The Fort Worth Press - Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel

USD -
AED 3.67296
AFN 68.117769
ALL 91.052358
AMD 386.014842
ANG 1.797501
AOA 912.499323
ARS 993.754699
AUD 1.503872
AWG 1.8025
AZN 1.701031
BAM 1.813092
BBD 2.013776
BDT 119.188661
BGN 1.81584
BHD 0.376994
BIF 2944.322901
BMD 1
BND 1.323235
BOB 6.916595
BRL 5.691802
BSD 0.997386
BTN 84.157539
BWP 13.316709
BYN 3.264054
BYR 19600
BZD 2.010438
CAD 1.388575
CDF 2865.000258
CHF 0.872205
CLF 0.034707
CLP 957.679894
CNY 7.162698
CNH 7.119295
COP 4323.25
CRC 509.585435
CUC 1
CUP 26.5
CVE 102.220265
CZK 23.405952
DJF 177.608647
DKK 6.913803
DOP 59.959953
DZD 133.374994
EGP 49.295001
ERN 15
ETB 122.777922
EUR 0.927055
FJD 2.262986
FKP 0.765169
GBP 0.77125
GEL 2.724981
GGP 0.765169
GHS 16.357653
GIP 0.765169
GMD 71.508525
GNF 8599.080392
GTQ 7.697121
GYD 208.667841
HKD 7.773125
HNL 25.162229
HRK 6.88903
HTG 131.211065
HUF 375.592968
IDR 15645.45
ILS 3.722225
IMP 0.765169
INR 84.37845
IQD 1306.572726
IRR 42104.999654
ISK 137.479752
JEP 0.765169
JMD 157.844482
JOD 0.709102
JPY 152.388504
KES 128.660047
KGS 86.202295
KHR 4052.024622
KMF 455.950246
KPW 899.999774
KRW 1386.379755
KWD 0.30662
KYD 0.831186
KZT 490.256791
LAK 21891.686443
LBP 89645.774041
LKR 291.836621
LRD 189.503252
LSL 17.435108
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.832579
MAD 9.863819
MDL 17.887867
MGA 4599.896173
MKD 57.1414
MMK 3247.960992
MNT 3398.000028
MOP 7.984797
MRU 39.735983
MUR 46.417253
MVR 15.40973
MWK 1729.457134
MXN 19.807798
MYR 4.383501
MZN 63.90501
NAD 17.435432
NGN 1681.529769
NIO 36.700905
NOK 10.908555
NPR 134.651253
NZD 1.66474
OMR 0.385012
PAB 0.997395
PEN 3.769908
PGK 4.002892
PHP 58.290996
PKR 277.198439
PLN 4.009974
PYG 7741.582616
QAR 3.635209
RON 4.612502
RSD 108.442975
RUB 98.100487
RWF 1366.897805
SAR 3.756404
SBD 8.347827
SCR 14.042727
SDG 601.499729
SEK 10.72103
SGD 1.32146
SHP 0.765169
SLE 22.790126
SLL 20969.496802
SOS 570.02744
SRD 34.955027
STD 20697.981008
SVC 8.72705
SYP 2512.530268
SZL 17.429917
THB 34.110318
TJS 10.602244
TMT 3.5
TND 3.103786
TOP 2.3421
TRY 34.370425
TTD 6.765426
TWD 32.109025
TZS 2670.000052
UAH 41.234426
UGX 3660.888106
UYU 41.466004
UZS 12775.563178
VEF 3622552.534434
VES 44.130956
VND 25290
VUV 118.722039
WST 2.801184
XAF 608.08829
XAG 0.029645
XAU 0.000367
XCD 2.70255
XDR 0.747831
XOF 608.08829
XPF 110.559006
YER 249.850232
ZAR 17.434665
ZMK 9001.200628
ZMW 27.029257
ZWL 321.999592
  • AEX

    -4.7400

    873.83

    -0.54%

  • BEL20

    6.4100

    4277.62

    +0.15%

  • PX1

    -52.7200

    7372.82

    -0.71%

  • ISEQ

    -22.7200

    9856.6

    -0.23%

  • OSEBX

    2.9800

    1424.22

    +0.21%

  • PSI20

    60.9500

    6409.67

    +0.96%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -11.5100

    2864.91

    -0.4%

  • N150

    -7.9900

    3319.31

    -0.24%

Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel
Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel

Au Kenya, les bongos de montagne de retour dans leur milieu naturel

Un premier groupe debongos de montagne a été relâché cette semaine dans un sanctuaire pionnier dans le centre du Kenya, destiné à sauver ces antilopes forestières d'une extinction certaine dans la nature.

