The Fort Worth Press - Sri Lanka: démission du Premier ministre après les attaques menées par ses partisans

USD -
AED 3.672502
AFN 71.153813
ALL 85.22119
AMD 387.105758
ANG 1.789623
AOA 917.000074
ARS 1166.9278
AUD 1.559795
AWG 1.8
AZN 1.702131
BAM 1.702131
BBD 2.025048
BDT 122.659983
BGN 1.696648
BHD 0.378313
BIF 2986.676182
BMD 1
BND 1.288433
BOB 6.930103
BRL 5.5415
BSD 1.00295
BTN 86.825524
BWP 13.517724
BYN 3.282332
BYR 19600
BZD 2.014691
CAD 1.37608
CDF 2876.999896
CHF 0.81764
CLF 0.024495
CLP 939.999928
CNY 7.188497
CNH 7.18756
COP 4082.67
CRC 506.331317
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.962717
CZK 21.584999
DJF 178.60593
DKK 6.485285
DOP 59.475219
DZD 130.764545
EGP 50.7285
ERN 15
ETB 137.916105
EUR 0.869445
FJD 2.25945
FKP 0.743289
GBP 0.744685
GEL 2.720237
GGP 0.743289
GHS 10.330363
GIP 0.743289
GMD 71.497835
GNF 8689.71159
GTQ 7.708174
GYD 209.827334
HKD 7.849915
HNL 26.193812
HRK 6.550599
HTG 131.629332
HUF 350.449503
IDR 16487.65
ILS 3.46574
IMP 0.743289
INR 86.765699
IQD 1313.879412
IRR 42124.999817
ISK 124.330015
JEP 0.743289
JMD 159.885467
JOD 0.708987
JPY 146.535499
KES 129.630175
KGS 87.450105
KHR 4019.772512
KMF 427.498444
KPW 899.999999
KRW 1381.784996
KWD 0.30636
KYD 0.835828
KZT 524.098378
LAK 21638.251395
LBP 89866.144473
LKR 301.382023
LRD 200.584836
LSL 18.108317
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.467315
MAD 9.15395
MDL 17.246301
MGA 4482.080382
MKD 53.553867
MMK 2099.704189
MNT 3583.010593
MOP 8.109204
MRU 39.644924
MUR 45.620252
MVR 15.404983
MWK 1739.134219
MXN 19.251095
MYR 4.280499
MZN 63.959882
NAD 18.10816
NGN 1555.395571
NIO 36.908429
NOK 10.13397
NPR 138.919977
NZD 1.685034
OMR 0.385288
PAB 1.00292
PEN 3.60156
PGK 4.192993
PHP 57.558503
PKR 284.590212
PLN 3.71543
PYG 8005.152262
QAR 3.657923
RON 4.376397
RSD 102.024299
RUB 78.513888
RWF 1448.290267
SAR 3.752403
SBD 8.340429
SCR 14.750239
SDG 600.47023
SEK 9.694705
SGD 1.289715
SHP 0.785843
SLE 22.449749
SLL 20969.503664
SOS 573.189093
SRD 38.850135
STD 20697.981008
SVC 8.776022
SYP 13001.8505
SZL 18.105151
THB 33.028
TJS 9.904007
TMT 3.5
TND 2.968913
TOP 2.342098
TRY 39.715025
TTD 6.816125
TWD 29.674004
TZS 2654.261963
UAH 42.035126
UGX 3615.191812
UYU 41.008503
UZS 12595.732089
VES 102.556697
VND 26162
VUV 119.90703
WST 2.75861
XAF 570.888852
XAG 0.02773
XAU 0.000297
XCD 2.70255
XDR 0.710003
XOF 570.888852
XPF 103.791894
YER 242.72774
ZAR 18.077695
ZMK 9001.19938
ZMW 23.19388
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.8200

    908.52

    -0.09%

  • BEL20

    27.7900

    4439.53

    +0.63%

  • PX1

    36.2600

    7589.66

    +0.48%

  • ISEQ

    8.9400

    11181.35

    +0.08%

  • OSEBX

    -1.3200

    1643.85

    -0.08%

  • PSI20

    52.4900

    7444.96

    +0.71%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.9000

    2466.07

    -0.44%

  • N150

    16.3100

    3562.51

    +0.46%

Sri Lanka: démission du Premier ministre après les attaques menées par ses partisans
Sri Lanka: démission du Premier ministre après les attaques menées par ses partisans / Photo: © AFP

Sri Lanka: démission du Premier ministre après les attaques menées par ses partisans

Le Premier ministre sri-lankais Mahinda Rajapaksa a démissionné lundi, peu après de violentes attaques perpétrées par ses partisans contre des manifestants antigouvernementaux, ayant fait au moins 78 blessés.

