The Fort Worth Press - Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux convergent à la COP29

USD -
AED 3.673042
AFN 65.503991
ALL 82.770403
AMD 381.503986
ANG 1.790055
AOA 917.000367
ARS 1434.000104
AUD 1.506058
AWG 1.8
AZN 1.70397
BAM 1.678705
BBD 2.013364
BDT 122.282772
BGN 1.67998
BHD 0.376983
BIF 2967
BMD 1
BND 1.294944
BOB 6.907739
BRL 5.447304
BSD 0.999601
BTN 89.876145
BWP 13.280747
BYN 2.873917
BYR 19600
BZD 2.010437
CAD 1.382815
CDF 2232.000362
CHF 0.804205
CLF 0.0235
CLP 921.880396
CNY 7.070104
CNH 7.070055
COP 3838
CRC 488.298936
CUC 1
CUP 26.5
CVE 95.103894
CZK 20.780304
DJF 177.720393
DKK 6.41404
DOP 64.250393
DZD 129.961958
EGP 47.566304
ERN 15
ETB 155.150392
EUR 0.858604
FJD 2.261504
FKP 0.748861
GBP 0.74994
GEL 2.69504
GGP 0.748861
GHS 11.45039
GIP 0.748861
GMD 73.000355
GNF 8687.503848
GTQ 7.657084
GYD 209.137648
HKD 7.78425
HNL 26.280388
HRK 6.471604
HTG 130.859652
HUF 328.203831
IDR 16689
ILS 3.23571
IMP 0.748861
INR 89.95455
IQD 1310
IRR 42112.503816
ISK 127.950386
JEP 0.748861
JMD 159.999657
JOD 0.70904
JPY 155.312504
KES 129.303801
KGS 87.450384
KHR 4005.00035
KMF 422.00035
KPW 899.993191
KRW 1473.603789
KWD 0.30695
KYD 0.833083
KZT 505.531856
LAK 21690.000349
LBP 89550.000349
LKR 308.334728
LRD 176.903772
LSL 16.950381
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.450381
MAD 9.236504
MDL 17.00842
MGA 4487.000347
MKD 52.906919
MMK 2099.939583
MNT 3546.502114
MOP 8.016033
MRU 39.860379
MUR 46.103741
MVR 15.403739
MWK 1737.000345
MXN 18.177904
MYR 4.111039
MZN 63.910377
NAD 16.950377
NGN 1450.210377
NIO 36.775039
NOK 10.106715
NPR 143.802277
NZD 1.731555
OMR 0.384496
PAB 0.999682
PEN 3.517504
PGK 4.187504
PHP 58.964504
PKR 280.375038
PLN 3.63271
PYG 6875.152888
QAR 3.64105
RON 4.372704
RSD 100.815038
RUB 76.500052
RWF 1451
SAR 3.753173
SBD 8.230592
SCR 13.975382
SDG 601.503676
SEK 9.403415
SGD 1.29571
SHP 0.750259
SLE 23.703667
SLL 20969.498139
SOS 571.503662
SRD 38.629038
STD 20697.981008
STN 21.4
SVC 8.745763
SYP 11058.244165
SZL 16.950369
THB 31.880369
TJS 9.171638
TMT 3.51
TND 2.95125
TOP 2.40776
TRY 42.528604
TTD 6.776446
TWD 31.281038
TZS 2435.000335
UAH 41.959408
UGX 3536.283383
UYU 39.096531
UZS 12005.000334
VES 254.551935
VND 26360
VUV 122.070109
WST 2.790151
XAF 563.019389
XAG 0.017116
XAU 0.000238
XCD 2.70255
XCG 1.801608
XDR 0.70002
XOF 562.503593
XPF 102.875037
YER 238.550363
ZAR 16.93737
ZMK 9001.203584
ZMW 23.111058
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.2800

    947.5

    -0.03%

  • BEL20

    16.5400

    5029.74

    +0.33%

  • PX1

    -7.3100

    8114.74

    -0.09%

  • ISEQ

    -5.1000

    12741.69

    -0.04%

  • OSEBX

    7.1500

    1632.45

    +0.44%

  • PSI20

    -40.3700

    8198.25

    -0.49%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -87.0000

    4263

    -2%

  • N150

    13.5900

    3685.24

    +0.37%

Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux convergent à la COP29

Quel climat sous Trump? Les dirigeants mondiaux convergent à la COP29

Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du prochain retour au pouvoir de Donald Trump.

