The Fort Worth Press - L'UE finalise un texte-clé sur la biodiversité, l'agriculture fait débat

USD -
AED 3.673009
AFN 65.999903
ALL 82.679764
AMD 381.840174
ANG 1.790055
AOA 916.999722
ARS 1436.5123
AUD 1.500702
AWG 1.8025
AZN 1.701922
BAM 1.669355
BBD 2.013657
BDT 122.174804
BGN 1.66456
BHD 0.37696
BIF 2966
BMD 1
BND 1.293189
BOB 6.908501
BRL 5.404704
BSD 0.999744
BTN 90.24155
BWP 14.112325
BYN 2.933339
BYR 19600
BZD 2.010755
CAD 1.376995
CDF 2235.000027
CHF 0.79476
CLF 0.023304
CLP 914.189849
CNY 7.058049
CNH 7.05089
COP 3800
CRC 497.866166
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.29877
CZK 20.61915
DJF 177.719887
DKK 6.361175
DOP 64.202057
DZD 129.898734
EGP 47.501203
ERN 15
ETB 155.950248
EUR 0.851625
FJD 2.272803
FKP 0.749723
GBP 0.746575
GEL 2.698512
GGP 0.749723
GHS 11.500451
GIP 0.749723
GMD 73.000061
GNF 8690.000306
GTQ 7.65705
GYD 209.13281
HKD 7.78195
HNL 26.24989
HRK 6.416299
HTG 130.932059
HUF 325.961497
IDR 16656
ILS 3.21002
IMP 0.749723
INR 90.22698
IQD 1310
IRR 42110.000044
ISK 126.21968
JEP 0.749723
JMD 160.176855
JOD 0.70899
JPY 155.572502
KES 128.898027
KGS 87.449823
KHR 4005.000165
KMF 419.99981
KPW 900.029165
KRW 1472.824969
KWD 0.30663
KYD 0.833134
KZT 520.578696
LAK 21679.999863
LBP 89549.999534
LKR 309.175487
LRD 177.101128
LSL 16.970047
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.425012
MAD 9.174972
MDL 17.026289
MGA 4504.999456
MKD 52.406376
MMK 2099.91721
MNT 3546.714389
MOP 8.01323
MRU 39.769766
MUR 46.0698
MVR 15.409544
MWK 1737.000297
MXN 18.034215
MYR 4.110498
MZN 63.904688
NAD 16.969981
NGN 1452.530088
NIO 36.750348
NOK 10.069597
NPR 144.386309
NZD 1.72118
OMR 0.384506
PAB 0.999744
PEN 3.370497
PGK 4.24375
PHP 58.955499
PKR 280.201709
PLN 3.59738
PYG 6832.536702
QAR 3.640955
RON 4.335701
RSD 99.971971
RUB 80.252077
RWF 1452
SAR 3.752598
SBD 8.230592
SCR 15.058214
SDG 601.503608
SEK 9.245599
SGD 1.292005
SHP 0.750259
SLE 24.094023
SLL 20969.498139
SOS 571.496378
SRD 38.587497
STD 20697.981008
STN 21.26
SVC 8.748128
SYP 11056.853244
SZL 16.96955
THB 31.632496
TJS 9.217822
TMT 3.5
TND 2.932501
TOP 2.40776
TRY 42.597602
TTD 6.784739
TWD 31.201967
TZS 2453.737984
UAH 42.201149
UGX 3554.967566
UYU 39.365979
UZS 12049.999964
VES 264.734865
VND 26327.5
VUV 122.493131
WST 2.780098
XAF 559.881359
XAG 0.015741
XAU 0.000234
XCD 2.70255
XCG 1.801809
XDR 0.696946
XOF 560.500145
XPF 102.050297
YER 238.375022
ZAR 16.870855
ZMK 9001.191655
ZMW 22.919939
ZWL 321.999592
  • AEX

    3.3000

    947.02

    +0.35%

  • BEL20

    11.4700

    5000.5

    +0.23%

  • PX1

    63.3800

    8085.76

    +0.79%

  • ISEQ

    180.8900

    12919.56

    +1.42%

  • OSEBX

    12.7000

    1641.11

    +0.78%

  • PSI20

    -24.8600

    7993.87

    -0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -40.8800

    4354.64

    -0.93%

  • N150

    24.2300

    3695.32

    +0.66%

L'UE finalise un texte-clé sur la biodiversité, l'agriculture fait débat
L'UE finalise un texte-clé sur la biodiversité, l'agriculture fait débat / Photo: © AFP/Archives

L'UE finalise un texte-clé sur la biodiversité, l'agriculture fait débat

Le projet législatif sur la restauration de la nature, texte-clé pour préserver la biodiversité dans l'UE, fait l'objet d'ultimes négociations entre eurodéputés et Etats membres, notamment sur son application aux terres agricoles, après une violente bataille au Parlement européen.