Taille du texte:

Le dirigeant de 76 ans a adressé sa lettre de démission à son frère cadet et président Gotabaya Rajapaksa, ouvrant ainsi la voie à un "nouveau gouvernement d'unité", a déclaré son porte-parole Rohan Weliwita.

Des milliers de loyalistes du camp de Gotabaya Rajapaksa et de son frère, armés de bâtons et de matraques, ont attaqué lundi les manifestants qui campent devant le bureau du président depuis le 9 avril.

Un peu plus tôt lundi, à Temple Tree, dans sa résidence toute proche du bureau présidentiel, Mahinda Rajapaksa avait promis de "protéger les intérêts de la nation" à quelque 3.000 de ses partisans, acheminés en bus depuis des zones rurales. En sortant, ils s'étaient attaqués aux tentes de manifestants appelant au départ du Premier ministre, incendiant leurs banderoles et pancartes.

Un couvre-feu immédiat et d'une durée indéterminée a été décrété par les autorités avant d'être étendu au reste de l'île.

La police a tiré des gaz lacrymogènes et a fait usage de canons à eau après que les partisans du gouvernement eurent franchi les rangs des policiers pour détruire les campements de milliers de manifestants anti-gouvernementaux qui exigent le départ de Gotabaya Rajapaksa.

"Nous condamnons les violences perpétrées aujourd'hui contre des manifestants pacifiques et demandons au gouvernement de mener une enquête approfondie, y compris l'arrestation et la poursuite en justice de toute personne ayant incité à la violence", a déclaré sur Twitter, Julie Chung, l'ambassadrice des Etats-Unis appelant au calme et à la retenue sur l'île.

Au moins 78 blessés ont été hospitalisés, a déclaré à l'AFP un porte-parole de l'hôpital, Pushpa Soysa.

- Appel à la "retenue -

"Nous condamnons fermement les actes violents perpétrés par ceux qui incitent et participent, indépendamment de leurs allégeances politiques", a déclaré sur Twitter le président Rajapaksa, "la violence ne résoudra pas les problèmes actuels".

Selon les autorités, la brigade anti-émeute de l'armée a, pour la première fois, été appelée en renfort de la police. Des soldats ont été régulièrement déployés ces dernières semaines, mais pour protéger les livraisons de carburant entre autres produits essentiels.

Un peu plus tôt lundi, le Premier ministre avait exhorté "la population à faire preuve de retenue et à se rappeler que la violence n'engendre que la violence".

Depuis des mois, l'île de 22 millions d'habitants subit de graves pénuries de produits alimentaires, de carburant et de médicaments.

Cette crise sans précédent, imputée à la pandémie de Covid-19 qui a privé le pays des devises du secteur touristique, a été aggravée par une série de mauvaises décisions politiques, selon des économistes.

La population manifeste depuis plusieurs semaines reprochant aux frères Rajapaksa au pouvoir d'avoir précipité le pays dans cette crise, et exige leur démission.

Le chef de l'opposition, Sajith Premadasa, a tenté de se rendre dans la zone des affrontements, mais il a été attaqué par la foule et il a été engouffré par son personnel de sécurité dans une voiture et a quitté les lieux.

Vendredi, le président Rajapaksa a décrété l'état d'urgence, pour la deuxième fois en cinq semaines, accordant des pouvoirs étendus aux forces de sécurité, les autorisant notamment à arrêter des suspects et à les détenir pendant de longues périodes sans supervision judiciaire. Il autorise également le déploiement de militaires pour maintenir l'ordre, en renfort de la police.

Les effectifs policiers, comptant 85.000 hommes, ont renforcé la sécurité autour de tous les députés du parti au pouvoir.

Le dirigeant syndical Ravi Kumudesh a prévenu, dans un communiqué ce weekend, qu'il mobiliserait les salariés du secteur public et du secteur privé pour qu'ils prennent d'assaut le parlement national lors de l'ouverture de sa prochaine session le 17 mai.

"Ce que nous voulons, c'est que le président et sa famille s'en aillent", a-t-il ajouté.

A.Nunez--TFWP