The Fort Worth Press - Le rôle de Facebook dans l'enquête sur l'avortement d'une Américaine ravive les craintes

USD -
AED 3.673009
AFN 65.501466
ALL 91.349829
AMD 387.209836
ANG 1.802456
AOA 912.000032
ARS 983.6908
AUD 1.496312
AWG 1.8
AZN 1.703608
BAM 1.806335
BBD 2.019312
BDT 119.511058
BGN 1.813362
BHD 0.376941
BIF 2895
BMD 1
BND 1.315822
BOB 6.91117
BRL 5.690799
BSD 1.000143
BTN 84.085357
BWP 13.352174
BYN 3.272977
BYR 19600
BZD 2.015904
CAD 1.382015
CDF 2850.000201
CHF 0.86587
CLF 0.034395
CLP 949.049633
CNY 7.122806
CNH 7.119295
COP 4264.03
CRC 515.347282
CUC 1
CUP 26.5
CVE 102.449938
CZK 23.363025
DJF 177.720333
DKK 6.90834
DOP 60.50327
DZD 133.308013
EGP 48.704703
ERN 15
ETB 119.225026
EUR 0.92637
FJD 2.235202
FKP 0.765169
GBP 0.77055
GEL 2.740406
GGP 0.765169
GHS 16.15011
GIP 0.765169
GMD 70.000267
GNF 8629.999664
GTQ 7.734046
GYD 209.237675
HKD 7.771945
HNL 25.059862
HRK 6.88903
HTG 131.665351
HUF 370.774979
IDR 15593
ILS 3.76846
IMP 0.765169
INR 84.08735
IQD 1309.75455
IRR 42092.437754
ISK 138.320363
JEP 0.765169
JMD 158.725468
JOD 0.70904
JPY 151.240502
KES 128.999935
KGS 85.502803
KHR 4064.999853
KMF 455.850142
KPW 899.999774
KRW 1381.334991
KWD 0.30649
KYD 0.833437
KZT 485.220435
LAK 21922.499605
LBP 89599.999843
LKR 293.282352
LRD 192.275
LSL 17.539795
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.814971
MAD 9.895498
MDL 17.951595
MGA 4595.999597
MKD 56.995035
MMK 3247.960992
MNT 3398.000028
MOP 8.008478
MRU 39.765045
MUR 46.069727
MVR 15.349697
MWK 1735.496657
MXN 19.961197
MYR 4.331053
MZN 63.897936
NAD 17.540249
NGN 1645.63033
NIO 36.764997
NOK 10.92602
NPR 134.536756
NZD 1.65498
OMR 0.384961
PAB 1.000148
PEN 3.768505
PGK 3.997029
PHP 57.802987
PKR 277.724971
PLN 4.005795
PYG 7913.184022
QAR 3.640599
RON 4.607402
RSD 108.431335
RUB 95.749132
RWF 1350
SAR 3.755592
SBD 8.285573
SCR 14.232598
SDG 601.499605
SEK 10.551085
SGD 1.316655
SHP 0.765169
SLE 22.697727
SLL 20969.496802
SOS 570.999755
SRD 33.026497
STD 20697.981008
SVC 8.750906
SYP 2512.530268
SZL 17.539657
THB 33.535017
TJS 10.621202
TMT 3.51
TND 3.10125
TOP 2.342103
TRY 34.258203
TTD 6.794641
TWD 32.028975
TZS 2725.000204
UAH 41.333463
UGX 3665.683056
UYU 41.570268
UZS 12830.000272
VEF 3622552.534434
VES 39.273794
VND 25405
VUV 118.722039
WST 2.801184
XAF 605.82778
XAG 0.029645
XAU 0.000367
XCD 2.70255
XDR 0.750315
XOF 604.999725
XPF 110.849809
YER 250.401894
ZAR 17.53455
ZMK 9001.203937
ZMW 26.577941
ZWL 321.999592
  • AEX

    -0.9900

    897.3

    -0.11%

  • BEL20

    -15.8900

    4279.77

    -0.37%

  • PX1

    -0.7500

    7535.1

    -0.01%

  • ISEQ

    7.8600

    9835.02

    +0.08%

  • OSEBX

    5.4700

    1444.02

    +0.38%

  • PSI20

    -74.2400

    6554.76

    -1.12%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    37.3400

    2762.69

    +1.37%

  • N150

    -4.6900

    3347.9

    -0.14%

Le rôle de Facebook dans l'enquête sur l'avortement d'une Américaine ravive les craintes
Le rôle de Facebook dans l'enquête sur l'avortement d'une Américaine ravive les craintes / Photo: © AFP

Le rôle de Facebook dans l'enquête sur l'avortement d'une Américaine ravive les craintes

La participation de Facebook à une enquête policière ciblant une Américaine ayant avorté et sa mère a ravivé les craintes que cette plateforme puisse être utilisée par les Etats conservateurs pour lutter contre les interruptions volontaires de grossesse (IVG).

