The Fort Worth Press - Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel

USD -
AED 3.672995
AFN 69.589165
ALL 89.778781
AMD 387.539503
ANG 1.804786
AOA 926.336006
ARS 959.250249
AUD 1.489915
AWG 1.8025
AZN 1.698512
BAM 1.765959
BBD 2.021941
BDT 119.674944
BGN 1.766205
BHD 0.376885
BIF 2901.760722
BMD 1
BND 1.300767
BOB 6.92009
BRL 5.634944
BSD 1.001354
BTN 84.013544
BWP 13.325508
BYN 3.277201
BYR 19600
BZD 2.01851
CAD 1.35795
CDF 2887.498357
CHF 0.84781
CLF 0.033679
CLP 929.319695
CNY 7.093698
CNH 7.09775
COP 4200.44
CRC 518.374718
CUC 1
CUP 26.5
CVE 99.562077
CZK 22.6723
DJF 178.320542
DKK 6.729203
DOP 60.036117
DZD 132.340406
EGP 48.345969
ERN 15
ETB 117.32921
EUR 0.90185
FJD 2.215902
FKP 0.761559
GBP 0.76115
GEL 2.701218
GGP 0.761559
GHS 15.692099
GIP 0.761559
GMD 70.50184
GNF 8655.530474
GTQ 7.746275
GYD 209.507901
HKD 7.798165
HNL 24.82167
HRK 6.799011
HTG 132.081264
HUF 356.509933
IDR 15400
ILS 3.708895
IMP 0.761559
INR 83.88505
IQD 1311.873589
IRR 42092.491204
ISK 137.349633
JEP 0.761559
JMD 157.327314
JOD 0.708699
JPY 140.707502
KES 129.179957
KGS 84.549796
KHR 4062.302483
KMF 445.224953
KPW 899.999433
KRW 1330.520164
KWD 0.30526
KYD 0.834492
KZT 480.55079
LAK 22144.469526
LBP 89675.30474
LKR 301.697517
LRD 200.27991
LSL 17.809481
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 4.779233
MAD 9.766321
MDL 17.484424
MGA 4544.469526
MKD 55.638826
MMK 3247.960992
MNT 3397.999955
MOP 8.043612
MRU 39.607223
MUR 45.949793
MVR 15.350094
MWK 1736.433409
MXN 19.16433
MYR 4.301496
MZN 63.87501
NAD 17.809481
NGN 1648.310343
NIO 36.848758
NOK 10.6241
NPR 134.42167
NZD 1.622705
OMR 0.384903
PAB 1.001445
PEN 3.776253
PGK 3.971106
PHP 56.00973
PKR 278.564334
PLN 3.86085
PYG 7775.1693
QAR 3.650835
RON 4.486805
RSD 105.695029
RUB 90.624225
RWF 1359.367946
SAR 3.753199
SBD 8.36952
SCR 13.49526
SDG 601.499526
SEK 10.214045
SGD 1.297335
SHP 0.761559
SLE 22.847303
SLL 20969.494858
SOS 572.27991
SRD 29.479773
STD 20697.981008
SVC 8.762077
SYP 2512.529936
SZL 17.81219
THB 33.211096
TJS 10.654898
TMT 3.51
TND 3.040451
TOP 2.354799
TRY 33.99166
TTD 6.790068
TWD 31.952977
TZS 2733.904999
UAH 41.422393
UGX 3720.090293
UYU 41.10158
UZS 12759.367946
VEF 3622552.534434
VES 35.826824
VND 24545
VUV 118.722009
WST 2.797463
XAF 592.28623
XAG 0.03236
XAU 0.000387
XCD 2.70255
XDR 0.742212
XOF 592.28623
XPF 107.683973
YER 250.300226
ZAR 17.733703
ZMK 9001.19594
ZMW 26.311512
ZWL 321.999592
  • AEX

    6.3400

    899.6

    +0.71%

  • BEL20

    28.2500

    4245.21

    +0.67%

  • PX1

    30.4800

    7465.25

    +0.41%

  • ISEQ

    54.8100

    9670.51

    +0.57%

  • OSEBX

    12.5500

    1407.41

    +0.9%

  • PSI20

    46.1900

    6838.52

    +0.68%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    16.5900

    2609.21

    +0.64%

  • N150

    34.4100

    3311.98

    +1.05%

Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel
Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel / Photo: © AFP/Archives

Accusations de viol au "36": les deux policiers acquittés en appel

Coup de théâtre dans l'affaire du 36 quai des Orfèvres. La cour d'assises du Val-de-Marne a acquitté en appel vendredi les deux policiers accusés du viol d'une touriste canadienne en 2014 au siège d'alors de la PJ parisienne.

