The Fort Worth Press - L'armée russe occupe la première centrale nucléaire ukrainienne, Moscou accentue la répression

USD -
AED 3.672504
AFN 66.097111
ALL 82.900442
AMD 380.972824
ANG 1.790055
AOA 917.000367
ARS 1434.000367
AUD 1.504891
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.679303
BBD 2.014081
BDT 122.345769
BGN 1.679303
BHD 0.377023
BIF 2954.62156
BMD 1
BND 1.295411
BOB 6.910231
BRL 5.439604
BSD 0.999957
BTN 89.908556
BWP 13.285536
BYN 2.874941
BYR 19600
BZD 2.011162
CAD 1.38265
CDF 2232.000362
CHF 0.803927
CLF 0.0235
CLP 921.880396
CNY 7.070104
CNH 7.069041
COP 3799.167132
CRC 488.472932
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.676512
CZK 20.783504
DJF 178.070665
DKK 6.414904
DOP 64.002061
DZD 129.723093
EGP 47.482076
ERN 15
ETB 155.107629
EUR 0.858704
FJD 2.26045
FKP 0.750488
GBP 0.749372
GEL 2.69504
GGP 0.750488
GHS 11.375091
GIP 0.750488
GMD 73.000355
GNF 8689.3058
GTQ 7.659812
GYD 209.213068
HKD 7.784904
HNL 26.337526
HRK 6.470704
HTG 130.906281
HUF 328.020388
IDR 16689.55
ILS 3.23571
IMP 0.750488
INR 89.945504
IQD 1310.007298
IRR 42112.503816
ISK 127.980386
JEP 0.750488
JMD 160.056669
JOD 0.70904
JPY 155.360385
KES 129.352166
KGS 87.450384
KHR 4003.777959
KMF 422.00035
KPW 900.039614
KRW 1473.810383
KWD 0.30697
KYD 0.833383
KZT 505.714163
LAK 21684.626283
LBP 89549.049071
LKR 308.444597
LRD 176.001374
LSL 16.947838
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435968
MAD 9.235994
MDL 17.014554
MGA 4460.567552
MKD 52.925772
MMK 2099.679458
MNT 3548.600426
MOP 8.01889
MRU 39.877216
MUR 46.070378
MVR 15.403739
MWK 1733.997338
MXN 18.174604
MYR 4.111039
MZN 63.910377
NAD 16.947838
NGN 1450.080377
NIO 36.800756
NOK 10.105104
NPR 143.853518
NZD 1.730703
OMR 0.383789
PAB 1.000043
PEN 3.361353
PGK 4.243335
PHP 58.965038
PKR 280.346971
PLN 3.63215
PYG 6877.602713
QAR 3.644958
RON 4.372604
RSD 100.802816
RUB 76.80419
RWF 1454.943545
SAR 3.752973
SBD 8.230592
SCR 13.522517
SDG 601.503676
SEK 9.40005
SGD 1.295504
SHP 0.750259
SLE 23.703667
SLL 20969.498139
SOS 570.471816
SRD 38.629038
STD 20697.981008
STN 21.036363
SVC 8.750268
SYP 11057.447322
SZL 16.934701
THB 31.875038
TJS 9.174945
TMT 3.51
TND 2.933413
TOP 2.40776
TRY 42.526038
TTD 6.778861
TWD 31.289038
TZS 2440.132229
UAH 41.981024
UGX 3537.543468
UYU 39.110462
UZS 11963.250762
VES 254.551935
VND 26360
VUV 122.070562
WST 2.788735
XAF 563.222427
XAG 0.017143
XAU 0.000238
XCD 2.70255
XCG 1.802258
XDR 0.700468
XOF 563.222427
XPF 102.399863
YER 238.550363
ZAR 16.926304
ZMK 9001.203584
ZMW 23.119392
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -87.0000

    4263

    -2%

  • N150

    13.5900

    3685.24

    +0.37%

L'armée russe occupe la première centrale nucléaire ukrainienne, Moscou accentue la répression

L'armée russe occupe la première centrale nucléaire ukrainienne, Moscou accentue la répression

L'armée russe occupe vendredi la plus grande centrale nucléaire ukrainienne, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe, au neuvième jour d'une offensive accompagnée d'une répression croissante de toute voix dissidente en Russie.