Taille du texte:

Deux jeunes mâles ont rejoint mercredi deux autres bongos relâchés la veille sur les contreforts boisés du Mont Kenya, où cette espèce n'avait plus gambadé depuis près de 30 ans.

Le Kenya est le seul pays où ces antilopes majestueuses aux cornes torsadées et au pelage brun strié de fines rayures blanches vivent encore dans leur habitat naturel.

Elles y existaient autrefois en grand nombre. On estime aujourd'hui que moins d'une centaine parcourt les forêts équatoriales du Kenya. L'espèce est classée en danger critique d'extinction.

Quand la population de bongos sauvages a chuté, des protecteurs de l'environnement au Kenya en ont élevé quelques-uns dans le but de les réimplanter ensuite dans leur milieu naturel.

Cette stratégie dite de "réensauvagement" est audacieuse car les bongos doivent être totalement sevrés de présence humaine. Le minutieux travail de préparation des antilopes à la vie sauvage a pris près de 20 ans.

"Enfin, ces bongos sont réensauvagés. (..) Quel succès !", s'est félicité le ministre kényan du Tourisme et de la Faune, Najib Balala, lors de l'inauguration du sanctuaire de bongos de Mawingu Mountain, situé près de la ville de Nanyuki.

- Instinct retrouvé -

Aussi beaux qu'insaisissables, les bongos de montagne étaient des trophées de chasse très prisés durant l'époque coloniale.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, le recul de leurs zones d'habitat, de nouvelles maladies transmises via le bétail et le braconnage pour la viande de brousse ont fini de décimer leur population.

La dernière observation d'un bongo sauvage sur les plateaux autour du Mont Kenya -l'une de leurs zones de paturage historiques, avec le massif des Aberdares et les forêts d'Eburu et de Mau- était... une carcasse retrouvée en 1994.

Une décennie plus tard, alors que leur extinction était imminente, des bongos captifs ont été acheminés de zoos aux Etats-Unis pour être intégrés dans un programme de "réensauvagement" dirigé par une réserve privée, la Mount Kenya Wildlife Conservancy.

Ces premiers spécimens étaient quasiment apprivoisés, totalement étrangers au climat du Kenya et entièrement dépendants des humains pour se nourrir, a souligné Isaac Lekolool, chef des services vétérinaires au Kenya Wildlife Service, l'agence nationale de protection de la faune.

Mais au fil des générations, l'autonomie et l'instinct naturel sont revenus. Les animaux soigneusement sélectionnés pour le "réesauvagement" étaient jeunes et en bonne santé, capables de se nourrir seuls et très méfiants envers les humains.

"Ca a été une aventure de 18 ans. Aujourd'hui, elle s'est concrétisée", a déclaré Isaac Lekolool.

- Animal oublié -

Un cinquième bongo devait être relâché plus tard dans la journée de mercredi, ont indiqué des responsables, portant à trois mâles et deux femelles la population vivant dans le sanctuaire de plus de 300 hectares.

Tous les six mois, cinq autres bongos seront libérés pour diversifier les possibilités d'accouplement et accroître progressivement la population.

Les petits nés et élevés dans la nature pourraient être ensuite transférés ailleurs au Kenya pour repeupler d'autres zones d'habitat des bongos.

Le KWS espère atteindre une population d'au moins 750 bongos dans le pays d'ici 2050.

Najib Balala a rappelé que le bongo était l'un des mammifères en voie de disparition les plus négligés d'Afrique, bien qu'ils soient bien moins nombreux que d'autres animaux protégés comme les éléphants, les rhinocéros et les lions.

"Nous les avons ignorés pendant longtemps", a-t-il déclaré: "Aujourd'hui, nous les mettons en lumière".

T.M.Dan--TFWP