The Fort Worth Press - Ukraine: bombardements à Kiev avant la reprise des pourparlers

USD -
AED 3.673017
AFN 73.4977
ALL 95.801445
AMD 396.560156
ANG 1.8026
AOA 911.999741
ARS 1056.375098
AUD 1.591675
AWG 1.8
AZN 1.701353
BAM 1.885381
BBD 2.019473
BDT 121.521184
BGN 1.883125
BHD 0.376914
BIF 2926
BMD 1
BND 1.353545
BOB 6.910979
BRL 5.764898
BSD 1.000145
BTN 86.863098
BWP 13.844129
BYN 3.273148
BYR 19600
BZD 2.009091
CAD 1.429805
CDF 2870.000429
CHF 0.913435
CLF 0.024925
CLP 956.494181
CNY 7.309049
CNH 7.309505
COP 4167.1
CRC 506.193667
CUC 1
CUP 26.5
CVE 106.75028
CZK 24.114398
DJF 177.720512
DKK 7.176095
DOP 62.296279
DZD 135.328992
EGP 50.616699
ERN 15
ETB 126.250334
EUR 0.962065
FJD 2.313799
FKP 0.805029
GBP 0.80298
GEL 2.819788
GGP 0.805029
GHS 15.449894
GIP 0.805029
GMD 71.496828
GNF 8656.00024
GTQ 7.721598
GYD 209.467439
HKD 7.788985
HNL 25.680102
HRK 7.251419
HTG 130.997253
HUF 387.302851
IDR 16382.6
ILS 3.593028
IMP 0.805029
INR 86.981802
IQD 1310
IRR 42087.497941
ISK 141.04029
JEP 0.805029
JMD 157.48783
JOD 0.709503
JPY 154.167991
KES 128.999814
KGS 87.450135
KHR 4010.000027
KMF 474.549753
KPW 899.949487
KRW 1451.999983
KWD 0.30895
KYD 0.833482
KZT 504.44649
LAK 21724.999662
LBP 89599.999907
LKR 297.161035
LRD 197.450263
LSL 18.530106
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.910233
MAD 9.982501
MDL 18.838659
MGA 4709.999723
MKD 59.231839
MMK 2098.968351
MNT 3459.546067
MOP 8.02383
MRU 40.160147
MUR 46.803992
MVR 15.397323
MWK 1736.999948
MXN 20.542699
MYR 4.467504
MZN 63.90194
NAD 18.529884
NGN 1506.1403
NIO 36.750315
NOK 11.255301
NPR 138.982103
NZD 1.772525
OMR 0.385018
PAB 1.000159
PEN 3.713499
PGK 4.008961
PHP 57.95993
PKR 279.000295
PLN 4.00645
PYG 7870.053502
QAR 3.640497
RON 4.788198
RSD 112.655006
RUB 94.000558
RWF 1401
SAR 3.750596
SBD 8.446964
SCR 14.374883
SDG 601.000073
SEK 10.86642
SGD 1.352325
SHP 0.823587
SLE 22.830447
SLL 20969.523004
SOS 571.500541
SRD 35.204998
STD 20697.981008
SVC 8.751145
SYP 13001.290013
SZL 18.529617
THB 34.009498
TJS 10.92703
TMT 3.5
TND 3.185503
TOP 2.342103
TRY 36.112185
TTD 6.785657
TWD 32.874902
TZS 2590.000028
UAH 41.840652
UGX 3679.56813
UYU 43.341206
UZS 12999.999962
VES 61.269331
VND 25565
VUV 122.958521
WST 2.838658
XAF 632.339133
XAG 0.030968
XAU 0.000344
XCD 2.70255
XDR 0.765797
XOF 635.502952
XPF 115.250058
YER 247.999787
ZAR 18.5164
ZMK 9001.172598
ZMW 27.980354
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.6600