Taille du texte:

La COP29, organisée dans un pays berceau du pétrole un an après la COP de Dubaï, s'est ouverte lundi sur de vibrants appels à la coopération internationale. Tout le monde s'attend à ce que les Etats-Unis de Donald Trump, l'an prochain, deviennent l'unique pays à sortir deux fois de l'accord phare sur le climat adopté à Paris en 2015.

L'émissaire du président démocrate Joe Biden, John Podesta, a eu beau assurer lundi que les Etats, les villes ou les entreprises américaines continueraient d'agir pour compenser le recul fédéral attendu, la sortie anticipée du deuxième pollueur mondial affaiblit la parole de ses négociateurs, et par extension le front des pays développés censés s'engager à donner davantage d'argent aux pays en développement.

"Ce n'est pas la fin (...) Le combat dépasse une élection ou le cycle électoral d'un pays", a plaidé John Podesta.

Les Européens ont certes permis de persévérer. Mais ils ne se bousculent pas à Bakou.

Emmanuel Macron, Olaf Scholz et la présidente de la Commission européenne sont absents au sommet de mardi et mercredi. L'UE sera notamment représentée par le Hongrois Viktor Orban, qui assure la présidence tournante du Conseil, Andrzej Duda (Pologne), Pedro Sanchez (Espagne) et Giorgia Meloni (Italie).

Seuls quelques pays du G20 seront représentés par un chef d'Etat ou de gouvernement, dont le Royaume-Uni avec son Premier ministre travailliste Keir Starmer, attendu sur un nouvel engagement de réduction des gaz à effet de serre.

"Il est très important que le Royaume-Uni fasse preuve de leadership", a-t-il déclaré mardi matin à Bakou à des journalistes. M. Starmer s'est dit "réjoui de travailler avec le président Trump, bien sûr, comme nous le faisons avec tous les dirigeants internationaux".

- Négociations les plus dures depuis 2015 -

Quelque 50.000 participants sont attendus sur les deux semaines de la COP29, dans le stade olympique de Bakou, sur les bords de la Caspienne, mer dans laquelle l'Azerbaïjan prévoit une forte expansion de sa production de gaz naturel.

A l'issue d'une première journée poussive lundi, les près de 200 pays réunis ont fini par adopter une première décision tard dans la soirée: les premières règles majeures de l'ONU, censées établir un marché fiable des crédits carbone, jusqu'ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et "greenwashing".

Les pays en développement, avec la Chine et l'Inde, ont aussi bataillé en coulisses sur l'ordre du jour, un bras de fer très symbolique des tensions entre Nord et Sud, qui seront le thème de toute cette COP.

Certes, entre la réélection de Trump, le retard du premier jour et l'absence de plusieurs dirigeants majeurs, "ce n'est pas une situation idéale. (...) Mais en 30 ans de COP, ce n'est la première fois qu'on fait face à des obstacles" et "tout est encore tout à fait possible", a confié mardi à l'AFP le ministre canadien de l'Environnement, Steven Guilbeault.

C'est la question de l'argent qui occupera les délégués nuit et jour jusqu'au 22 novembre.

L'aide climatique sert à construire des centrales solaires, améliorer l'irrigation, construire des digues ou aider les agriculteurs face aux sécheresses.

Aujourd'hui de 116 milliards de dollars par an (en 2022), ces financements doivent être plus que décuplés dans les prochaines années, selon les pays pauvres. Des montants que les pays occidentaux jugent irréalistes pour leurs finances publiques.

"Ce ne seront pas des négociations faciles, peut-être même les plus difficiles depuis Paris", a commenté la négociatrice allemande, Jennifer Morgan.

Un avis que partage Fernanda Carvalho, de WWF. "Ça va être une COP compliquée", dit-elle à l'AFP, pointant les divisions entre pays et le "manque de confiance".

Des dirigeants de pays pauvres frappés cette année par des catastrophes climatiques, en particulier d'Afrique et d'Asie-Pacifique, défileront nombreux à la tribune pendant deux jours.

Parmi eux, le dirigeant par intérim du Bangladesh, Muhammad Yunus ou encore Mia Mottley, la Première ministre de la Barbade, cheville ouvrière des projets de réforme de la finance mondiale au service du climat.

ico-dep-jmi-sah/pz

C.Dean--TFWP