The Fort Worth Press - L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté

USD -
AED 3.673042
AFN 70.457366
ALL 90.829694
AMD 390.071248
ANG 1.79784
AOA 914.503981
ARS 1062.288118
AUD 1.592357
AWG 1.8025
AZN 1.70397
BAM 1.798023
BBD 2.014158
BDT 121.204321
BGN 1.80766
BHD 0.374718
BIF 2956.469777
BMD 1
BND 1.330453
BOB 6.893128
BRL 5.734604
BSD 0.997564
BTN 86.069409
BWP 13.600552
BYN 3.264629
BYR 19600
BZD 2.003769
CAD 1.44215
CDF 2875.000362
CHF 0.883969
CLF 0.024205
CLP 928.595725
CNY 7.24925
CNH 7.257904
COP 4161.98575
CRC 498.735923
CUC 1
CUP 26.5
CVE 101.3698
CZK 23.121404
DJF 177.641921
DKK 6.897804
DOP 62.845323
DZD 133.069179
EGP 50.271662
ERN 15
ETB 131.5567
EUR 0.91935
FJD 2.29945
FKP 0.775362
GBP 0.774054
GEL 2.77504
GGP 0.775362
GHS 15.462193
GIP 0.775362
GMD 70.503851
GNF 8626.062974
GTQ 7.686509
GYD 209.321995
HKD 7.77505
HNL 25.52057
HRK 6.966804
HTG 130.737761
HUF 367.460388
IDR 16526
ILS 3.717104
IMP 0.775362
INR 85.994504
IQD 1306.826017
IRR 42112.503816
ISK 133.203814
JEP 0.775362
JMD 156.129625
JOD 0.70904
JPY 149.34504
KES 129.037003
KGS 85.905104
KHR 3995.403356
KMF 455.303794
KPW 900.023822
KRW 1465.780383
KWD 0.30813
KYD 0.831349
KZT 501.907607
LAK 21597.793611
LBP 89385.336704
LKR 295.628591
LRD 199.512756
LSL 18.143599
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.799816
MAD 9.578764
MDL 17.995863
MGA 4663.755459
MKD 56.566307
MMK 2099.231669
MNT 3479.372727
MOP 7.986762
MRU 39.551368
MUR 45.303741
MVR 15.403739
MWK 1729.717306
MXN 20.239204
MYR 4.423039
MZN 63.903729
NAD 18.143599
NGN 1550.000344
NIO 36.708803
NOK 10.571345
NPR 137.710871
NZD 1.744897
OMR 0.382652
PAB 0.997564
PEN 3.615629
PGK 4.106642
PHP 57.340504
PKR 279.514135
PLN 3.878557
PYG 7976.097449
QAR 3.636313
RON 4.597704
RSD 107.754539
RUB 84.001011
RWF 1435.348196
SAR 3.751231
SBD 8.421986
SCR 14.245001
SDG 601.000339
SEK 10.137385
SGD 1.333404
SHP 0.785843
SLE 22.803667
SLL 20969.501083
SOS 570.075845
SRD 36.347504
STD 20697.981008
SVC 8.729028
SYP 13002.285895
SZL 18.128246
THB 33.916038
TJS 10.898276
TMT 3.5
TND 3.093726
TOP 2.342104
TRY 37.790368
TTD 6.778212
TWD 32.990367
TZS 2646.012411
UAH 41.431303
UGX 3657.090324
UYU 42.15123
UZS 12909.216272
VES 68.22624
VND 25605
VUV 122.818998
WST 2.818927
XAF 603.040221
XAG 0.030272
XAU 0.000331
XCD 2.70255
XDR 0.749989
XOF 603.040221
XPF 109.639163
YER 246.075037
ZAR 18.23251
ZMK 9001.203587
ZMW 28.809009
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.4100

