The Fort Worth Press - Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques?

USD -
AED 3.672497
AFN 66.120599
ALL 82.915002
AMD 381.64498
ANG 1.790055
AOA 916.99987
ARS 1434.518503
AUD 1.506285
AWG 1.8025
AZN 1.70255
BAM 1.679245
BBD 2.014708
BDT 122.281465
BGN 1.679375
BHD 0.376952
BIF 2954.863526
BMD 1
BND 1.297169
BOB 6.93661
BRL 5.432301
BSD 1.00027
BTN 90.039023
BWP 13.307404
BYN 2.892885
BYR 19600
BZD 2.011789
CAD 1.38534
CDF 2231.999527
CHF 0.805974
CLF 0.023525
CLP 922.880173
CNY 7.071702
CNH 7.069895
COP 3822
CRC 488.456156
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.673261
CZK 20.863301
DJF 178.125416
DKK 6.41423
DOP 64.128652
DZD 130.050348
EGP 47.546826
ERN 15
ETB 155.496999
EUR 0.8588
FJD 2.271799
FKP 0.75003
GBP 0.75019
GEL 2.695023
GGP 0.75003
GHS 11.427934
GIP 0.75003
GMD 73.495828
GNF 8695.017558
GTQ 7.662092
GYD 209.274571
HKD 7.779445
HNL 26.269748
HRK 6.467695
HTG 130.970473
HUF 330.466014
IDR 16677
ILS 3.222498
IMP 0.75003
INR 89.93915
IQD 1310
IRR 42124.999908
ISK 127.979684
JEP 0.75003
JMD 160.360268
JOD 0.709018
JPY 156.044039
KES 129.250024
KGS 87.450483
KHR 4004.516243
KMF 424.000117
KPW 899.999869
KRW 1471.084971
KWD 0.30706
KYD 0.833616
KZT 511.142498
LAK 21693.419251
LBP 89583.306498
LKR 308.66715
LRD 176.55266
LSL 16.985279
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.435805
MAD 9.262504
MDL 16.959951
MGA 4460.414359
MKD 52.924181
MMK 2100.029022
MNT 3547.974589
MOP 8.016331
MRU 39.808373
MUR 46.140345
MVR 15.409498
MWK 1736.501745
MXN 18.277799
MYR 4.1185
MZN 63.903214
NAD 16.985279
NGN 1450.640278
NIO 36.808078
NOK 10.13024
NPR 144.063227
NZD 1.728955
OMR 0.384498
PAB 1.000266
PEN 3.363022
PGK 4.247904
PHP 59.104972
PKR 280.60203
PLN 3.6392
PYG 6879.113237
QAR 3.640974
RON 4.371298
RSD 100.830147
RUB 76.55327
RWF 1455.408735
SAR 3.753123
SBD 8.223823
SCR 14.341207
SDG 601.502706
SEK 9.389915
SGD 1.297785
SHP 0.750259
SLE 23.902105
SLL 20969.498139
SOS 571.497721
SRD 38.658979
STD 20697.981008
STN 21.03564
SVC 8.752581
SYP 11056.830999
SZL 16.980557
THB 31.891003
TJS 9.177596
TMT 3.5
TND 2.938194
TOP 2.40776
TRY 42.569545
TTD 6.77694
TWD 31.178498
TZS 2449.999768
UAH 42.16959
UGX 3539.13917
UYU 39.074608
UZS 11993.800899
VES 257.606204
VND 26360
VUV 121.84308
WST 2.78861
XAF 563.203084
XAG 0.017315
XAU 0.00024
XCD 2.70255
XCG 1.802805
XDR 0.700444
XOF 563.205502
XPF 102.396785
YER 238.549915
ZAR 17.04665
ZMK 9001.192219
ZMW 23.131576
ZWL 321.999592
  • AEX

    0.9500

    946.05

    +0.1%

  • BEL20

    -9.5500

    5018.56

    -0.19%

  • PX1

    8.1100

    8116.37

    +0.1%

  • ISEQ

    -48.5300

    12721.98

    -0.38%

  • OSEBX

    1.9700

    1642.27

    +0.12%

  • PSI20

    47.5600

    8247.5

    +0.58%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    88.2500

    4351.43

    +2.07%

  • N150

    1.1100

    3693.57

    +0.03%

Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques?
Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques? / Photo: © AFP/Archives

Faut-il forcer les entreprises à acheter des voitures électriques?