Taille du texte:

Trois ans après leur condamnation en première instance à Paris à sept ans de prison, Antoine Quirin, 43 ans, et Nicolas Redouane, 52 ans, ont donc été déclarés innocents du viol d'Emily Spanton, 42 ans, et sont ressortis libres du palais de justice de Créteil.

Dans la salle d'audience, cet acquittement a été accueilli par les applaudissements des proches des deux accusés tandis que la plaignante a quitté le tribunal en larmes.

Le parquet avait requis la confirmation des peines prononcées en première instance. A l'énoncé du verdict, la cour n'a pas lu ses motivations.

"C'était un combat très dur, une audience très éprouvante. C'était difficile dans le contexte actuel de faire passer le message que lorsqu'on porte des accusations, elles doivent être établies et étayées", a réagi auprès de l'AFP Me Pascal Garbarini, un des avocats de M. Redouane.

"Ce qui a énormément joué, je pense, dans la décision, c'est l'incohérence de Mme Spanton qui à la fois se constitue partie civile et, en même temps, refuse de donner des explications sur les faits qu'elle dénonce", a-t-il ajouté.

"Je suis absolument satisfaite du résultat, après huit ans d'enfer mon client est enfin soulagé", a déclaré pour sa part Me Anne-Laure Compoint, une des avocates de M. Quirin.

Mercredi, le ministère public avait requis sept ans de prison contre ces deux anciens agents de la prestigieuse BRI (Brigade de recherche et d'intervention) qui n'avaient cessé de clamer leur innocence depuis le début de l'affaire.

Lors de la soirée du 22 avril 2014, Emily Spanton, touriste canadienne, avait fait la rencontre de plusieurs policiers de la BRI dans un pub irlandais situé en face du célèbre 36, quai des Orfèvres.

Alors que l'ambiance était au flirt, les agents avaient proposé une visite de leurs locaux à Mme Spanton, très alcoolisée ce soir-là. Elle en était ressortie en état de choc, en dénonçant un viol en réunion.

- "Le doute bénéficie aux accusés" -

Pendant trois semaines d'audience éprouvantes, la cour et les différentes parties s'étaient attelées à déterminer précisément ce qu'il s'était passé pendant environ une heure cette soirée-là, après le départ du pub.

Antoine Quirin expliquait avoir pénétré digitalement - et de manière consentie - Emily Spanton dans la voiture qu'il conduisait pour la ramener dans ses bureaux du "36".

Nicolas Redouane, lui, déclarait avoir reçu une fellation, toujours consentie, avant que Mme Spanton ne se "vexe" en raison d'une panne sexuelle de sa part.

La partie civile, elle, niait l'existence de ces rapports et expliquait avoir été violée par ces deux hommes dans leurs bureaux.

Les deux versions avaient évolué au fil du temps et des déclarations, les deux hommes expliquant avoir eu peur que leurs affaires extra-conjugales soient médiatisées.

Lors de son passage à la barre il y a deux semaines, Emily Spanton avait expliqué ses incohérences par son alcoolisation ce soir-là et le travail thérapeutique qu'elle mène pour "oublier" les fait qu'elle décrit.

"Lorsqu'ils étaient au pub, ils ne voulaient pas violer Emily Spanton", avait estimé l'avocat général Christophe Auger lors de son réquisitoire. "Ils pensaient pouvoir avoir une relation sexuelle consentie avec elle. Mais elle ne veut pas. Alors on lui sert un verre de whisky pour forcer son consentement. Et il se passe ce qu'il se passe".

Jeudi, lors de leurs plaidoiries, les avocats de la défense avaient demandé l'acquittement pour leurs clients, remettant en cause la "crédibilité" d'Emily Spanton et en pointant du doigt des déclarations "évolutives" et des "mensonges" de sa part.

"Le doute bénéficie aux accusés, c'est l'application de la loi pénale", a réagi auprès de l'AFP Me Mario Stasi, l'un des avocats de la partie civile.

Cette décision marque probablement la fin d'une longue épopée judiciaire. Les deux policiers avaient d'abord bénéficié d'un non-lieu, avant que la chambre de l'instruction de la cour d'appel ne les renvoie devant les assises à Paris où ils avaient été condamnés en 2019. Le procès en appel qui vient de s'achever avait été renvoyé en deux fois.

L.Holland--TFWP