The Fort Worth Press - La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky

USD -
AED 3.672498
AFN 66.278316
ALL 82.286767
AMD 381.405623
ANG 1.790403
AOA 917.00002
ARS 1450.564198
AUD 1.514417
AWG 1.8
AZN 1.697242
BAM 1.668053
BBD 2.013416
BDT 122.25212
BGN 1.66944
BHD 0.37697
BIF 2955.517555
BMD 1
BND 1.290672
BOB 6.907492
BRL 5.527305
BSD 0.999672
BTN 90.191513
BWP 13.210404
BYN 2.933001
BYR 19600
BZD 2.010516
CAD 1.379755
CDF 2263.999888
CHF 0.795601
CLF 0.023236
CLP 911.550398
CNY 7.04125
CNH 7.036685
COP 3863.71
CRC 498.08952
CUC 1
CUP 26.5
CVE 94.043045
CZK 20.766403
DJF 178.015071
DKK 6.37969
DOP 62.81557
DZD 129.63396
EGP 47.590799
ERN 15
ETB 155.468002
EUR 0.8539
FJD 2.283699
FKP 0.746974
GBP 0.747803
GEL 2.68995
GGP 0.746974
GHS 11.495998
GIP 0.746974
GMD 73.501218
GNF 8739.594705
GTQ 7.656257
GYD 209.143749
HKD 7.780745
HNL 26.330401
HRK 6.432501
HTG 130.92649
HUF 330.323966
IDR 16735.5
ILS 3.210505
IMP 0.746974
INR 89.672804
IQD 1309.515179
IRR 42125.000006
ISK 126.029813
JEP 0.746974
JMD 159.951556
JOD 0.708992
JPY 157.294501
KES 128.901985
KGS 87.449865
KHR 4003.445658
KMF 420.999696
KPW 899.985447
KRW 1478.840165
KWD 0.30732
KYD 0.83301
KZT 515.774122
LAK 21648.038141
LBP 89518.671881
LKR 309.300332
LRD 176.937412
LSL 16.761238
LTL 2.95274
LVL 0.60489
LYD 5.418406
MAD 9.162342
MDL 16.859064
MGA 4495.599072
MKD 52.551585
MMK 2099.831872
MNT 3551.409668
MOP 8.012145
MRU 39.906011
MUR 46.149573
MVR 15.459728
MWK 1733.41976
MXN 18.031765
MYR 4.077032
MZN 63.910399
NAD 16.761166
NGN 1457.903065
NIO 36.785119
NOK 10.18185
NPR 144.308882
NZD 1.74121
OMR 0.384499
PAB 0.999663
PEN 3.365814
PGK 4.308816
PHP 58.725048
PKR 280.102006
PLN 3.59715
PYG 6673.859367
QAR 3.645474
RON 4.3458
RSD 100.228971
RUB 80.525675
RWF 1455.461927
SAR 3.75079
SBD 8.140117
SCR 13.762717
SDG 601.497808
SEK 9.316225
SGD 1.292755
SHP 0.750259
SLE 24.096097
SLL 20969.503664
SOS 570.329558
SRD 38.67796
STD 20697.981008
STN 20.895879
SVC 8.747159
SYP 11057.107339
SZL 16.766099
THB 31.460123
TJS 9.231602
TMT 3.51
TND 2.921974
TOP 2.40776
TRY 42.80983
TTD 6.783
TWD 31.5475
TZS 2494.99991
UAH 42.222895
UGX 3571.01736
UYU 39.172541
UZS 12055.48851
VES 279.213402
VND 26312.5
VUV 121.400054
WST 2.789362
XAF 559.461142
XAG 0.015229
XAU 0.000231
XCD 2.70255
XCG 1.801636
XDR 0.695787
XOF 559.458756
XPF 101.714719
YER 238.450186
ZAR 16.77835
ZMK 9001.204375
ZMW 22.742295
ZWL 321.999592
  • AEX

    -1.4100

    938.66

    -0.15%

  • BEL20

    -4.0400

    5050.89

    -0.08%

  • PX1

    -8.1500

    8142.62

    -0.1%

  • ISEQ

    -17.0000

    13060.15

    -0.13%

  • OSEBX

    11.8800

    1661.64

    +0.72%

  • PSI20

    25.2000

    8153.23

    +0.31%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -55.0900

    4118.34

    -1.32%

  • N150

    -0.7400

    3723.88

    -0.02%

La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky
La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky / Photo: © POOL/AFP

La diplomatie royale de Charles, numéro de funambule entre Trump et Zelensky

Démonstration de solidarité envers Volodymyr Zelensky, invitation lancée à Donald Trump pour une visite d'Etat au Royaume-Uni: le roi Charles III joue un rôle central dans la diplomatie britannique sur l'Ukraine.

