The Fort Worth Press - Au Sri Lanka placé sous couvre-feu, l'économie au bord de l'effondrement

USD -
AED 3.672497
AFN 66.340342
ALL 82.106419
AMD 381.544224
ANG 1.790403
AOA 916.999724
ARS 1450.268602
AUD 1.509742
AWG 1.8
AZN 1.689986
BAM 1.664936
BBD 2.016864
BDT 122.371669
BGN 1.664306
BHD 0.377037
BIF 2969.098493
BMD 1
BND 1.291053
BOB 6.919213
BRL 5.509301
BSD 1.001366
BTN 91.000255
BWP 13.225504
BYN 2.934549
BYR 19600
BZD 2.01397
CAD 1.37695
CDF 2249.999608
CHF 0.79587
CLF 0.023303
CLP 914.179865
CNY 7.041949
CNH 7.039605
COP 3840.98
CRC 499.702052
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.866519
CZK 20.70525
DJF 178.318627
DKK 6.365359
DOP 64.339831
DZD 129.429752
EGP 47.388598
ERN 15
ETB 155.450668
EUR 0.85199
FJD 2.2795
FKP 0.747395
GBP 0.745885
GEL 2.695018
GGP 0.747395
GHS 11.516132
GIP 0.747395
GMD 73.50286
GNF 8707.755172
GTQ 7.668341
GYD 209.500298
HKD 7.77825
HNL 26.382906
HRK 6.418299
HTG 131.139865
HUF 328.624498
IDR 16696
ILS 3.2277
IMP 0.747395
INR 91.039904
IQD 1311.829879
IRR 42122.499718
ISK 126.08965
JEP 0.747395
JMD 160.721886
JOD 0.709007
JPY 154.969497
KES 129.129927
KGS 87.449849
KHR 4009.534349
KMF 420.000222
KPW 900.00025
KRW 1480.874958
KWD 0.30659
KYD 0.834514
KZT 516.168027
LAK 21694.993168
LBP 89673.319457
LKR 309.986848
LRD 177.245254
LSL 16.816195
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.425238
MAD 9.163701
MDL 16.863101
MGA 4523.708181
MKD 52.432304
MMK 2099.766038
MNT 3546.841984
MOP 8.023955
MRU 39.714821
MUR 45.92005
MVR 15.410223
MWK 1736.358219
MXN 17.97201
MYR 4.085498
MZN 63.91034
NAD 16.816195
NGN 1453.669806
NIO 36.851962
NOK 10.190497
NPR 145.600579
NZD 1.729965
OMR 0.384464
PAB 1.001362
PEN 3.373202
PGK 4.257257
PHP 58.670502
PKR 280.63591
PLN 3.59185
PYG 6726.001217
QAR 3.65106
RON 4.338205
RSD 99.997019
RUB 79.051388
RWF 1457.989274
SAR 3.750745
SBD 8.163401
SCR 13.872034
SDG 601.502853
SEK 9.304599
SGD 1.291515
SHP 0.750259
SLE 23.797601
SLL 20969.503664
SOS 572.316336
SRD 38.678017
STD 20697.981008
STN 20.856389
SVC 8.762274
SYP 11058.470992
SZL 16.801808
THB 31.482948
TJS 9.202605
TMT 3.51
TND 2.924236
TOP 2.40776
TRY 42.7108
TTD 6.793253
TWD 31.562963
TZS 2471.451003
UAH 42.230357
UGX 3565.165574
UYU 39.17596
UZS 12141.823444
VES 273.244102
VND 26355
VUV 121.461818
WST 2.779313
XAF 558.403848
XAG 0.015247
XAU 0.000232
XCD 2.70255
XCG 1.804724
XDR 0.694475
XOF 558.406225
XPF 101.523793
YER 238.350181
ZAR 16.760179
ZMK 9001.218606
ZMW 23.006823
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.0000

    935.14

    0%

  • BEL20

    0.0000

    5010.92

    0%

  • PX1

    0.0000

    8106.16

    0%

  • ISEQ

    0.0000

    12998.52

    0%

  • OSEBX

    0.0000

    1635.99

    0%

  • PSI20

    0.0000

    8062.05

    0%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -47.1300

    4087.06

    -1.14%

  • N150

    0.0000

    3699.09

    0%

Au Sri Lanka placé sous couvre-feu, l'économie au bord de l'effondrement
Au Sri Lanka placé sous couvre-feu, l'économie au bord de l'effondrement / Photo: © AFP

Au Sri Lanka placé sous couvre-feu, l'économie au bord de l'effondrement

L'économie du Sri Lanka "s'effondrera complètement" si un nouveau gouvernement n'est pas nommé d'urgence, a prévenu mercredi le gouverneur de la Banque centrale, alors que des milliers de soldats patrouillaient les rues désertes de la capitale Colombo pour maintenir l'ordre, après deux jours d'affrontements meurtriers.

