The Fort Worth Press - Ukraine: un entretien Macron-Poutine attendu pour tenter d'éviter la guerre

USD -
AED 3.67306
AFN 71.025985
ALL 86.762083
AMD 389.450039
ANG 1.80229
AOA 917.502537
ARS 1165.030713
AUD 1.565411
AWG 1.8025
AZN 1.701169
BAM 1.71838
BBD 2.002943
BDT 121.466383
BGN 1.71602
BHD 0.376959
BIF 2973.281671
BMD 1
BND 1.309998
BOB 6.907549
BRL 5.6307
BSD 0.999671
BTN 85.150724
BWP 13.648225
BYN 3.271568
BYR 19600
BZD 2.008127
CAD 1.38434
CDF 2877.999531
CHF 0.824203
CLF 0.024626
CLP 945.019925
CNY 7.269499
CNH 7.268345
COP 4192.5
CRC 505.37044
CUC 1
CUP 26.5
CVE 97.150345
CZK 21.898016
DJF 177.720325
DKK 6.55424
DOP 58.850196
DZD 132.289028
EGP 50.800499
ERN 15
ETB 133.816329
EUR 0.878145
FJD 2.25895
FKP 0.746656
GBP 0.746185
GEL 2.739977
GGP 0.746656
GHS 15.301959
GIP 0.746656
GMD 71.504172
GNF 8655.99968
GTQ 7.699235
GYD 209.77442
HKD 7.758496
HNL 25.942636
HRK 6.612298
HTG 130.805895
HUF 354.815501
IDR 16715
ILS 3.616655
IMP 0.746656
INR 85.147951
IQD 1310.5
IRR 42100.000186
ISK 128.260132
JEP 0.746656
JMD 158.360167
JOD 0.709195
JPY 142.284499
KES 129.501083
KGS 87.450275
KHR 4003.000106
KMF 432.50203
KPW 900.101764
KRW 1432.510229
KWD 0.30621
KYD 0.833088
KZT 511.373521
LAK 21637.503123
LBP 89600.000012
LKR 299.461858
LRD 199.549748
LSL 18.674992
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.465055
MAD 9.255023
MDL 17.204811
MGA 4511.608496
MKD 53.972376
MMK 2099.785163
MNT 3572.381038
MOP 7.988121
MRU 39.579816
MUR 45.202003
MVR 15.410067
MWK 1737.000092
MXN 19.588845
MYR 4.327495
MZN 63.999786
NAD 18.679798
NGN 1605.349851
NIO 36.786962
NOK 10.365603
NPR 136.24151
NZD 1.683048
OMR 0.385001
PAB 0.999671
PEN 3.66625
PGK 4.141754
PHP 56.004985
PKR 281.104253
PLN 3.746798
PYG 8005.869096
QAR 3.641022
RON 4.369702
RSD 102.971863
RUB 82.127178
RWF 1416
SAR 3.750993
SBD 8.354312
SCR 14.230408
SDG 600.496843
SEK 9.62565
SGD 1.307955
SHP 0.785843
SLE 22.699613
SLL 20969.483762
SOS 571.499053
SRD 36.849857
STD 20697.981008
SVC 8.747337
SYP 13001.961096
SZL 18.515014
THB 33.440292
TJS 10.556725
TMT 3.5
TND 2.9825
TOP 2.342098
TRY 38.456605
TTD 6.782788
TWD 32.329749
TZS 2690.000142
UAH 41.532203
UGX 3663.759967
UYU 42.093703
UZS 12944.520346
VES 86.54691
VND 26005
VUV 121.306988
WST 2.770092
XAF 576.326032
XAG 0.030199
XAU 0.000301
XCD 2.70255
XDR 0.715661
XOF 576.328564
XPF 104.950208
YER 245.101482
ZAR 18.55325
ZMK 9001.201319
ZMW 27.966701
ZWL 321.999592
  • AEX

    2.0100

    874.74

    +0.23%

  • BEL20

    43.7600

    4376.51

    +1.01%

  • PX1

    -18.1800

    7555.87

    -0.24%

  • ISEQ

    165.4400

    10377.75

    +1.62%

  • OSEBX

    4.8400

    1472.35

    +0.33%

  • PSI20

    94.1600

    6967.27

    +1.37%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    51.5000

    2805.66

    +1.87%

  • N150

    19.5700

    3393.83

    +0.58%

Ukraine: un entretien Macron-Poutine attendu pour tenter d'éviter la guerre
Ukraine: un entretien Macron-Poutine attendu pour tenter d'éviter la guerre

Ukraine: un entretien Macron-Poutine attendu pour tenter d'éviter la guerre

Les efforts diplomatiques se poursuivent dimanche avec un appel prévu entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine pour tenter d'éviter une guerre majeure en Europe, au moment où les Occidentaux craignent plus que jamais une invasion russe en Ukraine.

