The Fort Worth Press - Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

USD -
AED 3.672498
AFN 66.379449
ALL 81.856268
AMD 381.470074
ANG 1.790403
AOA 916.999958
ARS 1453.337197
AUD 1.489092
AWG 1.80025
AZN 1.696424
BAM 1.658674
BBD 2.014358
BDT 122.21671
BGN 1.660401
BHD 0.377024
BIF 2957.76141
BMD 1
BND 1.284077
BOB 6.926234
BRL 5.558101
BSD 1.00014
BTN 89.856547
BWP 13.14687
BYN 2.919259
BYR 19600
BZD 2.011466
CAD 1.36734
CDF 2199.999976
CHF 0.789925
CLF 0.023092
CLP 905.898206
CNY 7.028501
CNH 7.00552
COP 3697
CRC 499.518715
CUC 1
CUP 26.5
CVE 93.513465
CZK 20.600399
DJF 177.720516
DKK 6.35245
DOP 62.690023
DZD 129.599301
EGP 47.655979
ERN 15
ETB 155.604932
EUR 0.8507
FJD 2.269197
FKP 0.740887
GBP 0.741275
GEL 2.685028
GGP 0.740887
GHS 11.126753
GIP 0.740887
GMD 74.496433
GNF 8741.153473
GTQ 7.662397
GYD 209.237241
HKD 7.774005
HNL 26.362545
HRK 6.408201
HTG 130.951927
HUF 329.245972
IDR 16781.6
ILS 3.19442
IMP 0.740887
INR 89.917031
IQD 1310.19773
IRR 42125.000003
ISK 125.879875
JEP 0.740887
JMD 159.532199
JOD 0.709007
JPY 156.29097
KES 128.899774
KGS 87.425032
KHR 4008.85391
KMF 417.999722
KPW 900.007297
KRW 1433.910202
KWD 0.30716
KYD 0.833489
KZT 514.029352
LAK 21644.588429
LBP 89561.205624
LKR 309.599834
LRD 177.018844
LSL 16.645168
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.412442
MAD 9.124909
MDL 16.777482
MGA 4573.672337
MKD 52.23431
MMK 2099.762774
MNT 3557.834851
MOP 8.011093
MRU 39.604456
MUR 46.079787
MVR 15.449937
MWK 1734.230032
MXN 17.90603
MYR 4.057501
MZN 63.910009
NAD 16.645168
NGN 1450.53037
NIO 36.806642
NOK 10.02469
NPR 143.770645
NZD 1.71826
OMR 0.384322
PAB 1.000136
PEN 3.365433
PGK 4.319268
PHP 58.805978
PKR 280.16122
PLN 3.58521
PYG 6777.849865
QAR 3.645469
RON 4.3272
RSD 99.612199
RUB 79.136463
RWF 1456.65485
SAR 3.750703
SBD 8.153391
SCR 14.451309
SDG 601.502436
SEK 9.17433
SGD 1.28526
SHP 0.750259
SLE 24.07502
SLL 20969.503664
SOS 570.585342
SRD 38.335499
STD 20697.981008
STN 20.777943
SVC 8.75133
SYP 11056.849201
SZL 16.631683
THB 31.229956
TJS 9.19119
TMT 3.51
TND 2.909675
TOP 2.40776
TRY 42.93225
TTD 6.803263
TWD 31.398504
TZS 2467.499969
UAH 42.191946
UGX 3610.273633
UYU 39.087976
UZS 12053.751267
VES 288.088835
VND 26290
VUV 120.294541
WST 2.770875
XAF 556.301203
XAG 0.012628
XAU 0.000222
XCD 2.70255
XCG 1.802508
XDR 0.692271
XOF 556.303562
XPF 101.141939
YER 238.449931
ZAR 16.67504
ZMK 9001.260893
ZMW 22.577472
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.8500

    941.37

    -0.09%

  • BEL20

    -17.2000

    5040.37

    -0.34%

  • PX1

    0.0000

    8103.58

    0%

  • ISEQ

    -6.5200

    13037.23

    -0.05%

  • OSEBX

    4.1600

    1666.51

    +0.25%

  • PSI20

    13.8900

    8183.11

    +0.17%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    5.4700

    4214.37

    +0.13%

  • N150

    6.3700

    3753.91

    +0.17%

Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

Les hommages affluent après le décès de Brigitte Bardot

Du monde du cinéma à ses admirateurs, les hommages affluent après la mort de Brigitte Bardot, icône du grand écran dont la presse française et internationale souligne lundi la liberté mais aussi les zones d'ombre.

Taille du texte:

L'actrice de "Et Dieu... créa la femme" et du "Mépris" est décédée à 91 ans, à l'aube dimanche dans sa célèbre résidence de La Madrague à Saint-Tropez, aux côtés de son mari Bernard d'Ormale, selon Bruno Jacquelin, directeur des relations publiques de la fondation qu'elle avait créée.

Il était 05H55. "Elle lui a dit tout doucement son petit mot d'amour qui est +piou piou+. Et c'était fini", a-t-il relaté sur BFMTV.

"C’était sans doute la dernière de cette poignée de figures nouvelles et libres dans lesquelles la France a aimé se reconnaître au tournant des années 60", note le quotidien Libération au sujet du "plus grand sex-symbol du cinéma français".