Taille du texte:

Dans le sud du pays, la centrale nucléaire de Zaporojie, plus grande centrale nucléaire d'Europe, touchée dans la nuit par des frappes d'artillerie russe selon les Ukrainiens, a été le théâtre d'un incendie qui a suscité l'inquiétude.

Mais en début de matinée, le régulateur ukrainien a indiqué que le feu, qui avait touché un laboratoire et un bâtiment de formation, avait été éteint et qu'aucune fuite radioactive n'avait été détectée.

"Le territoire de la centrale nucléaire de Zaporojie est occupé par les forces armées de la Fédération de Russie. Le personnel opérationnel contrôle les blocs énergétiques et assure leur exploitation en accord avec les exigences des règlements techniques de sécurité d’exploitation", a indiqué le régulateur.

Les niveaux de radioactivité restent inchangés sur le site de la centrale, qui fournit une grande partie de l'électricité du pays, a confirmé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), selon qui aucun équipement "essentiel" n'a été endommagé.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé Moscou d'agiter la "terreur nucléaire" et de vouloir reproduire la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, la plus grave de l'histoire en 1986.

"Nous alertons tout le monde sur le fait qu'aucun autre pays hormis la Russie n'a jamais tiré sur des centrales nucléaires. C'est la première fois dans notre histoire, la première fois dans l'histoire de l'Humanité. Cet Etat terroriste a maintenant recours à la terreur nucléaire", a-t-il affirmé.

"Seule une action européenne immédiate peut stopper les troupes russes. Il faut empêcher que l'Europe ne meure d'un désastre nucléaire", a-t-il ajouté.

"L'attaque contre une centrale nucléaire démontre le caractère irresponsable de cette guerre et la nécessité d'y mettre fin", a déclaré aussi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, avant une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères de l'Alliance à Bruxelles.

Plus tôt, le Premier ministre britannique Boris Johnson avait appelé à une nouvelle réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU, tandis que le président américain Joe Biden "exhortait la Russie à cesser ses activités militaires dans la zone" de la centrale, selon la Maison Blanche.

Zaporijie, située sur le fleuve Dniepr à environ 550 km au sud-est de Kiev, est la plus grande centrale nucléaire d'Europe avec une capacité totale de près de 6.000 mégawatts, assez pour fournir en électricité environ quatre millions de foyers. Elle a été inaugurée en 1985, quand l'Ukraine faisait encore partie de l'Union soviétique.

Le 24 février, des combats avaient déjà eu lieu près de l'ancienne centrale de Tchernobyl, à une centaine de kilomètres au nord de Kiev, et qui est désormais entre les mains des troupes russes.

L'incendie à la centrale reflète l'angoisse grandissante des Occidentaux face à un conflit qui embrase désormais tout le pays, avec une liste de plus en plus longue de villes bombardées.

Kiev a notamment accusé Moscou jeudi d'avoir bombardé une zone résidentielle et des écoles à Tcherniguiv, au nord de Kiev, faisant 33 morts. Des combats s'y poursuivaient vendredi, selon les Ukrainiens.

La situation était aussi devenue "un enfer" à Okhtyrka, et "critique" à Soumy, deux villes à quelque 350 km à l'est de Kiev, selon les autorités locales.

Quant au port stratégique de Marioupol, au sud-est, où le maire accusait jeudi les forces russes de vouloir instaurer "un blocus", les autorités régionales indiquaient ne disposer d'"aucune communication".

Dans des déclarations à la télévision russe jeudi, le président Vladimir Poutine n'a donné aucun espoir d'apaisement.