Taille du texte:

Depuis lundi, les violences accompagnant les manifestations antigouvernementales ont fait neuf morts et plus de 225 blessés, selon la police, dans cette île de 22 millions d'habitants engluée dans la pire crise économique de son histoire.

"Il ne s'agit plus de colère spontanée, mais de violence organisée", a affirmé mercredi à l'AFP un haut responsable de la police.

Mercredi on ne voyait que des patrouilles de soldats dans les rues désertes de Colombo. Seuls quelques manifestants bravaient le couvre-feu en maintenant leur campement devant les bureaux de la présidence.

Le président Gotabaya Rajapaksa a appelé mercredi sur Twitter "tous les Sri-Lankais à se donner la main comme un seul homme, pour surmonter les défis économiques, sociaux et politiques".

Le principal parti d'opposition, le SJB, a toutefois réaffirmé qu'il ne participerait pas à un gouvernement sous son autorité.

"La violence est provoquée (par les autorités) afin d'établir un régime militaire", a écrit sur Twitter le chef de l'opposition, Sajith Premadasa, réclamant que "l'Etat de droit" soit "maintenu par la constitution et non par les ARMES".

Le plus haut responsable de la Défense du Sri Lanka, Kamal Gunaratne, a exclu un coup d'Etat militaire, malgré l'impasse politique dans laquelle se trouve le pays.

M. Gunaratne, secrétaire du ministère de la Défense et l'un des principaux chefs militaires vainqueurs en 2009 contre le mouvement rebelle séparatiste des Tigres tamouls, a expliqué avoir demandé aux militaires de venir en renfort de la police en raison de la "dangerosité de la situation".

"Lorsqu'il y a une situation dangereuse dans le pays, les pouvoirs sont donnés aux militaires pour la régler", a-t-il assuré. "Ne pensez jamais que nous essayons de prendre le pouvoir".

Pour le gouverneur de la Banque centrale, Nandalal Weerasinghe, cette situation est intenable.

"S'il n'y a pas de gouvernement dans les deux prochains jours, l'économie s'effondrera et personne ne pourra la sauver", a-t-il prévenu. "Je démissionnerai s'il n'y a pas d'action immédiate pour former un gouvernement".

La démission de Mahinda Rajapaksa - frère du président - lundi de ses fonctions de Premier ministre sans avoir été remplacé a créé un vide de pouvoir, a fait valoir le gouverneur, ajoutant que les violences qui ont suivi ont fait dérailler ses plans de redressement.

Après l'incendie tard mardi soir d'un hôtel de luxe appartenant à un membre du clan Rajapaksa dans le sud du pays, la police a dans plusieurs endroits tiré en l'air pour disperser la foule qui brûlait des véhicules.

- "Tellement corrompus" -

La population de l'île est excédée par des mois de coupures d'électricité et de graves pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments. Des manifestations pacifiques réclament depuis des semaines la démission du président Rajapaksa.

Mais ce dernier, qui jouit de pouvoirs étendus et du commandement des forces de sécurité, est resté en fonction.

Des partisans du gouvernement, acheminés de province lundi à Colombo et galvanisés par le Premier ministre, ont mis le feu aux poudres en attaquant les manifestants anti-Rajapaksa. L'attaque a entrainé la démission du chef du gouvernement, également dirigeant du clan Rajapaksa, quelques heures plus tard.

Peu avant l'aube mardi, il avait dû être exfiltré par l'armée de sa résidence officielle, assiégée à Colombo par une foule en colère.

Cette démission est "un événement important", a estimé Kaushalya Fernando, actrice et militante pour les droits humains. Mais "cela ne suffit pas", a-t-elle insisté, ajoutant: "Nous voulons le départ de tout le clan des Rajapaksa, ils sont tellement corrompus".

- "Ras-le-bol" -

Selon Chandana Aluthge, professeur d'économie à l'université de Colombo, la population "en a ras-le-bol" et n'a plus le luxe de compter sur le processus démocratique.

En écho aux appels des Nations unies et de l'Union européenne, les États-Unis se sont dits préoccupés par l'escalade de la violence et par le déploiement de l'armée.

"Les manifestants pacifiques ne doivent jamais être soumis à la violence ou à l'intimidation", a souligné mardi Ned Price, porte-parole du département d'État américain.

Le Sri Lanka, en défaut depuis le 12 avril sur sa dette extérieure, évaluée à 51 milliards de dollars, est en pourparlers avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un éventuel renflouement.

"Nous suivons de près l'évolution de la situation au Sri Lanka et sommes préoccupés par la montée des tensions sociales et de la violence", a déclaré Masahiro Nozaki, chef de la mission du FMI au Sri Lanka.

J.Ayala--TFWP