    942.61

    +0.39%

  • BEL20

    42.5100

    4380.63

    +0.98%

  • PX1

    13.6500

    8042.19

    +0.17%

  • ISEQ

    77.9000

    10328.1

    +0.76%

  • OSEBX

    -23.7800

    1481.21

    -1.58%

  • PSI20

    -34.7800

    6528.05

    -0.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    21.3400

    3113.89

    +0.69%

  • N150

    -4.8400

    3450.3

    -0.14%

Ukraine: bombardements à Kiev avant la reprise des pourparlers
Ukraine: bombardements à Kiev avant la reprise des pourparlers

Ukraine: bombardements à Kiev avant la reprise des pourparlers

Des bombardement ont touché mardi matin plusieurs immeubles à Kiev, faisant au moins deux morts, au moment où l'armée russe amplifie son offensive en Ukraine, avant la reprise des pourparlers qui entretiennent une timide lueur d'espoir.

Taille du texte:

Sur Facebook, les services d'urgence ont indiqué qu'une "frappe" avait visé un bâtiment de 15 étages dans le quartier de Sviatochine, dans l'ouest de la capitale ukrainienne, provoquant l'incendie de tout l'immeuble.

"Deux corps sans vie ont été retrouvés sur place", ont affirmé les secours, ajoutant avoir pu sauver 27 personnes. Selon cette source, des tirs ont aussi visé un autre immeuble du quartier, causant un faible incendie.

Les services d'urgence ont par ailleurs indiqué qu'une frappe avait atteint mardi matin un immeuble de neuf étages dans le nord-ouest de Kiev, dans le quartier de Podil. Une personne a été prise en charge et hospitalisée, selon les secours.

Cette explosion a soufflé toutes les vitres de l'immeuble et de ceux à proximité, selon un journaliste de l'AFP sur place. En début de matinée, plusieurs personnes jetaient par les fenêtres des débris depuis les appartements ravagés du bâtiment.

Au vingtième jour de guerre , la quatrième session de négociations pour tenter de trouver une issue à cette crise devait reprendre mardi après une "pause technique" annoncée la veille en fin par le chef des négociateurs ukrainiens.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait noté samedi une approche nouvelle, "fondamentalement différente", de Moscou dans les négociations.

Dans la nuit de lundi à mardi, il a affirmé via une vidéo publiée sur sa page Facebook que les Russes avaient "déjà commencé à comprendre qu'ils ne parviendront à rien par la guerre". "On m'a dit que (les pourparlers en cours) étaient plutôt bons", a indiqué le chef de l'Etat. "Mais attendons de voir".

- Irruption télévisée -

De son côté, son homologue russe Vladimir Poutine avait évoqué vendredi des "avancées" au cours de ces différentes tractations tandis que l'armée russe accroissait son action sur le sol ukrainien, y compris dans des régions jusque-là épargnées.

"L'ennemi continue son offensive contre notre Etat. (...) Les forces d'occupation continuent de mener des frappes avec des missiles et des bombes, de l'artillerie et des chars sur des infrastructures et des quartiers civils", a dénoncé l'état-major de l'armée ukrainienne dans la nuit de lundi à mardi.

Le Kremlin a évoqué lundi "la possibilité de prendre sous contrôle total (les) grandes villes qui sont déjà encerclées".

Les combats se sont ainsi intensifiés ces derniers jours autour de Kiev, presque entièrement encerclée. Plus de la moitié de ses trois millions d'habitants ont fui. La capitale est "en état de siège", selon un conseiller du président ukrainien.

Par ailleurs, M. Zelensky s'est dit "reconnaissant envers les Russes qui ne cessent d'essayer de transmettre la vérité. A ceux qui combattent la désinformation et disent la vérité, les faits réels à leurs amis et à leurs proches. Et personnellement à la femme qui est entrée dans le studio de Channel One avec une affiche contre la guerre".

Une femme --identifiée par l'ONG OVD-Info comme Marina Ovsiannikova, une employée de la chaîne-- a fait irruption lundi soir pendant le journal télévisé le plus regardé de Russie avec une pancarte critiquant l'offensive en Ukraine, une scène rarissime en Russie.

Sur sa pancarte, on pouvait lire "Non à la guerre. Ne croyez pas la propagande. On vous ment, ici". La vidéo de l'incident s'est propagée comme traînée de poudre sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes saluant un "courage extraordinaire".