Taille du texte:

Le monarque a beau être politiquement neutre, cela n'a pas empêché le gouvernement britannique de faire appel à lui ces derniers jours pour aider ses efforts dans ce dossier.

Charles, chef d'Etat du Royaume-Uni, a adressé une invitation au président américain Donald Trump, transmise par le Premier ministre Keir Starmer en visite à la Maison Blanche jeudi dernier.

Avant d'accueillir le président ukrainien Volodymyr Zelensky puis le Premier ministre canadien Justin Trudeau dans sa résidence du Norfolk (est de l'Angleterre).

"C'est assez inhabituel, mais je pense que c'est une très bonne utilisation de la famille royale", commente Pauline Maclaran, professeure à l'université londonienne Royal Holloway à propos de cette activité diplomatique.

"Le gros atout (de la famille royale) est ce 'soft power' dont elle dispose, et je pense que c'est bien nécessaire en ce moment", ajoute cette experte interrogée par l'AFP.

Le souverain de 76 ans semble ravi de jouer ce rôle, au moment où le Royaume-Uni revient sur le devant de la scène internationale en s'efforçant de faire le lien entre les Etats-Unis de Donald Trump d'un côté, l'Europe et l'Ukraine de l'autre, pour tenter de mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie et d'obtenir une "paix durable".

La teneur des discussions du roi n'est jamais dévoilée par le palais de Buckingham.

Selon une source royale citée lundi par les médias britanniques, son rôle consiste à "se livrer à des gestes symboliques plutôt qu'à des commentaires". Charles "est très conscient de sa responsabilité au niveau mondial, régional et national", assure cette source.

La portée symbolique de la diplomatie royale a été particulièrement visible dans le Bureau ovale à la Maison Blanche jeudi dernier.

L'invitation lancée à Donald Trump en fera le premier dirigeant de l'histoire à effectuer une deuxième visite d'Etat au Royaume-Uni, après celle effectuée en 2019 sous Elizabeth II, dont il avait chanté les louanges.

Radieux, le président américain a lu l'invitation devant les caméras, affirmé que c'était "un honneur" de l'accepter et fait l'éloge du roi, un "homme merveilleux".

- "Coup de maître" -

De quoi instaurer une ambiance propice à une rencontre détendue entre Starmer et Trump.

"C'était un peu un coup de maître", juge Pauline Maclaran: l'invitation avait pour but d'"impressionner Trump, de lui montrer le plus grand respect et de faciliter la tâche de Starmer pour négocier", souligne-t-elle.

Pour Evie Aspinall, directrice du groupe de réflexion British Foreign Policy Group, cette démarche a flatté l'ego de Trump. "Il veut se sentir grand et important, et on lui permet cela" avec une visite d'Etat, commente-t-elle.

Le roi a ensuite envoyé un message fort en accueillant dimanche Zelensky dans son domaine de Sandringham, dans le Norfolk, deux jours seulement après l'altercation spectaculaire entre le président ukrainien et Donald Trump dans le Bureau ovale.

Une démarche largement interprétée comme un signe de solidarité envers Zelensky, mais d'une manière discrète afin de ne pas froisser la susceptibilité du président américain.

Pour Pauline Maclaran, cela a permis de démontrer un "respect égal" aux deux dirigeants.

Lundi, Charles a reçu Justin Trudeau. Ce dernier avait indiqué qu'il entendait discuter avec le roi de la défense de la "souveraineté" du Canada, dont le monarque est le chef d'Etat, alors que Donald Trump a plusieurs fois exprimé son souhait d'en faire le 51e Etat américain.

Pour le commentateur royal Richard Fitzwilliams, Charles doit toutefois prendre garde à ne pas trop s'impliquer dans la diplomatie en raison de l'imprévisibilité de l'ère Trump.

"La vitesse avec laquelle les choses bougent, c'est très déroutant et il doit être très, très prudent", estime-t-il.

X.Silva--TFWP