"Devenue une icône malgré elle, Brigitte Bardot avait mis fin très rapidement à une carrière sans grand éclat pour se consacrer entièrement aux animaux", rapporte La Croix.

 

Plus élogieux, des habitants sont venus lui rendre hommage, comme Julia Gangotena, 36 ans, qui a "couru" à la Madrague dimanche pour déposer des roses blanches, juste avant que les gendarmes ne barrent le chemin.

"Elle a tout le temps été là", a confié, en larmes, Nathalie Dorobisze, une Tropézienne de 50 ans.

"On donnait à sa fondation donc (on est) profondément triste, c'est une grande dame qui s'en est allée", renchérit Frédérique, 61 ans, qui s'est rendue près de son domicile avec ses chiens.

La Fondation Brigitte Bardot, dédiée à la cause animale, a annoncé dans la matinée le décès de celle qui a aussi été chanteuse, avec des tubes comme "La Madrague".

- "Même quand ça dérange" -

"Nous pleurons une légende du siècle", a réagi le président Emmanuel Macron sur X.

Sur le même réseau social, Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national avec lequel Brigitte Bardot ne cachait pas sa proximité, a salué une femme "incroyablement française : libre, indomptable, entière".

Ces dernières années, Brigitte Bardot, qui avait incarné la libération des moeurs dans la France d'avant mai 1968, se distinguait surtout par ses déclarations sur la politique, l'immigration, le féminisme, les chasseurs... dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale.

"La liberté, c'est d'être soi, même quand ça dérange", proclamait-elle, bravache, en exergue d'un livre intitulé "Mon BBcédaire", sorti début octobre.

Avant de faire parler d'elle pour ses prises de position, celle qu'on surnommait par ses initiales B.B. fut rien de moins qu'un mythe.

Celui d'une femme affranchie des codes moraux, vestimentaires, amoureux et sexuels et... de ce qu'on attendait d'elle. Une femme qui n'avait "besoin de personne", comme lui faisait chanter Serge Gainsbourg en 1967, connue à Cannes comme sur les plages brésiliennes.

- Deux scènes de légende -

Première personnalité à avoir prêté ses traits au buste de la Marianne républicaine, Brigitte Bardot fut une sorte de Marilyn Monroe à la française, à la beauté explosive et à la vie privée tumultueuse.

B.B., Marilyn, "je suis sûr que leurs deux étoiles forment le plus beau duo du ciel", a salué auprès de l'AFP Francis Huster, qui avait tourné avec Bardot en 1973.

Marilyn était "une femme qui a été exploitée, que personne n'a compris, qui en est morte du reste", se souvenait Bardot.

Un parcours qu'elle ne reproduira pas en prenant la tangente à 39 ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et deux scènes entrées au panthéon du 7e art: un mambo enfiévré dans un restaurant de Saint-Tropez ("Et Dieu... créa la femme", 1956) et un monologue où elle énumérait, nue, les différentes parties de son corps, en ouverture du "Mépris" (1963).

"Je me rappelle très bien le général De Gaulle, que j'avais rencontré un jour, il m'avait dit : +La France, c'est moi et Brigitte Bardot+", a salué le cinéaste Claude Lelouch sur BFMTV.

Rien ne prédestinait la jeune Brigitte à ce destin: née dans une famille bourgeoise parisienne en 1934, elle se passionne pour la danse et s'essaie au mannequinat.

Elle épouse à tout juste 18 ans son premier amour, Roger Vadim, qui lui confie le rôle de Juliette dans "Et Dieu... créa la femme", qui va bousculer l'ordre établi et lui coller l'étiquette de sex-symbol.

Face au succès du film, elle enchaîne les tournages, déchaîne les passions et se brûle aux feux de la rampe.

En 1960, au faîte de sa gloire, elle accouche d'un garçon, Nicolas, son seul enfant, sous l'oeil inquisiteur de la presse. Se disant dénuée d'instinct maternel, l'actrice laisse son mari Jacques Charrier élever leur fils.

Elle épousera ensuite le millionnaire allemand Gunter Sachs puis l'industriel Bernard d'Ormale, proche du Front national.

- Bébés phoques -

Elle devient alors une autre Bardot, figure de la cause animale. Le déclic a lieu sur le tournage de son dernier film, "L'histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise" (1973), face à une chèvre qu'elle achète et installe dans sa chambre d'hôtel.

Défense des éléphants, opposition aux abattages rituels, à la corrida ou à la consommation de viande de cheval... le combat ne fait que commencer.

Elle se rend sur la banquise en 1977 pour alerter sur le sort des bébés phoques, une séquence ultra-médiatisée qui fera la Une de Paris Match et lui laissera des souvenirs amers.

L'essentiel de sa deuxième vie se déroule à l'abri des regards, dans le sud, entre La Madrague et une deuxième résidence plus discrète, La Garrigue. Elle y recueille des animaux en perdition et gère la fondation à son nom, créée en 1986.

Dans une interview accordée en mai à BFMTV, elle confiait avoir envie "de la paix, de la nature" et vivre "comme une fermière". Cet automne, elle avait été hospitalisée pour une intervention chirurgicale dont la nature n'avait pas été révélée.

Évoquant la mort, elle avait prévenu vouloir éviter la présence "d'une foule de connards" à son enterrement.

bur-jfg-jlo-mdv-may/vgu/ega

J.P.Cortez--TFWP