Taille du texte:

Le président français doit s'entretenir à 10H00 GMT avec son homologue russe, près de deux semaines après leur rencontre sous les ors du Kremlin. La veille, il a parlé au président ukrainien Volodymyr Zelensky qui lui a "confié de dire à Vladimir Poutine la disponibilité de l'Ukraine à dialoguer".

Une discussion qui constitue "les derniers efforts possibles et nécessaires pour éviter un conflit majeur en Ukraine", a souligné l'Elysée.

Le président américain Joe Biden a pour sa part convoqué le Conseil de sécurité nationale pour une réunion consacrée à la crise dimanche soir. Signe que la voie diplomatique reste ouverte, son secrétaire d'Etat Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov doivent, eux, se rencontrer le jeudi 24 février.

Kiev et les Etats-Unis accusent la Russie d'avoir déployé 150.000 soldats aux frontières de l'Ukraine, Washington répétant que Moscou peut lancer une attaque "à tout moment" sur son voisin pro-occidental et cherche un casus belli.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a affirmé dimanche que la Russie préparait "ce qui pourrait être la plus grande guerre en Europe depuis 1945".

Selon lui, une invasion russe se ferait non seulement par l'Est, mais également par le Nord, en provenance du Bélarus pour "encercler Kiev".

- Réunion de crise à Washington -

L'appel Macron-Poutine intervient alors que les tirs sur le front dans l'Est ukrainien ont connu une flambée spectaculaire ces derniers jours, les observateurs de l'OSCE signalant plus de 1.500 violations du cessez-le-feu entre jeudi et vendredi, un record cette année.

Au même moment, les armées de Moscou et Minsk sont censées terminer dimanche des manoeuvres militaires communes au Bélarus, voisin de l'Ukraine, des exercices débutés le 10 février et qui ont renforcé l'inquiétude des Occidentaux.

Samedi, l'armée russe a également procédé, sous la supervision personnelle de Vladimir Poutine, à des tests de missiles pouvant porter des charges nucléaires.

"Nous ne pouvons pas éternellement offrir un rameau d'olivier alors que la Russie effectue des tests de missiles et continue d'amasser des troupes" à la frontière ukrainienne, a réagi dimanche dimanche le président du Conseil européen Charles Michel.

Le Kremlin nie toute intention d'attaquer l'Ukraine, que Moscou veut faire revenir dans sa sphère d'influence.

Mais la Russie conditionne la désescalade à des "garanties" pour sa sécurité, comme le retrait d'Europe de l'Est de l'infrastructure militaire de l'Otan et l'assurance que l'Ukraine n'adhèrera jamais à l'Alliance atlantique, des demandes inacceptables pour les Occidentaux.

- Tirs soutenus sur le front -

Sur le front, dans l'est de l'Ukraine, les combats redoublent. Kiev et les séparatistes soutenus par Moscou s'accusent mutuellement d'envenimer ce conflit qui a fait plus de 14.000 morts depuis 2014.

Renforçant l'inquiétude, les séparatistes prorusses ont annoncé samedi une "mobilisation générale" des hommes en état de combattre, après avoir ordonné l'évacuation de civils vers la Russie voisine, qui a affirmé dimanche en avoir accueilli plus de 40.000.

Dans la nuit de samedi à dimanche, ils ont à nouveau accusé l'armée ukrainienne de dizaines de tirs violant le cessez-le-feu, au mortier et à l'obusier, et assurent que l'Ukraine prépare une attaque, ce que Kiev dément catégoriquement.

Les milices de la "république" séparatiste de Lougansk ont assuré avoir repoussé une attaque de militaires ukrainiens dimanche à l'aube, lors de laquelle, selon cette source, deux civils ont été tués. Une annonce qualifiée de "désinformation absolue" par Kiev.

"Nous soulignons que l'Ukraine ne prévoit pas d'offensive dans le Donbass", a assuré samedi soir le chef de l'Etat major ukrainien, Valeri Zalujny, dans un communiqué sur Facebook, accusant Moscou de "tuer des civils" pour avoir un prétexte d'intervenir comme "forces de maintien de la paix".

Depuis près de trois mois, Washington n'a cessé de sonner l'alerte sur les préparatifs d'une offensive russe en Ukraine.

M. Biden s'était dit vendredi, pour la première fois, "convaincu" que Vladimir Poutine avait décidé d'envahir l'Ukraine "dans les prochains jours", et que la multiplication actuelle des heurts sur la ligne de front dans l'est du pays visait à créer une "fausse justification" pour lancer l'offensive.

Samedi, le président ukrainien avait exhorté les Occidentaux à cesser leur politique "d'apaisement" vis-à-vis de Moscou et à augmenter leur aide militaire à Kiev, "bouclier de l'Europe".

P.Grant--TFWP