Faut-il que les grandes entreprises électrifient leurs voitures aussi vite que les particuliers? Une proposition de loi du député Renaissance Damien Adam, très contestée, est examinée mardi à l'Assemblée nationale.

Taille du texte:

Les 3.500 entreprises qui gèrent un parc de plus de 100 véhicules sont tenues depuis 2019 de commander des quotas de véhicules à faibles émissions quand elles renouvellent leurs flottes. Elles doivent ainsi devancer l'interdiction à la vente des véhicules thermiques neufs en 2035.

Mais cette obligation (10% de véhicules à faibles émissions début 2022) n'a été respectée que par un tiers de ces grandes entreprises, faute de sanctions, et avec des voitures électriques encore chères à l'achat.

La proposition de loi du député Damien Adam (Renaissance) vise à "accélérer et contrôler le verdissement" de ces flottes, essentielles parce qu'elles irriguent ensuite le marché de l'occasion.

"Les Français veulent que ceux qui ont le plus fassent plus", a-t-il souligné à l'AFP. Il faut selon lui "arrêter le +stop and go+" sur l'électrification des véhicules et "offrir une trajectoire sanctuarisée".

En raison du nombre d'amendements (326), les députés ne pourront sans doute pas terminer l'examen mardi soir et le texte devrait être réinscrit à l'ordre du jour ultérieurement, peut-être après les élections européennes du 9 juin.

La proposition de loi a provoqué une levée de boucliers de la part de plusieurs professions, comme les loueurs de courte durée. Ils estiment qu'ils ne peuvent pas s'électrifier aussi vite que les particuliers et que ce saut électrique mettrait leur trésorerie en danger.

Lors de son passage en commission, le texte a déjà été légèrement assoupli. La trajectoire de verdissement a notamment été décalée d'un an (20% de véhicules à très faibles émissions en 2025 plutôt qu'en 2024, puis 30% en 2026 et 90% en 2032), et les sanctions atténuées (de 5.000 à 2.000 euros par véhicule manquant en 2025, avant d'augmenter).

Les entreprises de location de courte durée ont également eu droit à une trajectoire plus souple, tandis que les plateformes de VTC et de taxis doivent être traitées dans un décret à part.

- Majorité divisée -

L'enjeu de ce texte est désormais plus de "faire appliquer la loi telle qu'elle est" que d'avancer davantage sur l'électrification, a commenté Léo Larivière, de Transport & Environment. L'ONG, alliée à la CFDT, au Réseau Action Climat ou encore à l'UFC-Que choisir, a exhorté fin avril le Premier ministre à soutenir cette réforme.

"Si la loi venait à ne pas être votée ou si son ambition venait à être trop réduite, nous risquerions de condamner les objectifs nationaux et européens de décarbonation du secteur des transports", ont lancé les organisations dans une lettre ouverte.

Le texte a été soutenu par Renaissance et par la gauche, et combattu par LR et le RN, qui y voit une "écologie punitive". La majorité est quant à elle divisée.

Le MoDem est contre: "je me refuse à légiférer au doigt mouillé", dénonce le député centriste Bruno Millienne auprès de l’AFP. "La trajectoire n'est pas respectée, ça ne marche pas, et on dit que ce qu'on va faire, c’est durcir la trajectoire".

"Je ne peux pas croire qu'il y ait 2.000 entreprises voyous sur les 3.500 concernées. Il faut comprendre les raisons objectives qui font qu'elles n'y arrivent pas", a souligné M. Millienne.

A Horizons, autre allié du camp présidentiel, Vincent Thiébaut est "très mitigé" et souligne le manque de bornes de recharge. "Il faut prendre un peu de recul", avec une "mission parlementaire", suggère-t-il. Vincent Thiébaut ne croit pas à la "capacité et à la volonté du Sénat" de reprendre un tel texte ensuite pour le valider.

Parmi les amendements qui doivent être examinés, certains demandent d'aller plus loin dans l'assouplissement de la loi ou d'intégrer d'autres technologies plus polluantes que l'électrique, comme les hybrides rechargeables ou les agrocarburants.

D'autres, du côté de Renaissance et de la gauche, veulent pousser au verdissement des flottes publiques pour des raisons d'exemplarité.

Selon une source au sein de Renaissance, le gouvernement est "totalement favorable" à la PPL. "Si des gens de la majorité ont envie de dire qu'ils sont contre l'électrification des voitures, bon courage".

L.Coleman--TFWP