Taille du texte:

En début de semaine, des médias ont révélé que le géant des réseaux sociaux avait fourni à la police des messages privés ayant permis d'inculper une mère pour avoir aidé sa fille à avorter dans le Nebraska, suscitant l'indignation.

Jessica Burgess, 41 ans, est accusée d'avoir aidé sa fille de 17 ans à avorter.

Elle est visée par cinq chefs d'inculpation dont l'un directement lié à une loi votée en 2010 dans cet Etat du Midwest, et qui bannit l'IVG après 20 semaines de grossesse.

Sa fille, elle, fait face à trois chefs d'accusation, dont ceux de dissimulation et d'abandon de cadavre. Les deux femmes ont plaidé non coupable la semaine dernière, selon la presse.

Les militants pour les droits des femmes avaient prévenu, après la décision de la Cour suprême des Etats-Unis de révoquer le droit constitutionnel à l'avortement, du danger que représentent les montagnes de données accumulées par les entreprises de la tech sur leurs utilisateurs.

Meta, la maison mère de Facebook, s'est défendue mardi en notant que le mandat de la cour "ne mentionnait pas du tout l'avortement" et avait été émis avant la volte-face de la Cour suprême.

Cette ligne de défense "semble insinuer que *si* le mandat de perquisition avait mentionné l'avortement, le résultat aurait été différent. Mais c'est évidemment faux", a tweeté Logan Koepke, chercheur qui étudie notamment l'impact de la technologie sur la justice pénale.

Contactée par l'AFP, l'entreprise a mis en avant sa politique consistant à répondre favorablement aux requêtes des autorités quand "la loi nous l'impose".

Les restrictions à l'avortement dans l'Etat du Nebraska avaient été adoptées bien avant l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade, qui protégeait l'accès à l'IVG depuis 1973. Quelque 16 autres Etats américains limitent aussi, ou interdisent, les avortements en début de grossesse.

- Messageries cryptées -

Pour de nombreux observateurs, l'affaire du Nebraska ne restera pas un cas isolé.

"Cela va continuer d'arriver aux entreprises qui possèdent beaucoup de données sur les gens dans le pays et le monde entier", explique Alexandra Givens, de l'ONG Center for Democracy & Technology.

Selon cette dernière, les firmes confrontées à des requêtes légales formulées dans les règles ont intérêt à y répondre.

Mais "les entreprises doivent au moins s'assurer de réclamer un processus judiciaire complet, que les mandats soient spécifiques et ne ratissent pas large, que les recherches soient rigoureusement formulées et d'avertir les usagers afin qu'ils puissent tenter de les combattre", ajoute Alexandra Givens.

La police avait demandé au juge d'astreindre Meta à ne pas prévenir la fille de Mme Burgess du mandat de perquisition relatif à ses messages envoyés sur Facebook, citant un risque de "destruction ou modification de preuves".

Le policier à l'origine de la requête avait indiqué au tribunal avoir commencé à enquêter fin avril suite à des "inquiétudes" quant à la possibilité que la jeune fille de 17 ans ait pu donner naissance de façon prématurée à un "enfant mort-né", qu'elle et sa mère auraient ensuite enterré ensemble.

Pour s'assurer que leurs communications restent hors d'atteinte des autorités, les internautes peuvent par exemple utiliser des messageries cryptées, notent des militants.

Chez Meta, l'application WhatsApp apporte un chiffrement de bout en bout, ce qui signifie que l'entreprise n'a pas accès aux contenus des messages, mais ce niveau de confidentialité n'est pas activé par défaut sur Facebook Messenger.

"L'entreprise n'a jamais indiqué qu'elle ne se conformerait pas aux requêtes des forces de l'ordre lorsqu'il s'agit d'avortement", rappelle Caitlin Seeley George de l'ONG Fight for the Future, qui défend les droits numériques.

"Si les usagers utilisaient des messageries cryptées, Meta ne serait même pas en mesure de pouvoir partager les conversations", ajoute-t-elle.

C.Rojas--TFWP