    914.83

    -0.48%

  • BEL20

    -8.0800

    4479.88

    -0.18%

  • PX1

    -50.9900

    8042.95

    -0.63%

  • ISEQ

    -37.0600

    10861.56

    -0.34%

  • OSEBX

    -5.0800

    1534.35

    -0.33%

  • PSI20

    -63.1200

    6797.55

    -0.92%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    4.8800

    2874.1

    +0.17%

  • N150

    -23.6900

    3512.76

    -0.67%

L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté
L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté / Photo: © AFP

L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté

L'objectif de maintien à long terme du réchauffement climatique sous le seuil des +2°C par rapport à la période préindustrielle, limite haute fixée par l'accord de Paris, "est mort", a estimé mardi un éminent climatologue américain, vivement contesté par ses pairs.

Taille du texte:

James Hansen, ancien climatologue en chef de la Nasa devenu une voix dissonante et isolée de la communauté scientifique, publie avec plusieurs confrères une étude selon laquelle certains phénomènes qui sous-tendent le changement climatique ont été sous-estimés.

Selon leur analyse de la situation actuelle et leurs projections, "l'objectif des 2°C est mort", a déclaré mardi M. Hansen lors d'une présentation.

L'un des scénarios ambitieux du Giec - le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU -, tablant sur une nette diminution des émissions de gaz à effets de serre permettant possiblement de contenir le réchauffement sous ce seuil, est "aujourd'hui impossible", a-t-il estimé.

James Hansen met d'abord en cause la consommation énergétique mondiale qui "augmente et continuera d'augmenter", avec une "majeure partie de l'énergie provenant encore des combustibles fossiles", principaux émetteurs de gaz à effets de serre.

Outre cette transition énergétique trop lente, le scientifique et son équipe pointent du doigt dans leur étude, publiée dans la revue Environment: Science and Policy for Sustainable Development, "un manque de réalisme dans l'évaluation du climat", estimant que ce dernier est plus sensible aux émissions de gaz à effet de serre que ce qui est envisagé aujourd'hui dans les synthèses du Giec.

Cet article "demande beaucoup de vigilance", "il n'est pas publié dans un journal de sciences du climat et formule un certain nombre d'hypothèses qui ne sont pas cohérentes avec l'ensemble des observations disponibles", a fortement relativisé Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe de travail du Giec sur la climatologie contactée mercredi par l'AFP.

- Emissions de soufre -

Dans leur analyse, M. Hansen et ses collègues assurent aussi que la baisse des émissions de soufre du secteur maritime, à partir d'un changement de réglementation en 2020, a eu des effets sur le climat minimisés par la communauté scientifique.

La présence des particules de soufre à la surface de l'eau augmente le renvoi de l'énergie du soleil vers l'espace, participant ainsi à refroidir l'atmosphère.

Mais la plupart des études récentes ont conclu que l'effet de ce phénomène sur les températures record de 2023 allait de "faible" à "négligeable", a tempéré William Collins, climatologue de l'université Reading (Angleterre).

Il y a "beaucoup de spéculations" dans les travaux de Hansen, et "je continue de rester sceptique", a aussi critiqué Karsten Haustein, climatologue de l'université de Leipzig (Allemagne).

L'équipe de James Hansen estime encore que la circulation méridienne de retournement de l'Atlantique (Amoc), un système de courants marins au rôle majeur dans la régulation du climat, devrait cesser "au cours des 20 à 30 prochaines années", ce qui entraînerait "notamment une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres".

En janvier, une étude dans Nature Communications affirmait au contraire l'absence de signe de déclin de l'Amoc depuis 60 ans.

Adopté il y a près de dix ans par la quasi-totalité des pays, l'accord de Paris dont Washington a récemment annoncé se retirer pour la deuxième fois, vise à maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous de 2°C" par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.

Le monde s'est déjà réchauffé de 1,3°C en moyenne. Et le seuil de 1,5°C a été dépassé pour la première fois ces deux dernières années, selon l'observatoire européen Copernicus.

T.Dixon--TFWP