Taille du texte:

Cette législation, qui imposerait aux Etats des objectifs contraignants de restauration des terres et espaces marins abîmés, doit être finalisée jeudi entre les négociateurs du Parlement et la présidence espagnole de l'UE représentant les Vingt-Sept.

Les eurodéputés avaient arrêté leur position initiale mi-juillet, dans un hémicycle profondément fracturé à l'issue d'âpres débats où fusaient les invectives.

Depuis, "le psychodrame et la polarisation irrationnelle qu'on a connus ont cédé la place à une négociation habituelle, rationnelle, où l'on trouve les compromis qui permettent d'avancer", observe Pascal Canfin, président (Renew, libéraux) de la commission parlementaire Environnement.

Partisan d'une "pause" des réglementations vertes, le Parti populaire européen (PPE, droite) avait réclamé en plénière le rejet complet du texte, pointant l'impact potentiel pour l'agriculture, la pêche, les énergies renouvelables, ou le risque de favoriser les feux de forêt.

Fustigeant des "contre-vérités", la gauche et le centre dénonçaient une posture électoraliste du PPE à un an du scrutin européen de juin 2024.

La motion de rejet avait finalement été écartée à une courte majorité et le texte voté par les eurodéputés, même si ses dispositions étaient considérablement amoindries --avec la suppression complète de l'article visant les surfaces agricoles.

Cette version édulcorée a été confrontée ces derniers mois à la position plus ambitieuse adoptée en juin par les Etats.

- "Obligations démesurées" -

Des solutions sont trouvées sur plusieurs points de divergence (avec un assouplissement sur l'objectif de bois mort laissé en forêt par exemple).

Mais les discussions continuent d'achopper sur les objectifs de restauration impartis aux terres agricoles, que les Etats veulent réintégrer au texte, à rebours du mandat des eurodéputés.

"La question est de savoir quelles flexibilités on ajoute pour trouver un point d'atterrissage intermédiaire", indique Pascal Canfin. En jeu notamment: des objectifs de restauration des tourbières, de populations de pollinisateurs ou d'oiseaux...

"On veut bien, dans un esprit de compromis, réintroduire des éléments, mais sans obligations complètement démesurées qu'on ne pourra atteindre", réagit Anne Sander, eurodéputée française PPE.

"Sur l'agriculture, difficile de contenter tout le monde. Une piste de compromis pourrait être de mettre la réintégration des terres agricoles en balance avec la création d'un +frein d'urgence+" que réclamait le PPE, souligne une source parlementaire.

Les eurodéputés avaient introduit ce dispositif permettant aux gouvernements de suspendre automatiquement l'application du texte en cas d'impact socio-économique "exceptionnel".

- Dérogations -

La Commission et les Etats ont endossé l'idée d'un tel "frein d'urgence", mais à condition que seul Bruxelles puisse le déclencher, pour une période maximale d'un an.

"C'est donnant-donnant: ça ne sert à rien de prévoir ce frein si le texte ne s'applique pas aux écosystèmes agricoles", souligne la source parlementaire.

"La Commission aurait tout pouvoir pour le déclencher, mais sur quels critères? Il faut davantage de clarté", insiste Anne Sander, préoccupée de l'impact agricole et soucieuse de voir mentionner l'impératif de "sécurité alimentaire".

Autre point dur: le principe de non-détérioration (maintien en bon état) appliqué à de vastes zones, potentiellement hors des aires classées Natura2000.

Etats comme eurodéputés préfèrent imposer des obligations de moyens (l'adoption de mesures appropriées), plutôt que de résultats (objectif chiffré), mais la formulation --plus ou moins contraignante-- reste vivement débattue.

En discussion également: une disposition, ajoutée par les eurodéputés, qui mettrait en cohérence la restauration des aires marines avec la politique de la pêcheEn discussion également: une disposition, ajoutée par les eurodéputés, qui mettrait en cohérence la restauration des aires marines avec la politique de la pêche.

"Une législation faible vaut mieux que pas de loi du tout", mais si trop de dérogations sont introduites, "cela pourrait saper les avancées réalisées dans d'autres textes", s'inquiète Ioannis Agapakis, juriste de l'ONG ClientEarth.

"Un résultat insuffisamment à la hauteur serait le signe que les décideurs ne sont pas prêts à affronter les crises du climat et de la biodiversité, contre les intérêts de leurs citoyens et de l'économie. Il sera peut-être trop tard pour rectifier le tir ultérieurement", avertit-il.

Selon Bruxelles, quelque 80% des habitats naturels dans l'UE sont dans un état de conservation "mauvais ou médiocre".

L.Davila--TFWP