20697.981008
SVC 8.72705
SYP 2512.530268
SZL 17.429917
THB 34.110318
TJS 10.602244
TMT 3.5
TND 3.103786
TOP 2.3421
TRY 34.370425
TTD 6.765426
TWD 32.109025
TZS 2670.000052
UAH 41.234426
UGX 3660.888106
UYU 41.466004
UZS 12775.563178
VEF 3622552.534434
VES 44.130956
VND 25290
VUV 118.722039
WST 2.801184
XAF 608.08829
XAG 0.029645
XAU 0.000367
XCD 2.70255
XDR 0.747831
XOF 608.08829
XPF 110.559006
YER 249.850232
ZAR 17.434665
ZMK 9001.200628
ZMW 27.029257
ZWL 321.999592
  • AEX

    -6.5900

    871.92

    -0.75%

  • BEL20

    -1.2800

    4270.21

    -0.03%

  • PX1

    -73.5100

    7352.1

    -0.99%

  • ISEQ

    -38.5300

    9840.81

    -0.39%

  • OSEBX

    2.5600

    1423.76

    +0.18%

  • PSI20

    62.8500

    6411.37

    +0.99%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -11.5100

    2864.91

    -0.4%

  • N150

    -14.3100

    3312.86

    -0.43%

Entre dangers et moyens du bord, les secouristes libanais sous les bombes
Entre dangers et moyens du bord, les secouristes libanais sous les bombes / Photo: © AFP

Entre dangers et moyens du bord, les secouristes libanais sous les bombes

La semaine dernière, quand l'alerte a retenti, Aya Wehbé a senti son sang se glacer: pour la première fois, cette secouriste était appelée dans son quartier à Beyrouth, frappé lui aussi par la guerre ouverte qui fait désormais rage entre Israël et le Hezbollah.

Taille du texte:

"J'aurais pu trouver ma mère, mon père, ma tante ou ma voisine dans les décombres", raconte cette bénévole de 25 ans, qui a rejoint la Défense civile il y a cinq ans et a récemment augmenté ses heures de présence à la caserne.

Les secouristes ont payé un lourd tribut depuis qu'ont commencé il y a un an les échanges de tirs transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, désormais en guerre ouverte.

Selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, environ 120 d'entre eux ont été tués et des dizaines blessés depuis un an.

- "Pas assez d'équipements" -

"Avec la guerre, nos missions n'ont plus rien à voir avec ce qu'on faisait les années précédentes", affirme la jeune femme aux cheveux nattés, avant de retrouver son équipe de pompiers et d'ambulanciers qui attendent devant un tableau blanc de connaître leur prochaine mission.

Autour d'elle, ils sont plusieurs à attendre la prochaine alerte dans une petite pièce rudimentaire où trône un lit de camp au fin matelas de mousse.

Vêtu de l'uniforme qu'il a payé de sa poche, Wissam Qobeissi, communicant dans le secteur privé et volontaire depuis cinq ans, se demande ce qu'il peut faire avec si peu de moyens dans un Etat en faillite depuis cinq ans.

"On est très nombreux mais à quoi servent autant de gens si on n'a pas assez de véhicules et d'équipements", se lamente le secouriste de 29 ans qui partage son gilet avec d'autres volontaires.

Autour, des piles de casques érodés, de tuyaux usés jusqu'à la corde et de chaussures de sécurité éreintées s'entassent.

La plupart sont "des donations de personnes ou de fondations", abonde Youssef Mallah, patron des 8.000 secouristes, dont 5.000 bénévoles qui opèrent dans les 235 centres de la Défense civile à travers le Liban. Et quand un engin "tombe en panne, on met très longtemps à le réparer".

Le petit standard du QG de la Défense civile de Beyrouth, par exemple, "a été monté grâce aux efforts personnels" des volontaires, assure-t-il.

Si la Défense civile dépend de l'Etat libanais, différents partis et institutions disposent également de leurs réseaux, notamment le Hezbollah dont les secouristes sont régulièrement visés par des frappes israéliennes.

- "Protéger les Libanais" -

Dans le sud frontalier d'Israël, les secouristes se disent plus exposés encore. Là, les incendies nés des tirs de roquettes et les autres hostilités les maintiennent en alerte depuis une année entière.

Entre collines, vallons et zones boisées, ils doivent parfois parcourir d'importantes distances dans leurs secteurs accidentés.

Et depuis quelques jours ils doivent aussi composer avec les combats rapprochés entre troupes israéliennes et combattants du Hezbollah.

Anis Abla, 48 ans, dirige la Défense civile de Marjayoun, près de la frontière. Il y a deux mois, il a lui-même été blessé aux mains et au visage dans un incendie déclenché par une frappe israélienne.

"Nos missions sont de plus en plus dures parce que les frappes s'enchaînent et nous visent (...) on est de plus en plus fatigués", raconte-t-il à l'AFP.

Début octobre, le ministre de la Santé annonçait qu'une quarantaine de secouristes et de pompiers avaient été tués par des frappes israéliennes en trois jours.

Dimanche, la Croix-Rouge libanaise rapportait que plusieurs de ses secouristes avaient été blessés dans une frappe sur une maison où ils avaient été dépêchés "en coordination" avec la mission de l'ONU qui fait tampon entre Israël et le Liban.

"Les civils, les secouristes et soignants et les ambulances doivent être protégés", ne cesse de marteler la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Malgré tout, assure M. Abla, "on continue". "Avec nos équipements, on protège les Libanais".

X.Silva--TFWP