"L'opération militaire spéciale se déroule strictement selon le calendrier, selon le plan", a-t-il affirmé. Il a salué le courage des soldats russes qui combattent selon "des néonazis" et "des mercenaires étrangers" qui utilisent les civils comme "boucliers humains" en Ukraine.

M. Poutine veut "prendre le contrôle" de toute l'Ukraine, avait déclaré un peu plus tôt le président français Emmanuel Macron, après un appel téléphonique de 90 minutes avec Vladimir Poutine. "Le pire est à venir", avait-il ajouté.

- Nouvelles lois répressives -

Le Kremlin durcit dans le même temps sa répression de toutes les voix dissidentes face à un conflit de plus en plus meurtrier.

Depuis le début de l'offensive le 24 février, arrestations, fermetures des rares médias indépendants restants et nouveaux textes répressifs s'enchaînent, alors que le Kremlin et les grands médias russes présentent le conflit comme "une opération militaire spéciale" et bannissent le mot "invasion".

Vendredi, les autorités russes ont restreint l'accès aux sites de quatre médias indépendants: l'édition locale de la BBC, la radio-télévision internationale allemande Deutsche Welle, le site indépendant Meduza et Radio Svoboda, antenne russe de RFE/RL.

Les députés russes ont également adopté un texte prévoyant des peines pouvant aller jusqu'à quinze ans de prison pour toute personne publiant des "informations mensongères" qui entraîneraient des "conséquences sérieuses" pour les forces armées.

Alors que les autorités tentent de résister à des sanctions économiques sans précédent infligées par les Occidentaux, un autre texte prévoit de pénaliser les "appels à imposer des sanctions à la Russie".

Des perquisitions étaient aussi en cours vendredi dans les locaux moscovites de l'emblématique ONG des droits humains Mémorial, la plus respectée du pays, après sa dissolution ordonnée par la justice, a indiqué Mémorial.

De nombreux Russes tentent de quitter leur pays. Avec la suspension de la quasi-totalité des vols reliant la Russie à l'Europe, les trains reliant Saint-Pétersbourg à Helsinki arrivent bondés dans la capitale finlandaise, a constaté l'AFP.

"Nous avons décidé de rentrer le plus vite possible, car on ne sait pas quelle sera la situation dans une semaine", a indiqué à l'AFP Polina Poliakova, une Moscovite étudiant à Paris, à son arrivée à Helsinki.

Ces trains ne sont cependant de facto accessibles qu'aux Russes qui vivent ou travaillent déjà en Europe: ne passent que les personnes avec un visa Schengen en règle, et un vaccin anti-Covid reconnu par l'Union européenne, autrement dit pas le vaccin Sputnik le plus administré en Russie.

- Couloirs humanitaires -

On ignorait pour l'instant si les "couloirs humanitaires", que des négociateurs russes et ukrainiens se sont mis d'accord jeudi pour organiser, se mettaient en place.

Ces négociateurs s'étaient retrouvés à la frontière entre la Pologne et le Bélarus, après une première tentative lundi, dans l'espoir d'obtenir une trêve. "Malheureusement, il n'y a pas encore les résultats escomptés pour l'Ukraine. Il n'y a qu'une solution pour organiser des couloirs humanitaires", a déploré après les discussions un membre délégation ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak.

Plus d'un million de réfugiés ont déjà fui le pays, selon l'ONU.

Après ses réunions avec l'Otan et des responsables de l'UE à Bruxelles vendredi, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken devait se rendre en Pologne, où affluent la majorité des réfugiés, ainsi que dans les trois pays baltes et en Moldavie.

Cette dernière, qui craint d'être la prochaine cible de Moscou, a annoncé jeudi avoir déposé officiellement sa candidature à l'entrée dans l'Union européenne, tout comme la Géorgie, suivant l'exemple de l'Ukraine.

burs-cat/mm

D.Ford--TFWP