L'utilisation du mot "guerre" par des médias ou des particuliers pour décrire l'intervention russe en Ukraine est notamment passible de poursuites. Des lois prévoient de lourdes peines.

- L'enjeu Marioupol -

"D'après les informations disponibles, l'ennemi prévoit de renforcer le regroupement de (ses) troupes (...) en direction de Kharkiv", deuxième ville d'Ukraine, a avancé l'état-major de l'armée ukrainienne, précisant que l'armée russe tentait aussi "de capturer Marioupol".

"Les soldats ukrainiens sont parvenus à repousser les envahisseurs" de cette ville portuaire stratégique du sud-est assiégée par l'armée russe, s'est-il félicité.

Selon lui, le camp russe a perdu dans son offensive environ 150 soldats, deux chars, sept véhicules de combat d'infanterie, et "a battu en retraite".

Un convoi d'aide humanitaire, qui cherche depuis des jours à atteindre la ville, a de nouveau été bloqué lundi par des soldats russes à Berdiansk, à 85 km de Marioupol, selon les autorités ukrainiennes.

Quelque 400.000 habitants de Marioupol vivent terrés dans des caves, privés d'eau, d'électricité, de chauffage et de nourriture. Plus de 2.187 civils y ont péri depuis le 24 février, selon la municipalité.

Les forces navales russes ont "établi un blocus à distance de la côte ukrainienne de la mer Noire", a affirmé lundi le ministère britannique de la Défense.

Plus de 2,8 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion, selon un décompte publié lundi par l'ONU, qui recense aussi environ 2 millions de déplacés à l'intérieur du pays.

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a mis en garde contre les répercussions de cette guerre, qui risquent de se traduire par "un ouragan de famines" dans de nombreux pays.

Mardi devrait également marquer l'entrée en vigueur du quatrième paquet de sanctions décidées à Bruxelles par les ambassadeurs des 27 Etats membres de l'Union européenne.

- Yacht bloqué -

Les précédentes visent déjà 862 personnes et 53 entités russes. Figurer sur cette liste noire entraîne une interdiction d'entrer sur le sol de l'UE et permet la saisie des avoirs.

Un yacht d'un oligarque russe d'une valeur de près de 128 millions d'euros a par exemple été immobilisé lundi à Barcelone (Espagne) dans le cadre de ces sanctions, a annoncé dans la soirée le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez. "Et d'autres sont à venir", a-t-il prévenu, sans davantage de précision.

Selon le quotidien espagnol El Pais, il s'agit du yacht Valérie, qui serait lié à Sergueï Tchemezov, patron du conglomérat russe de l'industrie de défense Rostec, et allié de M. Poutine.

Les sanctions internationales adoptées auparavant ont déjà gelé quelque 300 milliards de dollars de réserves russes à l'étranger.

La Russie a accusé lundi l'Occident de vouloir provoquer un défaut de paiement artificiel par ses sanctions gelant les avoirs de Moscou à l'étranger.

Le Kremlin pourrait avoir du mal à honorer plusieurs échéances de paiement de dettes en devises étrangères courant mars-avril, ravivant le souvenir de l'humiliant défaut de 1998.

Moscou est également visé par divers recours. La demande ukrainienne de son exclusion du Conseil de l'Europe, organisation de défense des droits humaines, doit être examinée jeudi.

De son côté, la Cour internationale de justice (CIJ) a indiqué lundi qu'elle rendrait son verdict mercredi dans la procédure lancée par Kiev, qui demande à la Cour d'ordonner à Moscou d'arrêter son invasion de l'Ukraine.

Le léger vent d'optimisme entourant les pourparlers a permis aux cours du pétrole de reculer lundi, le baril de WTI --référence aux Etats-Unis-- terminant à 103,01 dollars après avoir dépassé les 130 dollars la semaine dernière.

Et il a chuté de plus de 5% mardi à 97,13 dollars, cette fois sur fond d'inquiétudes d'un ralentissement de l'économie chinoise à cause des mesures drastiques annoncées par Pékin face à une recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays.

burx-elm/ybl/pz

S.Rocha--TFWP